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Sources à exploiter[modifier le code]

« Six mois plus tard, c'est en Grèce qu'un régicide est commis par un anarchiste. Le , le roi Georges Ier est abattu d'une balle dans le dos alors qu'il se promène à Thessalonique, près de la Tour Blanche. Le meurtrier, Aléxandros Schinás, est un anarchiste grec ayant vécu aux États-Unis et viscéralement antimonarchiste. Torturé, il refuse de dénoncer ses supposés complices. Schinás ne sera jamais jugé et se tuera en se jetant par la fenêtre du poste de police de Thessalonique, sans doute défenestré par les policiers. »

— Julien Colliat, « Assassins politiques - Les anarchistes et les « justiciers » », Herodote.net,‎ (lire en ligne).

En 2014, Michael Newton décrit la torture subie par Schinás pendant sa détention comme ayant produit « une confession confuse qui mélangeait des sentiments anarchistes avec une affirmation selon laquelle il avait tué le roi parce qu'il refusait de lui donner de l'argent » (Newton 2014, p. 179).

« […] c'est alors que la situation entre les Alliés fut changée par la mort du roi de Grèce.
On en lit le récit suivant dans Le Temps :
« En sortant du palais de son fils le prince Nicolas, le roi Georges rentrait à pied et suivait la principale promenade de Salonique en campagnie de son aide de camp, le colonel Francoudis, lorsqu'un coup de feu retentit derrière eux. L'aide de camp du roi se retourna et saisit à la gorge un homme qui était à deux pas derrière le roi et tenait à la main un revolver. Il le maîtrisa, et quelques instants après deux gendarmes qui suivaient le souverain à une assez longue distance s'en emparaient. Le roi s'était affaissé sur le sol ; on le releva et le déposa dans une voiture de place pour le transporter à l'hôpital militaire situé dans le voisinage, mais il ne tarda pas à expirer avant même d'être arrivé à destination.
« La balle était entrée sous l'omoplate et sortie par l'estomac. Une hémorragie abondante s'était produite et la croix en diamants que le roi portait toujours sur la poitrine était couverte de sang.
« Le prince Nicolas, gouverneur militaire, les généraux, les autorités, des officiers de tous grades accoururent à l'hôpital.
« Au milieu d'un silence religieux, le prince Nicolas, gouverneur militaire, annonça aux officiers la mort du souverain et leur fit prêter serment au nouveau roi Constantin. Les assistants poussèrent des cris de « Vive le roi ! »
« Le prince Nicolas était le seul membre de la famille royale qui fût présent. On sait que le diadoque, aujourd'hui roi de Grèce, est en Épire, où il commande l'armée qui vient de prendre Janina.
« Un ordre complet règne dans la ville, où le roi était très aimé. La population est en deuil. »
La disparition du roi de Grèce venait à un mauvais moment. « Il était seul de force à lutter d'astuce avec son frère, Ferdinand de Bulgarie », note Cambon. Or, cette forte personnalité a pour successeur « un bon à rien », à qui d'éphémères victoires ont valu quelque popularité, mais dont le subtil Cambon n'attend pas grand-chose de valable. Il écrit : « Ce grand dadais de Constantin est vaniteux, il ne comprendra pas Venizelos, il en sera jaloux, et comme il est le beau-frère de Guillaume II, il ne secondera pas la politique favorable à la Triple-Entente de son premier ministre ». »

— Lucien Genet (préf. Édouard Herriot, dir. Jacques Wittmann), Cinquante ans d'histoire : 1900-1950, vol. I, Paris, Tallandier, , p. 252-253.

Liens externes[modifier le code]