Voir la source de Mont Castre

{{Infobox Montagne
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| légende=Vue du château ou vigie de Lithaire.
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Le '''mont Castre''', appelé aussi ''mont Castré'', est une montagne du [[Massif armoricain]]. Elle est située dans le département de la [[Manche (département)|Manche]], sur les communes de [[Lithaire]], du [[Le Plessis-Lastelle|Plessis-Lastelle]] et de [[Gerville-la-Forêt]]. Il culmine à {{unité|130|m}} d'altitude. Chargé d'histoire, on y trouve des vestiges allant de la [[Préhistoire]] à la [[Seconde Guerre mondiale]]. Il fait partie d'un ensemble de petites montagnes encerclant la ville de [[La Haye-du-Puits]] et surnommé « clos du Cotentin ».

== Géographie ==
=== Géologie ===
Le mont est constitué de [[Grès (géologie)|grès]] armoricain, de [[quartzite]]s<ref>[http://lylitop.canalblog.com/archives/2008/08/12/10181306.html Le mont Castre (carrière)]{{refins}}</ref> et de [[schiste]]s<ref>[http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTileForward.do# Visualiseur InfoTerre]</ref>. Ses roches sédimentaires appartiennent à une période du [[Paléozoïque]] : l'[[Ordovicien]]<ref>[http://odin.pagesperso-orange.fr/tec/geologie-cotentin.htm Géologie du Cotentin]</ref>.

=== Faune et flore ===
On observe de nombreuses et différentes espèces d'oiseaux. En automne-hiver, les migrateurs nordiques font escale ou stationnent sur les flancs du mont. Au printemps-été, reviennent ou passent les migrateurs du sud.

== Histoire ==
=== Préhistoire ===
Entre {{formatnum:1500}} et {{nobr|200 ans {{av JC}}}}, précisément à la fin du [[Néolithique]], des hommes y construisent une [[allée couverte]] dont quelques vestiges sont encore visibles aujourd'hui. Cette allée aurait pu servir de sépulture. La présence de nombreuses pierres sur un champ jouxtant l'allée amène certains scientifiques à l'hypothèse d'un [[Mégalithe|site mégalithique]]. Aucune recherche n'a encore pu le prouver avec certitude.

=== Protohistoire et Antiquité ===
[[Fichier:Retranchement de terre protohistorique du Mont Castre dit Camp de César Beau-coudray Le Plessis-Lastelle ERNOUF Guillaume (2).JPG|vignette|gauche|Retranchement de terre protohistorique du mont Castre dit camp de César.]]

En {{date|-56}}, lors de la [[guerre des Gaules]] contre les [[Rome antique|Romains]], le peuple [[gaulois (peuples)|gaulois]] des [[Unelles]] (présent sur le mont depuis la protohistoire à la période de l'âge de fer), commandé par [[Viridorix]]{{efn|Les fouilles datant de 1862 font état de la présence des Unelles sur les communes de Lithaire et de Lastelle (à l'emplacement du mont Castre)<ref>Élisabeth Deniaux, ''Viducasses et Unelles, Recherches sur la municipalisation de l'Ouest de la Gaule, Cités, Municipes, Colonies'', publications de la Sorbonne.</ref>.}}, y est battu par les légions de [[Jules César]] emmenées par [[Quintus Titurius Sabinus]]<ref>[[Jules César]], ''[[Commentaires sur la guerre des Gaules]]'', III, 17.</ref>. Jules César témoigne : {{citation|L'avantage du terrain, l'inexpérience et la fatigue de l'ennemi, le courage de nos soldats et l'entraînement qu'ils avaient acquis dans les batailles précédentes, tout cela fit que dès le premier choc les ennemis cédèrent et prirent la fuite. […] Ceux qui restaient furent harcelés par la cavalerie, qui n'en laissa échapper qu'un petit nombre{{efn|{{trad.}} L.-A. Constans, Gallimard, Folio, 1981.}}}}. Ces événements suscitent l'imagination des érudits à partir de la Renaissance et à l'époque classique ; elle se manifeste dans la microtoponymie, des lieux-dits comme le {{lien h'|camp de César}}, le Parc-des-Romains et peut-être la Lice-de-Laulne, la Tranchée, le Champs-des-Morts en font foi. 

Pour les archéologues, les découvertes faites sur ce lieu font état d'un retranchement protohistorique et plus précisément d'un ''[[oppidum]]'' de [[La Tène]] finale mais aucunement d'un camp romain : {{citation|L'hypothèse avancée de l'existence d’une entrée à chaque point cardinal, traditionnelle pour un camp romain, n’a pu être confirmée. Aujourd’hui, d'après la morphologie du site, il nous semble plus probable que le « Mont Castre » corresponde à l'''oppidum'' principal des Unelles. Les rares découvertes de mobilier sur place témoignent d'une occupation gallo-romaine, la carte archéologique signale également la mise au jour d’une monnaie gauloise}}<ref>« Les sites fortifiés de hauteur de La Tène finale en Basse-Normandie », {{p.|73-94}} in Philippe Barral, Bernard Dedet, Fabien Delrieu, et al., ''L'Âge du fer en Basse-Normandie. Gestes funéraires en Gaule au second-âge du fer'', {{vol.|I et II}}, Presses universitaires de Franche-Comté {{lire en ligne|url=https://books.openedition.org/pufc/6402?lang=fr}}.</ref>{{,}}{{efn|Toutefois, la réoccupation militaire du site par les Romains peut-être envisagée<ref>{{ouvrage |id=ArchéoCotentin t. 2 |auteur1=Laurence Jeanne |auteur2=Laurent Paez-Rezende |auteur3=Julien Deshayes |auteur4=Bénédicte Guillot |champ libre=avec la collaboration de Gaël Léon |titre=ArchéoCotentin |sous-titre=Les origines antiques et médiévales du Cotentin {{date|-30}} à 1500 |tome=2 |lieu=Bayeux |éditeur=[[Éditions OREP]] |année=2023 |mois=novembre |titre chapitre=S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir |passage=12 |pages totales=127 |isbn=978-2-8151-0790-7}}.</ref>.}}{{,}}{{sfn|Pierre Giraud|2011|id=Giraud2011}}.

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Fichier:Ferme gauloise du Cotentin ERNOUF Guillaume.jpg|Ferme gauloise du Cotentin.
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=== Moyen Âge ===
[[Fichier:Viking Expansion-fr.svg|vignette|Expansion viking du {{sp-|VIII|au|X}}. La coloration jaune ({{s-|XI}}) du sud de l'Angleterre et du sud de l'Italie résulte d'une confusion entre Vikings et Normands.]]

Du {{sp-|XI|au|XIV}}, le versant ouest du mont abrite le premier village de [[Lithaire]]. Établi au sommet du versant, il domine au nord la vallée de la Senelle et la vue s’étend, à l'est comme à l'ouest, jusqu’à la mer. On y note une importe activité pendant la période médiévale. Un château est construit sur des vestiges [[protohistoriques]].

<gallery caption="Le château ou vigie de Lithaire">
Fichier:Le château ou vigie de Lithaire face nord ERNOUF Guillaume.JPG|Face nord.
Fichier:Le château ou vigie de Lithaire face sud ERNOUF Guillaume (2).JPG|Face sud.
Fichier:Chateau-Lithaire.png|Esquisse des ruines du château (1825).
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=== Du {{s-|XIX}} aux années 1930 ===
Entre la fin du [[Moyen Âge]] et la [[Belle Époque]], l'emplacement du village devient la propriété de riches fermiers et le bourg se déplace au pied nord du mont. À hauteur du mont, une halte ferroviaire dite « halte de Lithaire » est construite sur la [[ligne de Carentan à Carteret]]. Les propriétaires de l'ancien village gardent l'ancienne église Saint-Thomas de Lithaire, aujourd'hui en ruine. Ces derniers sont toujours enterrés dans un caveau à proximité.

Une partie de la roche jouxtant l'ancien village est alors exploitée par les carrières de l'ouest jusqu'au début du {{s-|XX}}. En 1863, la société de granit de l'ouest obtient la concession de cette portion. L'exploitation a aujourd'hui laissé un plan d'eau, creusé au milieu de la roche. On trouve encore çà et là, de vieux wagons rouillés qui servaient à transporter le grès. De 1920 à la fin des années 1930, le dernier exploitant dynamite de longs tunnels de sape. L'activité des carriers est interrompue par la [[Seconde Guerre mondiale]].

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Fichier:Gare de Lithaire.jpg|Gare de Lithaire.
Fichier:Caveau cimetière abandonné Église en ruines Saint-Thomas de Lithaire ERNOUF Guillaume (2).JPG|Caveau du cimetière abandonné de l'église en ruines Saint-Thomas de Lithaire.
Fichier:Église en ruines Saint-Thomas de Lithaire ERNOUF Guillaume.JPG|Église en ruines Saint-Thomas de Lithaire. 
Fichier:Église en ruines Saint-Thomas de Lithaire ERNOUF Guillaume (4).JPG|Intérieur de l'église en ruines.
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=== Seconde Guerre mondiale ===
[[Fichier:712th Tank Bataillon Mont Castre Beau-coudray Le Plessis-Lastelle ERNOUF Guillaume.JPG|vignette|Monument du {{712e}} Tank Bataillon sur le mont Castre au hameau de Beau-coudray, au Plessis-Lastelle.]]

Le mont Castre ({{nobr|''hill'' 122}} surnommée par les [[G.I.|''GI'S'']] ''Bloody hill'' (colline sanglante)<ref name="Gondoin">{{Article |auteur1=Stéphane William Gondoin |titre=Balades aux portes des marais du Cotentin |sous-titre=Les petits trésor du Plessis-Lastelle |périodique=[[Patrimoine normand]] |numéro=119 |date=octobre-novembre-décembre 2021 |pages=94 |issn=1271-6006}}.</ref>) est le lieu d'intenses combats durant la [[bataille de Normandie]], au cours de la phase appelée [[bataille des Haies]] durant l'été 1944, opposant les troupes américaines aux troupes allemandes dans le [[bocage normand]]. C'est le dernier théâtre d'opérations de la [[82e division aéroportée (États-Unis)|{{82e}} Airborne]] américaine en Normandie.

Après le débarquement du [[Jour J|6 juin 1944]] pendant lequel elle a été parachutée au-dessus de [[Sainte-Mère-Église]], la {{82e}} Airborne du {{VIIe}} corps de l'armée américaine, commandée par le général [[Omar Bradley]], participe à la [[coupure du Cotentin]] jusqu'au 18 juin puis à la [[bataille de Cherbourg]] jusqu'aux premiers jours de juillet.

Tenant le Nord-Cotentin, les Américains décident d'avancer vers le sud pour atteindre la [[Bretagne]]. Ils sont confrontés à une lourde résistance allemande, bien aidé par le bocage normand qui facilite la défense. La {{82e}} Aiborne va mener sa dernière offensive dans la [[bataille de La Haye-du-Puits]]. Le {{Date-|3 juillet 1944}}, elle lance une offensive depuis le bois de Limors pour atteindre [[La Haye-du-Puits]]. Après avoir progressé rapidement jusqu'au bourg de [[Lithaire]] en n'affrontant que des troupes constituées de [[Légion de l'Est|volontaires de l'Est]], peu enclins au combat, les parachutistes de la {{82e}} atteignent au pied nord du mont Castre le front principal de défense des Allemands dans le Cotentin à cette période : la [[ligne Mahlmann]].

Le {{Date-|4 juillet}}, les [[G.I.]] attaquent les deux collines de la Poterie et de Sainte-Catherine faisant face au mont, côté nord. Avec le renfort du {{712e}} Tank Battaillon sur le flanc est du mont, l'avance reprend, un hameau du Plessis-Latelle, ''des Belles Croix'' est pris, puis celui de ''La Butte'' en fin de journée. Le bataillon de tank perd huit hommes lors de l'attaque de ces deux hameaux.

Le {{Date-|5 juillet}}, la {{82e}} élimine les derniers points de résistance autour du bourg de Lithaire. Celui-ci libérée, la {{82e}} Airborne se replie à l'[[abbaye de Blanchelande]], située à l'est de La Haye-Du-Puits et attend sa relève. Elle regagne le Royaume-Uni dans les jours suivants.

Le même jour, le {{357e|bataillon}} pénètre dans le hameau de ''Beau Coudray'', situé sur le mont Castre. À cet endroit, le {{15e|régiment}} des [[Fallschirmjäger]] (troupes parachutistes allemandes) tient le donjon qui domine le hameau. Pour reprendre le Plessis-Latelle situé en contrebas, ces derniers y encerclent deux des compagnies du bataillon. Après maintes tentatives pour s'extraire de cette tenaille, les soldats américains piégés et exténués décident de se rendre aux Allemands le lendemain. Enfin, le {{Date-|10 juillet}}, après un repli des Allemands, ''Beau Coudray'' et Le Plessis-Lastelle tombent aux mains de la [[90e division d'infanterie (États-Unis)|{{90e|division}} d'infanterie américaine]] du ''[[Major général (États-Unis)|major general]]'' {{Lien|langue=en|Eugene M. Landrum|texte=Landrum}} (1891-1967)<ref>[http://www.normandie44lamemoire.com/fichesvilles/leplessisstjores.html Le Plessis Lastelle/Saint-Jores - "Bain de sang" pour la 90th US Infantry Division].</ref>. Pourtant, les pertes sont très lourdes. Le {{3e|bataillon}} du {{358e|régiment}} d'infanterie perd presque trois quarts de son effectif pendant la prise, notamment entre la crépuscule du 10 et l’aube du 11<ref>{{Lien web |titre=358thhistory |url=http://www.90thdivisionassoc.org/90thDivisionFolders/358thhistorybook/358thhistory.htm#two |site=www.90thdivisionassoc.org |consulté le=2024-01-24}}</ref>.  Une stèle rappelle les rudes combats menés ici du {{date-|3 juillet-}} au {{date-|12 juillet 1944}}<ref name="Gondoin"/>.

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Fichier:Blessés américains périphérie de l'Haye-du-Puits Guerre des Haies.jpg|Blessés américains dans le bocage des Bloody Hills (guerre des Haies).
Fichier:Char léger en action Guerre des Haies 1944.jpg|Les chars trouent le bocage pour les troupes (guerre des Haies).
Fichier:L'Haye-du-Puits en haut à droite du cliché Havre de Saint-germain-sur-Ay.jpg|Zone de combat de la Haye-du-Puits au Havre de Saint-Germain en haut à droite du cliché (guerre des Haies).
Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-585-2184-33, Frankreich, Normandie, Fallschirmjäger.jpg|Un officier briefe ses Fallschirmjäger.
Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-586-2221-14, Frankreich, Normandie, Fallschirmjäger.jpg|Fallschirmjäger caché avec son [[Panzerfaust]].
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== Activités ==
=== Industries ===
{{section à sourcer|date=février 2017}}

En 1978, alors qu'elles fonctionnaient au ralenti après la [[Libération de la France|Libération]], les carrières sont abandonnées. Rendu à la commune, le site est sécurisé puis réhabilité pour être ouvert au public en 1994.

=== Tourisme ===
Aujourd'hui l'eau de la rivière Senelle a rempli les carrières en formant un plan d'eau sur lequel est installé un loueur de pédalo ainsi qu'une buvette. La pratique du [[canoë-kayak]] est possible. La commune a aussi balisé un [[sentier de randonnée]] autour du plan d'eau. Le mont est balisé par une borne d'un des huit parcours thématiques de la [[bataille de Normandie]] : ''Cobra - La percée''.

* Le plan d'eau du mont Castre et le sentier de randonnée.
* Ruine du Vieux Château et ancien poste de vigie romain.
* [[Allée couverte]], site néolithique.
* Ruine de l'ancienne église.
* Panorama et table d'orientation, site du camp romain.
* Ruine de l'ancien donjon du Plessis, reconverti en point d'observation des marais.
* Monument du {{712e}} Tank Bataillon au hameau de ''Beau-Coudray''.
* Vestiges des carrières de grès (chariots).
* Borne du parcours thématique de la [[bataille de Normandie]] : ''Cobra-La Percée''.

=== Protection environnementale ===
Le mont fait partie du [[parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin]].

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* W. S. Hanson, ''The army and frontiers of Rome: papers offered to David J. Breeze on the occasion of his sixty-fifth birthday and his retirement from Historic Scotland'', 2009, {{p.|160}}.
* [[Jules César]], ''[[Commentaires sur la Guerre des Gaules]]'', III, 17.
* {{fr}} [[Michel Pinel]], ''La Guerre des Haies et la Bataille de La Haye-du-puits'', Michel Pinel, mai 2004.
* {{Ouvrage |id=Blumenson |titre=La Libération – Histoire officielle américaine |auteur=Martin Blumenson |éditeur=Charles Corlet |année=1993 |isbn=2854804341}}
* {{fr}} [[Omar Bradley]], ''Histoire d'un soldat'', Gallimard, 1952.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Pierre Giraud |auteur2=Cyril Marcigny |titre=L’âge du Fer en Basse-Normandie-Gestes funéraires en Gaule au Second-Âge du Fer |volume=I,II |chapitre=Les sites fortifiés de hauteur de La Tène finale en Basse-Normandie |pages totales=693 |page=73-94 |date=2011 |ISBN=978-2-84867-314-1 |éditeur=Presses universitaires de Franche-Comté |lieu=Besançon |id=Giraud2011 |lire en ligne=https://doi.org/10.4000/books.pufc.6402}}

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://www.3945km.com/dictionnaire/Batailles/Europe/ouest1944/normandie1944/montcastre1944.html Historique et bibliographie sur les combats pour le Mont Castre en juillet 1944]

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Notes}}

=== Références ===
{{Références}}

{{Portail|montagne|Manche}}

{{DEFAULTSORT:Castre, mont}}
[[Catégorie:Massif armoricain]]
[[Catégorie:Sommet dans la Manche]]