Harpagomantis
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Hexapoda |
Classe | Insecta |
Sous-classe | Pterygota |
Infra-classe | Neoptera |
Super-ordre | Orthopteroidae |
Ordre | Mantodea |
Famille | Galinthiadidae |
- Harpax Audinet-Serville, 1831
- Australomantis Rehn, 1901
Harpagomantis est un genre de mantes de la famille des Galinthiadidae.
Répartition géographique
[modifier | modifier le code]Les espèces du genre Harpagomantis se rencontrent en Afrique[1],[2].
Description
[modifier | modifier le code]Harpagomantis est décrit comme un genre de "mantes fleurs" qui sont roses avec des bandes vertes et parfois des yeux jaunes[3].
Éthologie
[modifier | modifier le code]Les Harpagomantis vivent sur des fleurs où leur camouflage leur permet d'attendre immobiles leurs proies[3].
Nomenclature et systématique
[modifier | modifier le code]Ce genre a été nommé en 1899 par l'entomologiste anglais William Forsell Kirby avec pour espèces type Harpagomantis tricolor (Linnaeus, 1758) pour remplacer le genre Harpax Audinet-Serville, 1831 déjà utilisé pour désigner un genre de mollusque fossile, Harpax Parkinson, 1811[4].
Publication originale
[modifier | modifier le code]- Kirby, W. F. 1899. On a Collection of Mantidae from the Transvaal &c. formed by Mr. W. L. Distant. Annals and Magazine of Natural History, 7(4): 344-353. (lire en ligne)
Liste des espèces
[modifier | modifier le code]Certains travaux et certaines bases de données listent trois espèces dans le genre, à savoir Harpagomantis discolor (Stal, 1877), Harpagomantis nana (Lucas, 1849) et Harpagomantis tricolor (Linnaeus, 1758)[2]. L'espèce Harpax nana récoltée par Hippolyte Lucas à proximité du Lac Oubeïra en Algérie avec des spécimens d' Harpax decolor[5] est la Mantis nana de Toussaint von Charpentier décrite par Pierre Rambur[5],[6] qui est en fait Ameles nana (Charpentier, 1825)[7],[8]. De plus, une étude a montré que Harpagomantis discolor semble être une variation de Harpagomantis tricolor et que le genre Harpagomantis pourrait être monotypique[3].
Le genre semble donc monotypique :
- Harpagomantis tricolor (Linnaeus, 1758) - [Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe][3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Schwarz, C. J., Roy, R. 2019. The systematics of Mantodea revisited: an updated classification incorporating multiple data sources (Insecta: Dictyoptera). Annales de la Société entomologique de France (N.S.), 55(2): 101-196.
- Patel, S., Singh, G., Singh, R. 2016. Global Distribution of Empusidae, Eremiaphilidae, Galinthiadidae and Iridopt erygidae (Mantodea: Dictyoptera: Insecta): A Checklist. International Journal of Zoological Investigations, 2(2): 219-236.
- Greyvenstein, B., du Plessis, H., van den Berg, J. 2021. Life history of the false flower mantid (Harpagomantis tricolor Linnaeus, 1758) (Mantodea: Galinthiadidae) and its distribution in southern Africa. Journal of Orthoptera Research, 30(1): 17–26.
- Kirby, W. F. 1899. On a Collection of Mantidae fom the Transvaal &c. formed by Mr. W. L. Distant. Annals and Magazine of Natural History, 7(4): 344–353. (lire en ligne)
- Lucas, H. 1849. Histoire Naturelle des Animaux Articulés. Troisième Partie, Insectes. Exploration scientifique de l'Algérie pendant les années 1840, 1841, 1842. Sciences Physiques, Zoologie. Paris. (lire en ligne)
- Rambur, J. P. 1837. Faune entomologique de l'Andalousie. Tome II, p. 22 n°5 Mantis nana Pl. 1 Fig. 3.
- Charpentier, T., von. 1825. Horae entomologicae, adjectis tabulis novem coloratis. (p.91)
- Agabiti, B., Salvatrice, I., Lombardo, F. 2010. The mediterranean species of the genus Ameles Burmeister, 1838 (Insecta, Matodea: Amelinae), with a biogeographic and phylogenetic evaluation. Boletín de la Sociedad Entomológica Aragonesa (S.E.A.), 47: 1‒20.