Aller au contenu

E. J. Ratcliffe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
E.J. Ratcliffe
Photographie par Napoléon Sarony vers 1894.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Columbarium du crématorium de Chapel of the Pines (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoints
Eleanor Scott L 'Estelle (d)
Alice De Lacy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Edward J. Ratcliffe, né le à Bath[1] et mort le à Los Angeles, est un acteur britannique qui, après des débuts au théâtre, a fait une carrière dans le cinéma américain, jouant notamment plusieurs fois le rôle de Theodore Roosevelt[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière artistique en 1872, à Londres, comme chanteur, à l'âge de huit ans[3]. Après des débuts au théâtre au Royaume-Uni, il poursuit sa carrière aux États-Unis, dans la troupe de Charles Frohman où il est remarqué pour son physique avantageux[1] et devient une « idole des matinées »[4]. On lui prête l'introduction du cocktail Highball à New York en 1894[5]. La même année, il épouse Alice De Lacy[6], la fille du riche et célèbre Peter De Lacy, connu comme le roi des billards de New York[7]. En 1897 et 1898, il fait l'objet d'un fait divers suivi par de nombreux journaux. Il est d'abord arrêté pour avoir battu et grièvement blessé son épouse enceinte[1],[6] puis condamné à six mois de prison. Une deuxième épouse anglaise, battue et abandonnée avec un petit enfant se fait alors connaître, puis une troisième dont le témoignage est finalement écarté. Ratcliffe est rejugé pour bigamie et parjure puis contraint à un double divorce.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « Actor Goes Behind Bars : Edward J. Ratcliffe Is Arrested on a Serious Charge », Chicago Chronicle,‎ (lire en ligne).
  2. Dans The Fighting Roosevelts de William Nigh en 1915, Sundown de Laurence Trimble et Harry O. Hoyt en 1924 et I Loved a Woman d'Alfred E. Green en 1933.
  3. (en) « The Stage », Munsey's Magazine, vol. 12, no 3,‎ (lire en ligne).
  4. (en) « Ready to Try Ratcliffe : Matinee Idol and Wife-Beater Will Be Callad To-Morrow », The World,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Noah Rothbaum, The Oxford Companion to Spirits and Cocktails, Oxford, Oxford University Press, , p. 237.
  6. a et b (en) « Healthy Child Born to Her : Mrs E. J. Ratcliffe Was Assaulted by Actor Husband on June 12 », Boston Globe,‎ (lire en ligne).
  7. (en) Steven A. Riess, The Sport of Kings and the Kings of Crime : Horse Racing, Politics, and Organized Crime in New York 1865–1913, Syracuse, Syracuse University Press, (lire en ligne), p. 86-87.

Liens externes[modifier | modifier le code]