Piège à poulpe

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De nombreux pots destinés à la pêche au poulpe, localement appelés « karour » ou « gargoulettes », rangés sur un quai du port de Sayada en Tunisie.

Un piège à poulpe est un instrument permettant de pêcher des pieuvres.

Au Japon et sur le pourtour de la mer Méditerranée, les pièges à poulpe prennent la forme de simples pierres (ou blocs de béton) dans lequel un trou est percé[1] ou de pots en terre cuite, laissés simplement plusieurs jours sur le fond marin[2]. Les poulpes entrent dans ces pots pour se protéger, s'en servant comme abri ; lorsque les pots sont remontés à la surface, les poulpes ne cherchent généralement pas à s'enfuir et, au contraire, se plaquent contre les parois. À la différence des nasses, ces pièges ne disposent pas de dispositif en forme d'entonnoir pour empêcher la proie de sortir.

Piège à poulpe japonais

Annexes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yannick Arousi, Christian Mathieu, Sébastien Micaelli, « Piège en eaux calmes Tunisie : la pêche au poulpe, une tradition ancestrale », sur France 3, Provence-alpes-Côte d'Azur (consulté le )
  2. « Le Festival du Poulpe à Kerkennah, Tunisie », sur Voyage Tunisie,