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Méthacholine

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Le test à la méthacholine a pour but de savoir si les bronches sont plus irritables que la normale (caractéristique de l’asthme). Le Laboratoire de physiologie respiratoire de l'HSCM réalise 1 500 test à la méthacholine par an.

Il est un test standardisé qui consiste en l’inhalation d’une substance appelée méthacholine qui a pour effet d’entraîner un rétrécissement passager du calibre des bronches chez des sujets dont les bronches sont plus irritables. L’examen ne représente pas de danger pour la santé et est réalisé sous supervision médicale.

  1. La personne doit souffler fort dans un appareil nommé spiromètre.
  2. Elle doit ensuite respirer durant deux minutes une solution de méthacholine nébulisée (à l’état gazeux), suivi de la mesure de son souffle à l’aide du spiromètre.
  3. La solution de méthacholine est donnée à nouveau, mais à une concentration de plus en plus forte.

Il se peut qu’à la fin du test le sujet ressente des symptômes comme ceux de l’asthme, c’est-à-dire de l’essoufflement ou de la toux ou qu’il entende des sifflements. En effet, si le test est positif, la réduction du calibre des bronches est de l’ordre de 20 % à 30 %. La technicienne administre alors un bronchodilatateur qui permet le rétablissement rapide du calibre des bronches.

Méthacholine agit comme un agoniste non sélectif des récepteurs muscariniques pour stimuler le système nerveux parasympathique. Il est le plus couramment utilisé pour le diagnostic de l'hyperréactivité bronchique, en utilisant le test de provocation bronchique. Grâce à ce test, le médicament provoque la bronchoconstriction et les personnes atteintes de l'hyperréactivité des voies respiratoires pré-existantes, comme les asthmatiques, va réagir à des doses plus faibles de médicaments.

Notes et références

  • Bricard, Floret et Delecluse, Hyperréactivité bronchique non spécifique et test de provocation à la méthacholine, vol. 52, Lyon Pharmaceutique, , p. 166-181.

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