Eterscél Mór

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Eterscél Mór (i.e: le Grand), fils de Íar mac Dedad, un descendant d'Óengus Tuirmech Temrach, des Érainn du Munster est selon les légendes médiévales et les traditions pseudo-historiques irlandaises un Ard ri Erenn qui succède à Eochaid Airem.

Mythologie[modifier | modifier le code]

Eterscél Mór apparaît dans le texte en moyen irlandais Togail Bruidne Dá Derga (i.e: Destruction de la résidence de Dá Derga)[1].

Il n'a pas d'enfant et il lui est prophétisé qu'une femme de race inconnue lui donnera un fils. Il rencontre et oblige à l'épouser la très belle Mess Búachalla, fille d'Étaín et du précédent Haut roi Eochaid Feidlech (ou, dans Tochmarc Étaíne i.e: La Courtise d'Étain), du frère de ce dernier Eochaid Airem et de sa propre fille par Étaín)[2], qui du fait de sa conception incestueuse a été abandonnée et exposée à sa naissance mais qui a été recueillie par un berger et son épouse.

Une nuit dans la maison Eterscél, elle reçoit la visite d'un homme inconnu qui lui apparaît dans une lumière céleste sous la forme d'un oiseau, et elle donne naissance à un fils le futur Haut roi Conaire Mór, qui est réputé être le fils d Eterscél.

Règne[modifier | modifier le code]

Eterscél règne 5 ou 6 ans, à la fin desquels il est tué par Nuadu Necht lors de la bataille d' Aillenn. Le Lebor Gabála Érenn synchronise son règne avec celui de l'Empereur Romain Auguste (27 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.) et la naissance du Christ. Il fait de lui un contemporain des rois provinciaux légendaires Conchobar Mac Nessa, Cairbre Nia Fer, Cú Roí et Ailill mac Máta[3].

La chronologie de Geoffrey Keating Foras Feasa ar Éireann lui attribue comme dates 70-64 av. J.-C.[4] et les Annales des quatre maîtres de 116- 111 av. J.-C.[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jeffrey Gantz (trans.), Early Irish Myths and Sagas, Penguin Classics, 1981, p.  60-106.
  2. Gantz, 1981, p.  37-59
  3. R. A. Stewart Macalister (ed. & trans.), Lebor Gabála Érenn: The Book of the Taking of Ireland Part V, Irish Texts Society, 1956, p.  299-301.
  4. Geoffrey Keating, Foras Feasa ar Éireann 1.37
  5. Annales des quatre maîtres AM 5084-AM 5089.

Source[modifier | modifier le code]