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Discussion utilisateur:G CHP/Bac à sable

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La bataille de Fontenoy[modifier le code]

En 829 l’empereur se décide à faire un royaume à son dernier né, Charles II le Chauve, et remet en cause le partage de 817. Dans la part que reçoit Charles, la Bourgogne se trouve réunie avec l’Alémanie et la Rhétie et, en 837, cette part est à nouveau modifiée[1]. La mort de Pépin en 838 remet en cause le partage précédent. Lothaire et Charles s’entendent pour dépouiller le successeur de Pépin et se partagent l’empire en deux lots. Lothaire récupère la partie orientale de la Burgondie : le Varais, le Portois, l’Escuens se trouvent réunis à l’Italie, tandis que l’Amous, l’Atuyer et les comtés de Genève et de Lyon se rangent dans la part de Charles. Ce partage dont l’acte reste lettre morte, n’a rien de définitif et sert de prélude à la guerre que vont se livrer les trois frères rivaux à la mort de leur père. La lutte pour le pouvoir donne lieu à des violents combats dont l’affrontement le plus sanglant se produit le à Fontenoy au cœur de la Puisaye. C’est l’arrivée du bourguignon Guérin (ou Warin, voir Guérin), l’homme fort de la Bourgogne du sud, qui fait tourner la bataille en faveur de Charles et de Louis II de Germanie et met les armées de Lothaire en déroute.



Le comte Guérin[modifier le code]

Guérin est le maître de l’aristocratie bourguignonne, la noblesse fait bloc derrière lui. L’affaiblissement du pouvoir impérial, résultat de leurs luttes intestines, a permis à son autorité de s’y affirmer. En 825 il a le titre de comte de Mâcon et détient le Lyonnais et des droits sur le Midi. En 834, soutenant alors le parti de l’empereur, il défend la ville de Chalon-sur-Saône contre une attaque de Lothaire qui s’en empare après quelques jours de combats. Le fils de Guillaume de Gellone, Gaucelme, est du nombre des défenseurs qui y perdent la vie : il a la tête coupée. Sa sœur, Gerberge, est noyée dans la Saône. Guérin sauve sa tête en « embrassant lâchement le parti de Lothaire ». Cette trahison lui vaut la perte de ses honneurs, retirés par Charles le Chauve. Plus tard, il fait sa soumission et choisit le parti de la fidélité. Rentrant en grâce, il retrouve le comté de Mâcon, y ajoute le comté d’Autun et l’Auxois puisqu’il s’intitule « Recteur de Flavigny », puis il est nommé duc de Toulouse à la place de Bernard destitué. Charles le Chauve trouve son soutien dans la lutte qu’il mène lors d’une révolte des Aquitains et c’est au comte Guérin que Charles le Chauve doit sa victoire à la bataille de Fontenoy. Le comte Guérin meurt en 853. Son œuvre est poursuivie par son fils Isembart. Il hérite des mêmes comtés dans lesquels il exerce la fonction de missus dominici avant toutefois de périr assiégé devant Chalon-sur-Saône par son roi qui lui reproche d'être rebelle à son autorité[D 1],[B 1],[F 1].

Références[modifier le code]

  1. Jean Richard, p. 101.

Notes complémentaires[modifier le code]


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