Discussion:Salamat

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La communauté Salamat dement les publications sur internet provenant de ceux qui se disent Assala. Tout d’abord, nous rappelons à tous les internautes que parmi les dix-sept (17) cantons que renferme la région du Salamat il n y a pas ce qu’on appelle canton Assala. Le canton Assala se trouve simplement dans la région du Chari Baguirmi.

En effet, une poignée d’individus mal intentionnés manipulés et poussés par d’autres qui ont dans le sang le désordre, a voulu semer la terreur, la désolation et troubler l’ordre public. Leur point focal c’est de salir le Ministre actuel de l’Intérieur et de la Sécurité Publique Ali Mahamat Zène Ali Fadel qui est le cousin et le neveu des deux chefs de canton Salamat respectivement 1 et 2.

Par l’entremise de quelques brebis galeuses, ces individus ont inventé une réunion fictive le 04 mars 2013 et ont déposé un soit disant Procès Verbal à la Sous/préfecture d’Am-timan sous le N°003/SPAMT le 05 mars 2013 avec une liste de 53 personnes. Parmi les 53, une vingtaine s’était présentée chez le chef de canton Salamat 1 en lui disant qu’ils n’ont jamais tenu une réunion avec ces gens et qu’ils n’ont jamais signé ce fameux PV. On a dû signer à leur place. Sur la vingtaine qui reste, l’on trouve des personnes étrangères à la Région du Salamat, d’autres qui se trouvent en RCA et au Soudan. Bref tout est fictif. La vingtaine qui n’a pas tenu de réunion et leur nom figure sur la liste de présence a déposé une plainte auprès des autorités administratives de la Région du Salamat (affaire à suivre). Sur ce fameux PV, ils ont écri noir sur blanc que désormais ils ne dépendent plus du Canton Salamat mais plutôt de la sous/préfecture et du Sous/Préfet. En plus ils ont menacé les deux chefs de Canton Salamat 1 et 2 et leurs collaborateurs. Pourtant la loi organique N°13/PR/2010 portant Attribution des Autorités Traditionnelles et Coutumières en son article 15 stipule que « les autorités traditionnelles et coutumières ont droit à la protection contre les menaces, injures et diffamation dont elles peuvent être l’objet, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions.»

Après les fausses informations qui paraissent sur internet depuis début mars, la communauté Salamat a déposé une lettre d’information ce 18 mars à l’attention du Sous/préfet d’Am-Timan rural, du préfet du département de Bahr Azoum et du gouverneur de la région du Salamat. Dans cette note, il est bien mentionné que les autorités administratives locales sont informées de tout ce qui se passe depuis plus de 10 jours. Si jamais, ils laissent cette situation perdurer et que quelque chose de malheur se produit, la communauté Salamat ne sera responsable de rien. C’est pour cette raison que les autorités locales ont interpelé quelques uns pour les écouter mais ils n’ont jamais été arrêtés. Cependant, il est paru sur internet le 09 et le 21 mars sous le titre au secours de la communauté du canton Assala dans le Salamat. Quand même! Laissons les intellectuels de coté; même les illettrés, les profanes et les hommes de la rue savent que parmi les cantons qu’on trouve dans la Région du Salamat, il n’existe pas un canton denommé Assala.

En outre, pas plus qu’hier, nous avons encore lu sur internet qu’il y a eu des arrestations autorisées par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique. Entre nous, que font le Sous/préfet, le préfet, le gouverneur, bref les autorités administratives juridiques et militaires du Salamat? Pour traiter une petite affaire que celle-ci, ont-ils besoin d’une autorisation du Ministre? Les pouvoirs sont ils concentrés au Tchad pour que toute décision vienne des plus hautes autorités? Que les bonnes âmes méditent sur ce questionnaire!

Chers frères et sœurs, internet est un outil de recherche, d’information et non de déformation de l’information, de diffamation ou encore d’incitation à la haine raciale. Quelque soit l’information que nous trouvons sur internet ou ailleurs, nous devons nécessairement la trier, la vérifier avant de la publier. Si vous utilisez internet nous vous prions de l’utiliser à bon escient pour que nos générations présentes et futures vivent en bonne convivialité afin de participer au développement de notre cher pays le Tchad dans toutes ses dimensions. Nous vous donnerons d’amples explications avec des témoignages à l’appui une prochaine fois.

Merci infiniment.