Pont de Busan-Geoje
Pont de Busan-Geoje I | ||
Panorama des deux ponts Geoga et de l'île de Jeo | ||
Géographie | ||
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Pays | Corée du Sud | |
Lieu | Busan | |
Coordonnées géographiques | 35° 00′ 55″ N, 128° 45′ 12″ E | |
Fonction | ||
Fonction | pont routier | |
Caractéristiques techniques | ||
Type | Pont à haubans | |
Longueur | 1 870 m | |
Portée principale | 475 m | |
Construction | ||
Construction | 2004-2010 | |
Mise en service | 14/12/2010 | |
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud
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La liaison Busan-Geoje est un ensemble d'ouvrages d'art de 8,2 km qui relie la ville de Busan à l'île de Geoje. Il est composé d'un tunnel et de deux ponts prenant appui sur deux îlots intermédiaires. Son nom est le "pont Geoga" (거가 대교). Il fut ouvert au public le [1] et raccourcit la distance à parcourir de 60 km entre Busan et l'île de Geoje. Ce pont possède deux voies de chaque côté et fait partie de la route nationale 58[2].
Cette construction facilite l'accueil de touristes sur l'île de Geoje. Cela permet également d'économiser 300 millions de dollars grâce au raccourcissement de la distance entre les deux villes reliées[3].
La première section consiste en un tunnel immergé long de 3,2 km descendant à 48 mètres sous la mer et reliant le continent à l'île de Jungjuk. Le passage entre l'île de Jungjuk et celle de Jeo est assuré par un pont à haubans comprenant trois pylônes avec une portée principale de 230 mètres (2 fois) pour une longueur totale de 1,65 km. Le plus grand des ponts relie Jeo avec Geoje. D'une longueur totale de 1,87 km, c'est aussi un pont à haubans avec deux pylônes hauts de 156 mètres pour une portée de 475 mètres.
Construit par un consortium mené par Daewoo Engineering & Construction, le coût du projet a été estimé à 1,8 milliard de dollars financé par un partenariat public-privé avec un contrat de 40 ans, le gouvernement assurant un quart des coûts[4]. Le refinancement est assuré par un péage.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ouverture du premier pont-tunnel sous-marin dans le sud du pays, KBSworld, le 13 décembre 2010.
- Yeoward 2010, p. 26.
- Cho 2009, p. 25.
- Cho 2009, p. 24.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Aileen Cho, « A Sinking Feeling Is Good in Busan, For Contractors and Their Advisors », Engineering News Record, New York, McGraw-Hill, vol. 262, no 4, , p. 24–29 (ISSN 0891-9526, lire en ligne [archive du ])
- Don Fraser, « Vision On », Bridge Design & Engineering, London, Hemming Information Services, no 51, (lire en ligne [archive du ])
- Halcrow Group Limited, « Busan Geoje Fixed Link Project » (consulté le )
- Busan Geoje Fixed Link [wmv], Halcrow Group Limited, Halcrow Group Limited, consulté le
- (en) Jessica Rowson, « Korea crossing - Busan Geoje link », New Civil Engineer, London, EMAP, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Andrew J. Yeoward, Don Fraser, Im Sig Koo et Daniel G. Davis, « Land Locking: South Korean Islands Linked by Mammoth Job », Roads & Bridges Magazine, Scranton Gillette Communications, vol. 48, no 9, , p. 26–29 (lire en ligne [archive du ])