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Il existe des centaines de Saint-Simoniens au XIXe siècle. Faut-il énoncer ces centaines de Saint-Simoniens in-extenso dans l'article de Saint-Simon, et si non, en quoi les Barrault doivent-ils être distingués de ces centaines ? --Jean-Christophe BENOIST (discuter) 26 mars 2018 à 15:26 (CEST) Réponse : Les Barrault peuvent je pense être distingués des "centaines de Saint Simoniens" au même titre que ceux cités dans l'article car ils ont en tant que tels (c'est à dire membres actifs de ce mouvement) contribué à l'étude du tracé du Canal de Suez qui est une œuvre extrêmement remarquable et ceci de façon notable : voir justement cette étude. Par ailleurs Emile Barrault a la tete d'un groupe de saint simoniens a promu "les compagnons de la femme" en quete de la femme messie" qu' il conviendrait d'ailleurs de developper dans l'article sur le saint simonisme (ce que je ferai ultérieurement)... 1/ - Sur le canal de suez : Lors de l'exposition qui a été organisée au Pavillon de l'Arsenal du 28 novembre 2006 au 25 fevrier 2007 présentée par la BNF et intitulée " Le siècle des Saint Simoniens, du nouveau christianisme au canal de Suez" sous la direction de Nathalie Coilly et Philippe Régnier, le role de ces deux frères a été illustré justement par cette étude sur le canal de Suez qui a précédé son percement par Ferdinand de Lesseps, saint simonien lui aussi. http://editions.bnf.fr/le-si%C3%A8cle-des-saint-simoniens-du-nouveau-christianisme-au-canal-de-suez Cette contribution est incontestée et il y est fait partout référence : Voir  :https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00911927/document "Émile Barrault, ancien professeur de lettres, connu pour ses talents d’orateur au sein du mouvement saint-simonien, publie après son retouren France un ouvrage intitulé Occident et Orient (1835), mi-essai politique, mi-récit de voyage, où il célèbre sur tous les tons l’« union », l’« association », le « mélange » de ces deux parties du monde. Il raconte longuement comment se retrouvèrent, le 15 août 1834, pour inaugurer le chantier du barrage, des officiels orientaux et occidentaux2, mais aussi des milliers d’ouvriers (en l’occurrence des fellahs, les paysans égyptiens), qualifiés de nouvelle « armée industrielle » dont les saint-simoniens auraient souhaité qu’elle soit rémunérée. La métaphore militaire est récurrente dans ce texte (« De toutes parts cette campagne pacifique se prépare. [...]. De nouvelles recrues arrivent [...]. Sur ce terrain qui présente l’image d’un camp, flottent les pavillons du croissant et s’élèvent les tentes des ingénieurs... »), – mais pour signifier que la stratégie, les moyens, les forces, tout doit être mis désormais au service de ce projet destiné à orienter l’Égypte sur la voie de la modernité." Tout récemment elle est encore rappelée dans l'ouvrage "'épopée du Canal de Suez" qui vent de paraitre chez Gallimard en mars 2018 ou il est mentionné : "Ce volet technique mis en lumière est loin d’être le moins intéressant par ses implications humaines. Les problèmes du tracé, du percement, d’évacuation des terres, de terrassement, de dragage, de lutte contre les dépôts de limon suscitèrent très tôt les réflexions des ingénieurs comme on peut le lire dans un article paru en 1856 dans la Revue des Deux Mondes (cf Alexis et Émile Barrault, Le Canal de Suez et la Question du Tracé, les divers Projets en présence, avec une Carte). http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/gallimard/review/1947171-le-canal-de-suez-les-enjeux-du-monde. 2/ sur "les compagnons de la femme" https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00911927/document : "Au début des années 1830, les disciples du comte de Saint-Simon (mort en 1825, année de la publication de son Nouveau Christianisme) constituent un mouvement réformateur et utopiste (chacun étant censé produire « selon ses capacités ») perçu par le pouvoir comme dangereux, dans la mesure où ses membres prônent l’abolition de la propriété et du mariage. Emprisonnés, leurs chefs sont libérés en 1833 : ils auront eu le temps de rêver à l’Orient (Hugo avait publié fin 1829 ses Orientales), en particulier à l’Égypte, qui occupe une place à part, depuis l’expédition de Bonaparte, dans l’orientalisme français1. Un premier groupe de saint-simoniens traverse la Méditerranée en mars 1833, sous la houlette d’Émile Barrault : ce sont les « compagnons de la Femme », en quête de la « Femme-Messie », sorte d’épouse mystique du « Père » Enfantin, le chef des saint-simoniens, lequel est encore en prison à cette date. Les motivations premières de ce voyage semblent relever de la plus haute fantaisie. Pourtant, après un court séjour à Constantinople, ces « apôtres » d’un nouveau genre abordent en Égypte, où ils vont d’emblée proposer leurs services au pacha Méhémet-Ali2. Celui-ci, théoriquement subordonné au sultan, cherche en réalité à s’en affranchir et rivalise avec Mahmoud II pour moderniser son pays. Francophile déclaré, il comprend le parti qu’il peut tirer des ces polytechniciens que sont souvent les saint-simoniens. Ces nouveaux « savants », heureusement dépourvus d’armée, vont trouver en Égypte, où ils resteront pour la plupart environ trois ans, un terrain d’expérimentation pour tenter de mettre en pratique leurs idées : la société devant se régénérer par le travail et l’industrie, ils proposent à Méhémet-Ali un projet de creusement de l’isthme de Suez3, puis, devant le refus qui leur est opposé, ils envisagent la construction d’un barrage sur le Nil"[répondre]