Parc national de Guanahacabibes

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Parc national de Guanahacabibes
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Géographie
Pays
Superficie
398,26 km2
Administration
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
Patrimonialité

Le parc national de Guanahacabibes (en espagnol Parque Nacional Guanahacabibes) est un parc national de Cuba dans la péninsule de Guanahacabibes, dans la province de Pinar del Río[1], sur la péninsule de Guanahacabibes qui forme la pointe ouest de l'île de Cuba.

Il fait partie d'une réserve de biosphère qui couvre toute la péninsule de Guanahacabibes.

Péninsule de Guanahacabibes, vue satellite

Création, situation[modifier | modifier le code]

Le parc national de Guanahacabibes a été créé en 1997 et approuvé le 14 décembre 2001 (Acuerdo 4262 del Comité Ejecutivo del Consejo de Ministros)[2],[3],[4],[5],[6]. Il a une surface de 39 830 ha (398,3 km2)[7] ; il comprend des zones terrestres qui totalisent 23 880 ha et une zone marine pour 15 950 ha[7]. Il se trouve dans la municipalité de Sandino, sur la péninsule de Guanahacabibes qui forme la pointe sud-ouest de l'île de Cuba et a elle-même une surface de 1 060 km2[7]. Cette péninsule comprend deux caps ou péninsules : le cap San Antonio[1], qui pointe vers l'ouest-sud-ouest et est le point le plus à l'ouest de l'île principale de Cuba ; et le cap de Corrientes (en), qui pointe vers le sud-ouest. Entre les deux caps se trouve la baie de Corrientes, dont toute la côte fait partie du parc national[7].

Le parc forme le noyau de la réserve de biosphère du même nom[2], qui a été créée en 1987[8] et a une surface de 121 572 ha (1 215,72 km2)[1] — elle couvre toute la péninsule de Guanahacabibes[8] et s'étend au-delà de la péninsule vers l'est[7].

Pour les contours du parc national, voir la carte dans Crespo et al. 2017, p. 91.

La péninsule de Guanahacabibes est l'une des zones protégées les plus reconnues de Cuba en raison de son faible niveau de développement économique, de la bonne conservation de ses ressources naturelles et de sa faune endémique[1]. Le parc sert de refuge à la grande diversité de la faune et de la flore de la péninsule, autant terrestre que marine. Il fait partie du « Système de récifs dans les Antilles cubaines », une zone inscrite sur la liste indicative du patrimoine mondial[9].


María la Gorda

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Crespo et al. 2017, p. 90.
  2. a et b [Ruiz et al. 2019] (es) I. Ruiz-Plasencia, J. Hernández-Albernas et E. Ruiz-Rojas, chap. 3 (Región occidental) « Catálogo de las áreas protegidas de Cuba », dans I. Ruiz (ed.), Las áreas protegidas de Cuba (avec cartes sommaires pour chaque aire protégée), Centro Nacional de Áreas Protegidas, , 386 p. (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net), p. 9-10.
  3. (es) « The Protocol on Specially Protected Areas and Wildlife in the Wider Caribbean (SPAW) » [PDF], sur car-spaw-rac.org, Centro Nacional de Áreas Protegidas (CNAP) (consulté en ).
  4. (en) « Guanahacabibes », marine protected area (aire marine protégée), sur protectedplanet.net (consulté en ).
  5. (es) « Parque Nacional de Guanahacabibes », sur ecovida.cu (consulté en ).
  6. (en) « Peninsula de Guanahacabibes », marine protected area (aire marine protégée), sur protectedplanet.net (consulté en ).
  7. a b c d et e Crespo et al. 2017, p. 91.
  8. a et b (en) « Península de Guanahacabibes Biosphere Reserve Information »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur UNESCO (consulté en ) (page accessible par Archive.is).
  9. (en) « Reef System in the Cuban Caribbean », sur whc.unesco.org (consulté en ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Bacallado et al. 2009] (es) Juan José Bacallado Aránega, José Espinosa Sáez, Jesús Ángel Ortea Rato, Lázaro Márquez Llauger, Leopoldo Moro Abad, Osmani Borrego Fernández et Manuel Caballer Gutiérrez, « La península de Guanahacabibes y su Parque Nacional (Cuba): biodiversidad marina y terrestre », Makaronesia: Boletín de la Asociación de Amigos del Museo de Ciencias Naturales de Tenerife, no 11,‎ , p. 20-49 (lire en ligne [PDF] sur dialnet.unirioja.es, consulté en ).
  • [Crespo et al. 2017] (es) Daloyma Crespo Santoyo, Aldo Luis Ramos Hernández, Yosvany Lemus Martínez et Leonor Hernández Fernández, « Consideraciones sobre la gestión turística en la península de Guanahacabibes y las perspectivas de su desarrollo sostenible », ECOVIDA, vol. 7, no 2,‎ (lire en ligne [PDF] sur revistaecovida.upr.edu.cu, consulté en ).
  • [Espinosa et al. 2009] (es) J. Espinosa, J. Ortea, L. Moro et Juan José Bacallado, « Moluscos terrestres del Parque nacional Península de Guanahacabibes », Revista de la Academia Canaria de Ciencias, vol. 20, no 4,‎ , p. 69-81 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ).
  • [Ferro et al. 2014] (es) Hakna Ferro Azcona, Gómez País, Alberto González, Lic. Adoris Calderín, Berta Lizano, Orlando Acosta Rodríguez et Dorka Cobián Rojas, « Valoración económica ambiental de los vínculos entre los servicios ecosistémicos marino-costeros del Parque nacional Guanahacabibes y la comunidad La Bajada », dans Áreas protegidas y comunidades humanas. Una mirada desde el Sur, La Habana, Cuba, éd. Gaia, , 239 p. (lire en ligne [sur academia.edu]), p. 65-117 (voir carte p. 65).
  • [Ortiz et Márquez 2015] (es) Frank Ortiz Rodríguez et Lázaro Márquez Llauger, « Cuba: la Reserva de Biosfera Península de Guanahacabibes », Cultura y desarrollo, UNESCO Office Havana and Regional Bureau for Culture in Latin America and the Caribbean, no 13,‎ , p. 73-75 (lire en ligne [doc] sur unesdoc.unesco.org, consulté en ).

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Articles connexes[modifier | modifier le code]