Myrmecia vindex

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Myrmecia vindex est une espèce de fourmis originaire d'Australie. Les plus fortes populations de cette fourmi géante se trouvent dans le sud-ouest du pays[1].

L'espèce est décrite pour la première fois en 1858[note 1].

Nom vernaculaire et classement[modifier | modifier le code]

Du fait de son agressivité, cet insecte social est aussi connu sous le nom vernaculaire de « fourmi bouledogue »[2].

La fourmi bouledogue appartient au genre Myrmecia, à la sous-famille Myrmeciinae.

La plupart des ancêtres des fourmis du genre Myrmecia n'ont été retrouvés que dans des fossiles, à l’exception de Nothomyrmecia macrops, seul parent vivant actuellement[3].

Biologie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La taille des ouvrières de Myrmecia vindex varie de 17 à 25 mm de long. La reine peut cependant atteindre une longueur de 27 mm. Myrmecia vindex possède généralement une tête, un thorax et des pattes de couleur rouille. Ses mandibules sont jaunes ; ses antennes et son abdomen sont noirs. Son corps est couvert de fins poils jaunes et épars ; cette pubescence peut être grisâtre et très abondante au niveau de l'abdomen[4].

Comportement nécrophorique[modifier | modifier le code]

Myrmecia vindex exhibe un comportement nécrophorique. En effet, dans la fourmilière des chambres sont réservées aux déchets, en particulier aux cadavres. C'est une mesure d'hygiène car la décomposition des cadavres entraîne la prolifération de micro-organismes divers, souvent pathogènes. Ces fourmis sont capables de détecter des substances chimiques résultantes de la décomposition post-mortem de l'hémolymphe des fourmis mortes[5],[6].

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Références et notes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Frederick Smith (1805-1879), zoologiste britannique du British Museum, spécialiste des hyménoptères.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Myrmecia vindex Smith, 1858, « The Atlas of Living Australia » (consulté le ).
  2. (en) Taxon profile, www.biolib.cz, (consulté le ).
  3. (en) Edward O. Wilson, Bert Hölldobler, « The rise of the ants: phylogenetic and ecological explanation », PNAS (consulté le ).
  4. John Clark, The Formicidae of Australia : Subfamily Myrmeciinae, Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization, , 230 p. (OCLC 8118207, lire en ligne [PDF]), p. 67-70.
  5. Luc Passera, La véritable histoire des fourmis, Fayard, , 340 p., eBook (ISBN 2-213-64043-2, lire en ligne), p. 143.
  6. (en) Caryl P. Haskins et Edna F. Haskins, « Notes on the necrophoric behaviour in the archaic ant Myrmecia vindex », Psyche, no 81,‎ , p. 258-267 (DOI 10.1155/1974/80395, lire en ligne, consulté le ).

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