Projet:Les Mille Pages/JoGayle Howard
Theriogenologist (d) | |
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Ingénieure de recherche |
Naissance | |
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Activités |
Zoologiste, wildlife biologist |
A travaillé pour |
Parc zoologique national de Washington (- Parc zoologique national de Washington Smithsonian Conservation Biology Institute (en) |
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Distinction |
Ulysses S. Seal Award for Innovation in Conservation (d) |
Archives conservées par |
Smithsonian Institution Archives (en) |
JoGayle Dillon Howard ( - ) est une zoologiste et thériogénologue américaine spécialisée dans l'élevage en captivité d'espèces menacées telles que les pandas, les léopards nébuleux et les furets à pieds noirs.
Biographie[modifier | modifier le code]
JoGayle Howard est née le 20 mai 1951 à Dallas, au Texas[1]. Elle obtient un doctorat en médecine vétérinaire à Texas A&M en 1980. Elle obtient un doctorat en physiologie de la reproduction à l'université du Maryland en 1989. Le Dr Howard obtient son D.V.M. de l'Université A&M du Texas en 1980, et son doctorat de l'université du Maryland en 1989.
Vétérinaire à l'origine, JoGayle Howard est ensuite devenue une experte en reproduction animale, recevant le surnom de "Reine du sperme"[2]". Elle a utilisé les traitements courants de l'infertilité humaine, comme l'insémination artificielle et la fécondation in vitro, et est une pionnière des techniques d'électro-éjaculation.
En 1980, elle commence à travailler au Smithsonian Conservation Biology Institute à Washington, D.C. Elle a supervisé le programme de reproduction des putois d'Amérique au National Zoo[3]. Avec son aide, plus de 500 chatons sont nés et 150 inséminations artificielles ont été réalisées[3].
En 1992, aux côtés du président du zoo de Nashville, Rick Schwartz, elle réalise la première insémination artificielle réussie de léopards nébuleux[4] "Si nous perdons cette espèce", dit Howard à propos des léopards nébuleux, "cela signifie que nous perdrons probablement d'autres espèces dans la forêt. Nous pourrions perdre la forêt tout entière. Cela peut affecter la race humaine à terme. Je pense que la plupart des gens veulent simplement voir ces animaux et veulent que leurs générations futures voient ces animaux. Ils sont uniques et rien ne remplacera une panthère nébuleuse."[5]"
De 1998 à 2000, JoGayle Howard étudie les pandas géants en Chine. Cette étude a permis d'identifier les causes de la mauvaise reproduction, ce qui a conduit à une augmentation de la population de pandas géants dans les centres de reproduction et les zoos au cours des dix années suivantes[6]. "Je ne suis pas une personne émotive", a-t-elle un jour déclaré à un journaliste. "Mais c'est plutôt cool quand vous réalisez que vous remettez ces animaux là où ils devraient être."[7]
JoGayle Howard a supervisé le projet d'insémination artificielle de la femelle panda du National Zoo, Mei Xiang, et a produit le premier petit survivant, Tai Shan, en 2005[3].
Elle décède d'un cancer le 5 mars 2011, à Washington D.C.[8].
Prix et reconnaissances[modifier | modifier le code]
- Bourse de carrière en recherche (SERCA) des National Institutes of Health[9]
- Prix de la conservation Ulysses S. Seal de l'Association américaine des vétérinaires de zoo[9]
- Distinguished Research and Scientist Award de l'American Association of Zoo Veterinarians[9].
- Prix du champion du rétablissement décerné par l'U.S. Fish & Wildlife Service[10]
- Membre de la Société américaine d'andrologie ; est membre du conseil exécutif (1993-1996)[11]
- Vice-présidente, Comité des femmes en andrologie (1999-2000)[11]
- Présidente, Comité des femmes en andrologie (2000-2001)[11]
- Le Dr JoGayle Howard a prononcé la conférence Buckeye en 1997[11]
- Réalisation de recherche (US Fish & Wildlife Service)[11]
- Featured Conservation Scientist (exposition British Airways au Millennium Dome, Londres)[11]
Publications[modifier | modifier le code]
Pandas géants : Biologie et conservation[12] Rétablissement du furet à pieds noirs[13] Les stations de rangers dissuadent-elles les activités de braconnage dans les parcs nationaux de Thaïlande ?[14]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « JoGayle Howard » (voir la liste des auteurs).
- (en) « JoGayle Howard Obituary (2011) The Dallas Morning News », sur Legacy.com (consulté le )
- (en) Emma Brown, « JoGayle Howard, a National Zoo scientist who helped breed giant pandas, dies at 59 », {{Article}} : paramètre «
périodique
» manquant, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le ) - (en) « JoGayle Howard, Brilliant Scientist and Pioneer, Dies », sur Smithsonian's National Zoo, (consulté le )
- (en) « In Memoriam: JoGayle Howard, D.V.M., Ph.D. 1951–2011 » (consulté le )
- (en) « The Smithsonian Mourns: Dr. JoGayle Howard, Wildlife Biologist (1951-2011) » (consulté le )
- (en) « JoGayle Howard, Brilliant Scientist and Pioneer, Dies » (consulté le )
- (en) Emma Brown, « JoGayle Howard, a National Zoo scientist who helped breed giant pandas, dies at 59 », Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
- (en) « In Memoriam JoGayle Howard, D.V.M., Ph.D. 1951–2011 » [archive du ]
- (en) Smithsonian Conservation Biology Institute, « In MemoriamJoGayle Howard, D.V.M., Ph.D. 1951–2011 », Biology of Reproduction, vol. 84, no 5, , p. 1072–1073 (ISSN 0006-3363, PMID 21649962, DOI 10.1095/biolreprod.111.092502 , lire en ligne)
- (en) « JoGayle Howard Obituary (2011) The Dallas Morning News », sur Legacy.com (consulté le )
- (en) Budhan Pukazhenthi, « Dr JoGayle Howard », Journal of Andrology, vol. 32, no 4, , p. 345–347 (ISSN 1939-4640, PMID 21474784, DOI 10.2164/jandrol.111.013680 )
- (en) Donald Lindburg et Karen Baragona, Giant Pandas: Biology and Conservation, University of California Press, (ISBN 978-0-520-93016-2, DOI 10.1525/california/9780520238671.003.0031), « 17. Biomedical Survey of Captive Giant Pandas »
- (en) Recovery of the Black-footed Ferret: Progress and Continuing Challenges, 28–36 p. (DOI 10.3133/sir20055293), « Use of Reproductive Technology for Black-footed Ferret Recovery »
- (en) Kate E. Jenks, Jogayle Howard et Peter Leimgruber, « Do Ranger Stations Deter Poaching Activity in National Parks in Thailand? », Biotropica, vol. 44, no 6, , p. 826–833 (DOI 10.1111/j.1744-7429.2012.00869.x)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]