Famille Leopold

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Famille Leopold
Image illustrative de l’article Famille Leopold
Armes de la famille.

Blasonnement Tiercé en perle renversé à dextre d’argent plein, à senestre d’or en pointe d’azur plein: l’or chargé d’un senestrochere armé au naturel, mouvement du flanc tenant une épée d’argent garnie d’or.
Devise Fidelis honoris per Deo
Période XVIIIeme-XXIeme
Allégeance Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la France France
Demeures château de Neufelden

Château de Scharrachbergheim

Charges Maire de Scharrachbergheim
Fonctions militaires Colonel du 17ème régiment de dragons
Récompenses civiles Chevalier de l'Empire
Légion d'honneur
(Officier)
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
(Chevalier)
Médaille de Sainte-Hélène
Pour le Mérite

La famille von Leopold ou Leopold, est une famille subsistante de la noblesse allemande [1], titrée sous le Ier Empire[2] et originaire de Prusse où elle a été anoblie en 1753.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

La première mention de cette famille date de 1480, quand l’empereur Frédéric III du Saint-Empire concède à Johann Leopold, théologien à l’université de Binsdorf, des armoiries sans pour autant lui conférer aucun principe de noblesse. Au cours des siècles suivants, la famille Leopold donnera naissance à de nombreux militaires mais également à des notables, qui occuperont une place de premier plan au niveau régional. Reconnus comme vivant noblement depuis la fin du XVIe siècle, leurs prétentions à la noblesse ne sont pourtant fondées sur aucune lettre patente. Au XVIIIe siècle, Emmanuel-Christian Leopold (créé plus tard chevalier von Leopold), officier de l’Armée prussienne, ne pourra donc pas faire entrer ses fils dans des écoles militaires, fautes de preuves. Pour clarifier le statut de la famille et ainsi permettre à la famille de continuer de servir la Prusse, le 18 septembre 1753, la famille sera anoblie définitivement par le roi de Prusse[3].[réf. nécessaire]

La branche prussienne[modifier | modifier le code]

Branche aînée de la famille, de confession luthérienne, elle donnera à la Prusse de nombreux militaires et propriétaires terriens.

Branche française[modifier | modifier le code]

Branche cadette de la famille, elle émigrera en France pour s’engager dans les armées du roi de France. À la suite des troubles de la Révolution, elle abandonne sa particule nobiliaire pour s'appeler simplement et définitivement Leopold. D’abord de confession luthérienne, la plupart de ses membres se convertiront au catholicisme à leur arrivée en France. Cette branche donnera des militaires, avec notamment Charles-Philippe Leopold [4], colonel des dragons de l’empereur Napoléon Ier, officier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et titré chevalier Leopold et de l’Empire[5], et son fils Charles-Philippe, dit Auguste Leopold, lieutenant d’artillerie et chevalier de la Légion d’honneur [6].

Titres[modifier | modifier le code]

La famille Leopold est reconnu comme vivant noblement depuis le XVIe siècle mais son anoblissement définitif, ne se fera que beaucoup plus tard en 1753 par volonté du Roi de Prusse.

  • chevalier von Leopold (en Prusse)
  • chevalier de l’Empire (en France)[7]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :

« Tiercé en pairle renversé à dextre d’argent plein, à senestre d’or en pointe d’azur plein : l’or chargé d’un senestrochère armé au naturel, mouvement du flanc tenant une épée d’argent garnie d’or. »

Ou sous l’Empire:

Blason Blasonnement :

« Tiercé en fasce : d’azur au lévrier courant d’argent ; de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires de l’Empire d'argent et d’or à un dragon à cheval de sable et soutenu d'une terrasse de sinople. »

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Johann Leopold, théologien, reçut des armoiries de l’empereur Frederic III[8] ;
  • Emmanuel-Christian von Leopold[9], officier de l’armée prussienne, anobli en 1753, membre fondateur de la famille, chevalier de l’ordre pour le mérite prussien en 1757 ;
  • Charles-Philippe Leopold[10], officier de l’armée impériale, chevalier de l’Empire[11] ;
  • Charles-Philippe Auguste Leopold, fils du précédent, lieutenant d’artillerie et chevalier de la Légion d’honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « 5 (1864) (Kalb - Loewenthal) », sur digital.ub.uni-duesseldorf.de, (consulté le )
  2. « Liste des membres de la noblesse impériale dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales », sur Gallica, (consulté le ).
  3. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d'un dictionnaire des Termes du blason, Gouda : G. B. van Goor Zonen, (lire en ligne)
  4. « Noblesse L », sur thierry.pouliquen.free.fr (consulté le )
  5. « Lettres patentes enregistrées au Sénat (1808-1814) », sur FranceArchives (consulté le )
  6. « www2.culture.gouv.fr », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. Albert Révérend, Armorial du premier empire; titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, Paris, Au bureau de "L'Annuaire de la noblesse" [etc.], (lire en ligne)
  8. (it) « Leopold famiglia araldica genealogia stemma Leopold », sur heraldrysinstitute.com, Heraldrys Institute of Rome, (consulté le ).
  9. « Die Ritter des Königl. Preußischen Ordens Pour le Mérite 1740-1918 », sur home.foni.net (consulté le )
  10. Louis Paris, Dictionnaire des anoblissements, contenant l'indication des anoblissements, concessions, collations de titres, etc. accordés par Décrets on Ordonnances des Souverains de France 1804-1868, Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne)
  11. « Cote LH/1592/47 », base Léonore, ministère français de la Culture