Eutrema halophilum

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Eutrema halophilum
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Malvidées
Ordre Brassicales
Famille Brassicaceae
Sous-famille Brassicoideae
Tribu Eutremeae
Genre Eutrema

Espèce

Eutrema halophilum
(C.A.Mey.) Al-Shehbaz & Warwick, 2005 [1]

Synonymes

  • Hesperis halophila (C.A.Mey.) Kuntze[1]
  • Sisymbrium halophilum Carl Anton von Meyer[1]
  • Stenophragma halophilum (C.A.Mey.) Fedtsch.[1]
  • Thellungiella halophila (C.A.Mey.) O.E.Schulz[1]

Eutrema halophilum ou Thellungiella halophila est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Brassicaceae. C'est une plante modèle[2] apparentée à Arabidopsis thaliana, étudiée pour sa capacité à tolérer des taux de salinité élevés[3], donnant l'occasion aux chercheurs d'identifier certains gènes d'adaptation à la salinité et les processus physiologiques liés à la tolérance aux stress abiotiques[4] chez les végétaux supérieurs.

Eutrema halophilum est une Brassicaceae endémique des régions du nord-ouest et du centre du Kazakhstan[5]. Elle pousse principalement dans le biome tempéré.

Taxinomie[modifier | modifier le code]

E. halophilum a été décrite pour la première fois par Carl Anton von Meyer en 1831 sous le nom de Sisymbrium halophilum, puis par Kuntze en 1891 et Fedtchenko en 1915 sous des noms de genre différents mais encore acceptés. En 1924, Schultz publie sa description sous le nom de Thellungiella halophila qui est l’appellation la plus fréquemment citée dans les publications scientifiques. Finalement, les botanistes Al-Shehbaz & Warwick la désignent en 2005 sous le nom d'Eutrema halophilum[5], qui est son nom accepté le plus récent et qui semble faire consensus chez les botanistes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 2 août 2023
  2. Yiyue Zhang, Jianbin Lai, Shouhong Sun et Yin Li, « Comparison analysis of transcripts from the halophyte Thellungiella halophila », Journal of Integrative Plant Biology, vol. 50, no 10,‎ , p. 1327–1335 (ISSN 1744-7909, PMID 19017120, DOI 10.1111/j.1744-7909.2008.00740.x, lire en ligne, consulté le )
  3. Weiquan Wang, Yaorong Wu, Yin Li et Jiaying Xie, « A large insert Thellungiella halophila BIBAC library for genomics and identification of stress tolerance genes », Plant Molecular Biology, vol. 72, nos 1-2,‎ , p. 91–99 (ISSN 1573-5028, PMID 19787433, DOI 10.1007/s11103-009-9553-3, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) V. Volkov, B. Wang, P. J. Dominy et W. Fricke, « Thellungiella halophila, a salt-tolerant relative of Arabidopsis thaliana, possesses effective mechanisms to discriminate between potassium and sodium », Plant, Cell and Environment, vol. 27, no 1,‎ , p. 1–14 (ISSN 0140-7791 et 1365-3040, DOI 10.1046/j.0016-8025.2003.01116.x, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) « Eutrema halophilum (C.A.Mey.) Al-Shehbaz & Warwick | Plants of the World Online | Kew Science », sur Plants of the World Online (consulté le )