Gaston Bérardi

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Gaston Bérardi
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Mardoche, Desgenais, Gaston Britta, G. BohrVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Gaston Bérardi, né à Bruxelles le et décédé à Paris le , est un patron de presse, critique d'art et compositeur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gaston Bérardi est directeur du quotidien bruxellois L'Indépendance belge à partir de novembre 1884, succédant à son père Léon Bérardi qui occupait la même fonction depuis 1858. Comme ce dernier, il écrit sous divers pseudonymes, en particulier « Mardoche »[1], « Desgenais », « Gaston Britta » et « G. Bohr ». Avec du flair, il lance en 1893 le Petit Bleu du matin, quotidien à un sou, imprimé sur papier bleuté, et rédigé sur le modèle de la Petite presse[2], pour la "défense de l'œuvre coloniale" et qui est rapidement plus rentable que sa maison-mère.

Lorsque son père Léon Bérardi décède en 1897, il en cède la propriété à un groupe de capitalistes franco-belges, qui « n'avait acquis le journal que pour en faire un instrument de propagande pacifiste », selon le rédacteur en chef Gérard Harry. Ce dernier donne sa démission[2].

Fondateur du Mouvement économique, Gaston Bérardi écrit aussi dans la presse française, notamment dans Le Figaro et dans Le Temps, sous des pseudonymes divers, dont Britta, qui lui sert à publier une œuvre musicale. Il a été correspondant théâtral de L'Indépendance belge à Paris, où on l'appelait avec ironie le « Brillant belge », du nom d'un produit de beauté pour les chaussures. C'est un journaliste que « tout Paris aime », assure un contemporain[3].

En 1924, il reçoit le prix Archon-Despérouses[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des pseudonymes, par Georges d' Heyll, page 269 [1]
  2. a et b Le Petit bleu de Gérard Harry (1894-1908) par Eric Meuwissen, 1984 [2]
  3. Ce que mes yeux ont vu, par Arthur Meyer, Ligaran, [3]
  4. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).

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