El Carnavalazo
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| Date | 15 février 1972 |
|---|---|
| Lieu |
 Équateur |
| Issue |
Coup d'État réussi
|
| Gouvernement équatorien |
Forces armées équatoriennes |
| José María Velasco Ibarra |
Guillermo Rodríguez Lara |
El Carnavalazo à été un Coup d'État mené en Équateur par les forces armées dirigées sous les ordres de Guillermo Rodríguez Lara, parvenant à renverser le gouvernement de José María Velasco Ibarra le 15 février 1972 et mettant fin au dernier président velasquiste. El Carnavalazo a eu comme nom devenu populaire car il est due au Carnaval célébré le même jour.
Contexte[modifier | modifier le code]
Lors des élections générales de 1968, José María Velasco Ibarra à été démocratiquement élu pour un cinquième mandat (1968-1972) en tant que Président en Équateur. Cette ère démocratique ne durera pas pour longtemps, une dictature civile soutenue par les militaires à été assumé par ce dernier à partir de 1970, accumulant tous les pouvoirs et en emprisonnant ses adversaires.
Une tentative de Coup d'État en ayant pour but de mettre fin au pouvoir autoritaire mise en place a fini par échouer en 1971 durcissant plus le régime qui nomma Guillermo Rodríguez Lara surnommé "El Bombita" comme nouveau commandant des forces armées. Dans la même année, le président Velasco promulgua une loi sur l'hydrocarbure, cette loi a rétablie la souveraineté du pétrole équatorien.
Au début d'une crise politique, le régime promettra de nouvelles élections en juin 1972 à la fin de son mandat. Un seul candidat est apprécié et c'est le maire de Guayaquil Assad Bucaram qui fut considéré comme candidat favori.
Coup d'État[modifier | modifier le code]
Publiquement, 1972 commença pacifiquement, avec Velasco et le chef des forces armées Bombita célébrant la nouvelle année avec un toast. Des débats nationaux prenaient place à propos de deux sujets: le possible triomphe de Assad Bucaram aux élections et de l'avenir du pétrole du pays. Rapidement en février 1972, le plan pour renverser Velasco pendant le Carnaval circula au sein de l'armée.
Dans la nuit du 15 février, un Coup d'État militaire sans effusion de sang permet à l'armée de prendre le pouvoir et Rodríguez Lara devient Président. Cela a surpris Velasco à Quito, qui a voyagé à Guayaquil pour dénoncer cette action par une diffusion TV. Il est arrêté par des officiers de la marine puis déporté au Panama le lendemain. Après le Coup d'État, trois chefs de la junte nomment comme nouveau régime le Gouvernement Révolutionnaire Nationaliste qui fut proclamé par ces derniers.
