Discussion:Virbius

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Ce passage de l'Enéide (livre VII, v. 761-782, traduction Bibliotheca Classica Selecta (http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/V07-706-817.html)) est plutôt éclairant : "S'avançait aussi, très beau guerrier, le rejeton d'Hippolyte, le brillant Virbius ; c'est la vénérable Aricie qui l'envoie. Il avait été élevé dans le bois sacré d'Égérie, près du rivage humide où se dresse l'autel de Diane, apaisante et regorgeant d'offrandes. Selon la légende en effet, Hippolyte, mort victime de la ruse de sa belle-mère, après avoir payé de son sang la vengeance paternelle, écartelé par des chevaux affolés, vit une seconde fois les astres de l'éther et les hautes brises célestes : les herbes de Péon et l'amour de Diane l'avaient rappelé à la vie. Alors le père tout puissant, indigné de voir un mortel revenir des ombres infernales vers la lumière de la vie, précipita lui-même, de son foudre, dans les ondes du Styx, l'inventeur d'un tel art médical, le fils de Phébus. Mais Trivia la généreuse cacha Hippolyte en un lieu secret, et le relégua dans le bois de la nymphe Égérie, pour y mener, solitaire, une vie obscure dans les forêts d'Italie, où son nom serait transformé en Virbius. C'est pourquoi aussi on écarte du temple et des bois sacrés de Trivia les chevaux aux sabots de corne qui, effrayés par des monstres marins, ont versé sur le rivage le char et le jeune Hippolyte. Dans l'étendue de la plaine, son fils n'en poussait pas moins ses chevaux ardents et, sur son char, il se ruait aux combats." Peut-être faudrait-il le citer ? Ou bien compléter l'article et rajouter Virgile dans les sources ? Léon Bonnez (d) 14 août 2008 à 20:22 (CEST)[répondre]