François II de Gruyère
Comte de Gruyère | |
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Date inconnue |
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Claude de Seyssel |
François II de Gruyère, mort en 1498 ou 1499, à l'âge de dix-sept ans, un comte de Gruyère, issu de la famille de Gruyère, de l'extrême fin du XVe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]François est le fils du comte de Gruyère, Louis[1] et de Claude de Seyssel[2].
Lorsque son père meurt, vers 1492[3] ou l'année suivante[4], il est trop jeune pour gouverner[3]. Il est donc placé sous la tutelle de sa mère, la comtesse Claude de Seyssel, dame d'Aubonne, et de son oncle paternel, François, baron d'Oron[3].
Régence
[modifier | modifier le code]Trop jeune pour diriger, l'action de François est limitée et soumise à sa mère[3]. La politique de bonnes relation avec la République de Berne, entamée par son père, se poursuit avec la comtesse-régente[5].
Le , François prend possession de la seigneurie de Corbières[6]. Hisely (1857) relate la cérémonie, indiquant que François est aidé par son oncle, et que sont témoins ses parents le chevalier Jean III de Gruyère, sire de Montsalvens ; Antoine de Guyère-Aigremont, ainsi que plusieurs nobles de la région[6].
Sa mère poursuit les travaux de rénovation du château de Gruyères, débutés sous le règne de Louis[7].
En raison de difficultés avec les villes environnantes, la comtesse-régente renforce les liens avec Fribourg[8]. Si une partie des nobles soutient la Claude de Seyssel, un parti s'oppose à cette politique qui amoindri la souveraineté des habitants du comté et s'unit derrière Jean III de Montsalvens[8]. Ce dernier signe toutefois un pacte avec Fribourg, en 1495, afin d'obtenir la bourgeoisie de la cité[8].
Éducation
[modifier | modifier le code]François obtient sa majorité, à 14 ans, le ou 1497[9]. François est envoyé auprès de la cour de la Maison de Savoie pour parfaire son éducation, politique et militaire[10]. Le comté reste dirigé par la comtesse-régente et son oncle.
Le , il participe à un tournois à Genève, ordonné par Philibert II[10].
Les tensions entre les habitants du comté et ceux de Fribourg persistent[11].
Mort et succession
[modifier | modifier le code]François semble mourir en 1498[1],[4] ou 1499[12], à l'âge de dix-sept ans. Il n'avait pas contracté de mariage[12].
Selon les dispositions prises par son père, son oncle, François III, baron d'Oron, lui succède à la tête du comté[12], en 1499[4]. De fait, la comtesse-régente ne joue plus de rôle direct[12]. Cependant un procès de succession s'ouvre[12]. Un ans plus tard, en 1500, c'est Jean III de Montsalvens, qui sous le nom de Jean Ier, qui deviendra le nouveau comte[1],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ernst Tremp. Traduction : Florence Piguet, « de Gruyère » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Hisely 1857, p. 135.
- Hisely 1857, p. 138.
- Pierre Zwick (ancien Professeur à l'École d'ingénieurs de Fribourg et Président de l'Institut fribourgeois d'héraldique et de généalogie), « Le chaînon manquant de la généalogie des comtes de Gruyère », Généalogie suisse : annuaire, no 40, (lire en ligne).
- Hisely 1857, p. 138-139.
- Hisely 1857, p. 140-141.
- Hisely 1857, p. 141.
- Hisely 1857, p. 148.
- Hisely 1857, p. 151.
- Hisely 1857, p. 152.
- Hisely 1857, p. 153-156.
- Hisely 1857, p. 156.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Joseph Hisely (publiés par la Société d'histoire de la Suisse romande), Histoire du comté de Gruyère, précédée d'une introduction et suivie d'un cartulaire. Vol. 11, vol. 3, G. Bridel, coll. « Mémoires et documents », (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ernst Tremp. Traduction : Florence Piguet, « de Gruyère » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Adriano Boschetti-Maradi. Traduction : Florence Piguet, « Gruyère (comté, district) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .