Morodou

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Morodou
Morodou
Administration
Pays Drapeau de la Guinée Guinée
Région Kankan
Préfecture Mandiana
Démographie
Population 28 431 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 10° 51′ 00″ nord, 8° 40′ 00″ ouest
Altitude 351 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Guinée
Voir sur la carte administrative de Guinée
Morodou

Morodou (ou Morodougou) est une sous-préfecture de Guinée située à 37 kilomètres du chef-lieu de la préfecture, Mandiana[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle est érigée en arrondissement en 1969 et en commune rurale le , elle est l’une des douze juridictions administratives que compte la préfecture de Mandiana[2].

Economie[modifier | modifier le code]

L'économie repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, la cueillette, l’orpaillage et le petit commerce.

En 2007, elle était considérée par le gouvernement comme relevant d'un « indice de pauvreté accentué[3] ».

Son sous-sol recèle de l'or[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

Morodou est limitée au nord par les sous-préfectures de Kiniéran, Koundianakoro et la frontière avec la République du Mali ; au sud se trouve la sous-préfecture de Faralako, à l’est la sous-préfecture de Niantania et, à l'ouest, la sous-préfecture de Koundian.

Elle couvre une superficie de 1 223 km2.

Elle est arrosée par le Sankarani[5], affluent de la rive droite du Niger[6].

Communes limitrophes de Morodou
Kiniéran, Koundianakoro
Koundian Morodou Niantania
Faralako

Climat[modifier | modifier le code]

La localité est dotée d'un climat désertique, de type BWh selon la classification de Köppen. La moyenne annuelle de température est de 27,6 °C et celle des précipitations de 789,6 mm.

Démographie[modifier | modifier le code]

Lors du recensement de 2014, la localité comptait 28 431 habitants. Sa population a été estimée à 30 407 personnes en 2016[7].

La population, presque exclusivement agro-pastorale, est répartie dans seize districts et douze secteurs.

Politique[modifier | modifier le code]

La région fait l'objet de conflits frontaliers récurrents avec le Mali, en relation avec les ressources minières locales[8],[9],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Calcul d'itinéraire », sur maps.google.fr (consulté le )
  2. Annuaire statistique 2016, p. 23.
  3. DSRP2, p. 16-17.
  4. Ministère des mines et de la géologie, Geoprospect Ltd. et Université d'État de Moscou, Banque de données sur les gisements et indices des minéraux utiles, vol. 2, République de Guinée, , p. 133
  5. a et b Mory Condé, « Conflit domanial et transfrontalier entre les villages de Dalakan (Guinée) et de Sidadjouba (Mali) », sur base.afrique-gouvernance.net (consulté le )
  6. (en) M. Shahin, Hydrology and Water Resources of Africa, Springer, , p. 311-312
  7. Annuaire statistique 2016, p. 52.
  8. « Pour aplanir les problèmes frontaliers entre le Mali et la Guinée : Les Préfets de Mandiana et de Yanfolila se concertent », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
  9. Moïse Faya Sandouno, Une histoire des frontières guinéennes (années 1880-2010) (Thèse de doctorat), Université de Toulouse, (lire en ligne), p. 218

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Annuaire statistique 2016, Institut national de la statistique, République de Guinée, (lire en ligne)
  • Sékou Djénabou Camara et Kalil Kaba, Histoire des problèmes frontaliers entre le Mali et la Guinée dans la Préfecture de Mandiana (mémoire de maîtrise d'histoire des relations internationales), Conakry, Université GLC-Sonfonia, , 57 p.
  • République de Guinée, Document de stratégie de réduction de la pauvreté - DRSP 2 - 2007-2010 (lire en ligne)