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Discussion:Pierre Sulpin

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L'un des derniers descendants de Pierre Sulpin 1397 ne serait-il pas Noé GUERIN--SULPIN né à Saint-Avold le 9 Avril 2010  : http://twitpic.com/5em8ef Extrait d'Acte de Naissance N°000467/2010 - Ecart de 610 ans... Etude de son Papy Michel SULPIN .

Recherches sur : Béati Sulpicii Vita Béati Martini[modifier le code]

7 Juin 2011 Bonjour Michel,

A mon avis, on peut essayer, en prévoyant un article assez court (une page et demi par exemple). Par exemple, cet article pourrait être un prétexte pour rappeler des temps forts de l'histoire de notre région (ou grande région). CA vous semblerait possible ?

Bien à vous Florence

Ci-joint une première contribution Bonne Réception Michel


SAINT MARTIN EN SARRE LOR LUX Quelques propos d’éléments hagiographiques en Juin 2011

BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI

- Saint Sulpice Sévère - Saint-Martin de Tour - Béati Peter Sulpinus évèque de Bazas 1397


UNE « VIE DE SAINT MARTIN » PAR LE BIENHEUREUX SAINT SULPICE

D’ après les Journées d’Agrégation : « Sulpice Sévère, Vie de SaintMartin »

1) UN ANCETRE CLE POUR CETTE RECHERCHE : VOIR PAGE PRINCIPALE WIKIPEDIA DE PIERRE SULPIN MON ANCETRE PAR HUGUE LABARTHE QUE JE REMERCIE

Pierre SULPIN est un ecclésiastique méridional promu évêque de Bazas au temps du Grand Schisme d'Occident (1378-1417)...


Disposant à sa mort de quelques cent cinquante ouvrages, cet intellectuel est encore crédité au XVIIe siècle être le possesseur d’un manuscrit : Manuscrit sur parchemin (1398) retranscrit sur imprimerie à Paris (1665 – éditeur Denis) à partir duquel est faite cette étude des VOYAGES de SAINT MARTIN VERS TRÊVES SARRE-LOR-LUX (Note de Michel Sulpin)


BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI Ce texte que je recherche depuis des années me parvient, je le retrouve sous forme d’un livre de MDCLXVII – 1667 PARISIIS de CLAUDIVM TIBOVIR en Hollande, Il fait parti d’un fonds de Livres cote 85C des Rédemptoriste de Marie-Madeleine à Bruxelles. Le début de ce livre précieux évoque l’Ancien Testament. Le Jardin d’Eden, Eve et Adam… Une vision qui démarre par le graphisme d’une tour de Babel, qui évoque pour moi une supranationalité du droit, une seule langue, un ordre simple pour la vie sur Terre. La deuxième partie du livre évoque la vie et les voyages de Saint Martin écrite par son filleul Béati Sulpice Sévère Je dis Béati, Bienheureux. Car Saint Sulpice est un Sulpice vers 600 PC, lui évèque de Bourges et chapelain du roi franc Clothaire II .

2) Texte de ma présentation au Cercle de Midi



    LE 

CERCLE

    DE 
  MIDI                            


Quelques propos d’éléments hagiographiques (*) en Mars 2011 au Cercle de Midi :

BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI


« VIE DE SAINT MARTIN » par SAINT SULPICE SEVERE 360 – 420

Suivant l’étude patronymique de Michel Sulpin sur la Gens Sulpicii Chapitre – Temps des Mérovingiens – Parfois le temps suspend son vol


La Cathédrale Saint-Martin de Mayence siège épiscopal – Une seconde Rome.


(*) Hagiographie : Ouvrage, Récit de la vie et du culte des saints.

Dans notre cas  Saint – Martin 

Fêté le 11 Novembre Et Saint – Sulpice Fêté le 17 Janvier une date ésotérique ○

Parfois le temps suspend son vol

A la recherche d’indices sur les traces du Saint-homme Martin du IVème siècle, il se trouve à l’ancienne Abbaye bénédictine Saint-Martin de Glandières à Longeville-lès-Saint Avold fondée par le Duc Quincé d’Aquitaine et d’Anjou Bodagiste en 587, sur un lieu sacré et consacré par Saint Martin de Tours, avec l’ajout d’un hôpital en 1215. ( CPAM Thionville Notre Dame de la Paix).


Saint Martin de Tours aussi nommé Martin le Miséricordieux (né à Sabaria (ou Savaria) Pannoniarum, auj. Szombathely dans l’actuelle Hongrie, en 316 ou en 317 † à Candes en 397) est un des principaux saints de la Chrétienté. Saint Martin est le patron de quatre lieux illustres : Tours, Mayence, Utrecht et Lucques. Sa vie nous est essentiellement connue par la Vie de Martin de Sulpice-Sévère.


L’Impact religieux de ces voyages en Sarre-Lor-Lux ne doit pas faire oublier l’apport économique de développement qu’ils suscitent parmi les populations rencontrées en apports aux traces romaines récentes.

 Deux adeptes des Voyages de Saint Martin en SarLorLux : http://twitpic.com/44zzqc

VOIR EGLISE SAINT MARTIN de SARRALBE VOIR MAINZ FEIERT SEINEM DOM & CARNAVAL : http://twitpic.com/44g1yy Mont Saint-Martin à Metz Centre Paroissial et Culturel Saint-Martin Asbl 2 R. Zinnen Antoine, 3597 Dudelange, Luxembourg


La Pax Romana a volée en éclat et les invasions Alamandes, Franques et autres donnent à la région un besoin spirituel, culturel et économique nouveau. En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte de l'empereur considéré traditionnellement comme un dieu vivant. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée5. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante …


BEATI MARTINI

Le G.R.3, les chemins de saint Martin

Grande randonnée : le G.R.3, la « Loire à pied » Le G.R.3 suit le cours sauvage de la Loire sur près de 1250 kilomètres, de sa source au Mont Gerbier-de-Jonc (07) jusqu’à son embouchure, à La Baule (44). En Touraine, le sentier passe notamment à proximité des châteaux de Chinon, Azay-le-Rideau, Amboise et du Clos-Lucé. Il traverse également Tours, les vignobles et le parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. L’IGN propose à la vente une carte (n°903) de l’intégralité des G.R sur lequel figure le G.R 3. Des topoguides par région sont aussi disponibles : en Touraine, il s’agit des « Châteaux de la Loire à pied ». Pour plus d’information : Comité départemental de randonnée pédestre.


Les chemins de randonnée culturels « Martin de Tours » Figure emblématique de la région, l’ancien évêque de Tours (né en 316-mort en 397) est une sommité à travers l’Europe entière. De manière à marcher sur les traces de cet infatigable voyageur, trois sentiers de randonnée ont été créés au départ de la Touraine. Ils retracent trois épisodes marquants de la vie de Martin : son arrivée à Tours depuis le Poitou (« sentier de l’évêque de Tours » - de Ligugé à Tours, 236 km), son voyage à Trêves (« sentier du chemin de Trêves » - de Vendôme à Tours, 107 km) et la remontée de son corps, à sa mort, depuis Candes-Saint-Martin (sentier de l’été de la Saint Martin – Candes-Saint-Martin à Tours, 114km). Ces sentiers se prolongent ensuite dans toute l’Europe, vers de hauts lieux Martiniens. Toutes les infos sur : www.saintmartindetours.eu

les chemins de saint Martin en Sarre Lor Lux / Il faut savoir que je suis un Angevin venu à Metz pour les études à l’ENIM et resté en Lorraine…

Le Chemin de Trèves 1100 Km Ce chemin est lié à la vie de saint Martin évêque de Tours, fondateur de l'Abbaye de Marmoutier, évangélisateur des campagnes, et à ses diverses rencontres avec les empereurs à Trèves. Il commence à Tours et se termine à Vendôme. Les 138 km du parcours traversent des communes liées à des épisodes de l'histoire de saint Martin, à son culte ou à des légendes martiniennes. Pour le parcourir, il faut compter une semaine de marche. Il est balisé tout le long du parcours, de la gare TGV de Tours à la gare TGV de Vendôme.


HISTORIQUE Martin, devenu évêque de Tours malgré lui le 4 juillet 371, chercha à conserver son ancienne vie en fondant très rapidement une communauté monastique à trois kilomètres de Tours, l'Abbaye de Marmoutier, qui devint la deuxième Abbaye d'Occident. Saint Martin rayonna de Marmoutier dans toute la Touraine, où le paganisme régnait dans les campagnes. Il y fonda les six premières églises rurales. Ce chemin est historique par la présence de deux des églises fondées par saint Martin : Amboise et Saunay, et de l'Abbaye de Marmoutier. Il est légendaire par la traversée de Saint Martin-le-Beau, commune liée à la légende de la Subvention Enfin, sur ce chemin, de nombreuses églises sont dédiés à saint Martin. Ce chemin emprunte certaines parties de la Via Turonensis (Voie de Tours) sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Le succès de ce chemin ne doit pas faire oublier que le pèlerinage vers le tombeau de saint Martin, appelé "Gallicana Peregrinatio", antérieur à Saint-Jacques de Compostelle, qui connut son apogée au Xe siècle, était le troisième pèlerinage de la Chrétienté occidentale après Rome et Jérusalem.

Bien au-delà de son diocèse, saint Martin entreprit de longs voyages sur de grandes parties de ce chemin où sa parole, ses miracles et sa légendaire charité firent merveille : de Vendôme à Chartres, Paris, Metz, Luxembourg et Trèves. Les déplacements de saint Martin (carte extraite du manuel dhistoire de France de E. Billebault, Au temps de..., Editions de l'Ecole, Paris) Le 11 novembre, la Saint-Martin, fête si populaire autrefois est maintenant cachée par un autre anniversaire : celui de l'armistice de 1918. Chrysanthèmes et drapeaux tricolores ont presque fait totalement oublier le 13e apôtre, celui de la Gaule




Martin, le 13e apôtre

Martin est né en Hongrie en 336. A 15 ans, il entre dans l'armée romaine. En 354, à 18 ans, à la porte d'Amiens, il partage son manteau avec son épée pour en offrir la moitié à un pauvre. La nuit suivante, il voit le Christ portant le manteau partagé ! Il se fait baptiser, devient l'ami d'Hilaire, évêque de Tours. Et commence une prodigieuse carrière de voyageur. Il serait allé partout… Martin meurt le 8 novembre 397 enTouraine. Poitevins et Tourangeaux se disputent pour avoir sa dépouille. Le corps de Martin voyage en barque sur la Loire jusqu'à Tours. Sur son passage tout refleurit. Ainsi naît l'expression l'été de la Saint-Martin pour les beaux jours de novembre.

Aujourd'hui sa fête n'est plus le terme des baux ruraux. L'été indien se confond avec celui de la Saint-Martin. Pourtant Martin, celui de Tours, le grand, reste présent dans le pays. De Saint-Martin en Charente-Maritime, première de la liste à Saint-Martin-Vésubie en pays niçois, la dernière, 234 communes de France portent son nom.

Faisons le compte pour le Forez : Saint-Martin-d'Estreaux, Saint-Martin-la-Plaine,Saint-Martin-la-Sauveté, Saint-Martin-Lestra. Ajoutons encore deux villages, Saint-Martin-en-Coailleux absorbé par Saint-Chamond et Saint-Martin-de-Boisy, à Pouilly-les-Nonains, où se trouve un château de Jacques Cœur.

L'érudit Henry Gonnard (1834-1912) assis dans le fauteuil de saint Martin, Essertines-en-Châtelneuf, 9 août 1906.


3) QUELQUES TEXTES D’EVANGELISATION MARTINIENNE

Défi du pin abattu

Un autre jour, en un village qui n'est pas nommé par le biographe, Martin détruisit un temple très ancien et entreprit d'abattre un pin, proche du sanctuaire païen. Mais le desservant du lieu entouré de toute une foule de païens s'opposèrent à Martin, considérant comme un sacrilège d'abattre un arbre tenu pour sacré. Pourquoi un pin ? C'est l'arbre consacré à Cybèle. On peut penser que la scène s'est passée dans un sanctuaire gallo-romain de cette déesse. Avec sa patience habituelle, Martin leur expliqua qu'une souche n'avait rien de sacré, qu'ils devaient plutôt suivre le Dieu que lui-même servait et qu'il fallait couper cet arbre par ce qu'il était consacré à un démon Le plus hardi parmi la foule païenne dit alors : " si tu as quelque confiance en ce Dieu que tu adores, nous allons couper l'arbre, mais toi, il faudra que tu le reçoive dans sa chute. Et si ce Dieu que tu dis être le tien est avec toi, tu en réchapperas ". Sans hésiter, Martin relève le défi. Et comme le pin penchait d'un côté, on plaça Martin qu'on avait attaché, selon la volonté de la foule, à l'endroit où personne ne doutait que l'arbre allait tomber. On commença à couper le pin avec allégresse, en pensant qu'on serait bientôt débarrassé de ce Martin, cet empêcheur de paganiser en rond ! Déjà le pin vacillait et menaçait de s'abattre. A l'approche du danger, la foule s'écarta prudemment, contemplant à distance respectueuse le déroulement de ce duel insolite entre Cybèle et le Dieu de Martin. Les moines eux-mêmes étaient épouvantés, servant de repoussoirs, dans l'esprit du biographe, à la tranquille impassibilité de Martin qui, confiant dans le Seigneur, attendait intrépidement. Le pin craque, il va tomber, s'abattre sur l'évêque, quand celui-ci élève la main à la rencontre de l'arbre et lui oppose le signe de la croix, le signe du salut. Alors, le pin, comme repoussé en arrière, s'abat du côté opposé, de telle sorte qu'il faillit écraser les paysans qui se tenaient, croyaient-ils, en lieu sûr. Une clameur monte vers le ciel, la foule païenne est saisie d'étonnement admiratif, les moines pleurent de joie, et tous, à l'unisson, proclament le nom du Christ. Les païens demandent presque tous à devenir chrétiens. Martin parvient donc à convertir au Christ une foule de paysans réunis pour une cérémonie en l'honneur de Cybèle, la Grande Mère. Guérison de la jeune paralysée de Trèves Comme beaucoup de saints, Martin de Tours eut le charisme des guérisons. C'est l'un des dons spirituels particuliers énumérés par saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens : " Il y a ceux que Dieu a établis dans l'Eglise, premièrement comme apôtres, deuxièmement comme prophètes, troisièmement comme docteurs. Puis ce sont les miracles, puis les charismes de guérison, d'entraide, de direction, les diverses sortes de langues " ( 1Co. 12, 28 ). Ce charisme de guérison fait bien de Martin un digne successeur des apôtres. A Trèves, il guérit une jeune fille paralysée et aphasique depuis bien longtemps. Le père de la malade le supplie à genoux, en pleine église, probablement l'ancêtre de l'actuelle cathédrale de Trèves construite vers 326, remplie d'évêques, de se rendre auprès de sa. fille, de la bénir. Car, dit-il, j'ai foi que, par ton intercession, elle sera rendue à la santé. Pour commencer, Martin a recours à ses armes habituelles. Il se prosterne sur le sol et il prie. Puis, examinant la malade, il se fait donner de l'huile qu'il bénit et versa dans la bouche de la jeune fille. Aussitôt, celle-ci recouvre la parole et progressivement ses membres se raniment jusqu'au moment où, d'un pied assuré, elle se lève devant le peuple. Accomplie dans la capitale impériale des Gaules, cette guérison établit partout l'autorité de l'évêque de Tours, à la cour comme à la ville. La demande de guérison pour sa fille est adressée à Martin par le père en présence d'un nombre important d'évêques (... multisque aliis praesentibus episcopis), sans doute attirés à Trèves, du fond de la Gaule et de l'Espagne, comme l'évêque de Tours, par le procès d'un évêque espagnol accusé d'hérésie, Priscillien. Anathématisé par les conciles de Saragosse ( 380 ) et de Bordeaux (384 ), Priscillien fut condamné à mort par l'empereur usurpateur Maxime et exécuté à Trèves en 385, premier hérétique à périr sous les coups du bras séculier. Que lui reprochait-on ? Nous ne le savons pas au juste : du néo-gnosticisme ? de l'illuminisme ? une surenchère ascétique ? Ce qui est certain, c'est que l'enjeu était


important pour la sauvegarde de l'Orthodoxie de l'Eglise d'Espagne. C'est une bonne preuve de l'autorité de Martin au sein de l'épiscopat gaulois de cette époque. Nous savons que l'évêque de Tours fit au moins deux séjours dans la capitale impériale des Gaules : l'un au début de 386 ou dès la fin de 385, l'autre à l'automne de 386. Sulpice Sévère avait des liens familiaux avec la ville natale de saint Martin. En effet, sa belle-mère, Bassula, était domiciliée à Trèves. On peut raisonnablement penser que celle-ci était présente dans la cathédrale de Trèves au moment où le père de la malade supplie Martin de bien vouloir guérir sa fille. Et si elle ne s'y trouva pas, il est tout à fait probable qu'elle entendit parler de l'événement dans sa ville et informa son gendre. La documentation du biographe est sans doute ici de première main. A la même époque, l'esclave d'un certain Tetradius, un ancien proconsul, donc de haut rang, vivant peut-être en retraite dans l'un de ses domaines, était possédé d'un démon qui le torturait atrocement. Saint Martin donna l'ordre de faire amener le malade, mais il était impossible de l'approcher, tant il se jetait à belles dents sur ceux qui s'y essayaient. Tetradius supplia alors Martin de descendre lui-même jusqu'à la maison. Mais Martin refusa, car Tetradius était encore païen. Ce dernier promit de se faire chrétien si le démon était chassé de son jeune esclave. Alors, Martin accepta, imposa les mains sur le possédé et en expulsa l'esprit impur. C'est le geste rituel de l'exorcisme, que le prêtre orthodoxe utilise encore au cours de la célébration du catéchuménat. A cette vue, Tetradius eut foi dans le Christ et devint aussitôt catéchumène et reçut peu après le baptême. Il garda toujours une affection extraordinaire pour Martin. Dans la même ville, Martin entra chez un père de famille ou plutôt s'arrêta sur le seuil, disant qu'il voyait un affreux démon dans la cour de la demeure. Comme il lui intimait l'ordre de déguerpir, le démon se saisit du cuisinier du maître de maison, qui, lui, se trouvait à l'intérieur. Le malheureux entra en une violente crise de rage et se mit à déchirer à belles dents tous ceux qu'il trouvait sur son passage. Quel branle-bas, quelle panique parmi les esclaves et les habitants de la maison ! Martin s'élança au devant du furieux qui grondait, la bouche grande ouverte et lui enfonça les doigts jusqu'à la gorge en disant : " si tu as quelque pouvoir, dévore-les ". Alors le possédé, comme s'il avait reçu dans la gorge un fer incandescent, écarta les dents en se gardant de toucher les doigts de Martin. L'exorcisme est alors naïvement conçu comme l'expulsion d'un corps étranger par les voies naturelles (... fluxu ventris, c'est-à-dire : par un flux de ventre !). C'est la conclusion truculente tirée d'une très ancienne croyance, qui n'est pas de foi, pour nous, selon laquelle les démons pénètrent dans le corps humain par la nourriture, les fermentations intestinales étant considérées comme l'œuvre des démons et le signe de leur présence ! Ici l'hagiographie s'achève en folklore scatologique ! Il y eut encore la guérison d'un lépreux à Paris, que Martin baisa et bénit et qui fut aussitôt purifié entièrement de son mal. Il y eut aussi celle d'une jeune fille tuberculeuse à laquelle Martin fit remettre une lettre écrite de sa main. Au contact de la lettre la fièvre fut chassée et la jeune fille guérie. Son père, un certain Magnus Arborius, ancien préfet, voua sa fille à Dieu. Et ce fut Martin qui lui imposa l'habit des vierges et la consacra. Ce faisant, Arborius se conformait aux usages romains de toute-puissance du " pater familias ", tout autant qu'aux usages chrétiens contemporains. Sans doute fit-il le voyage d'Aquitaine à Tours pour y faire prendre le voile à sa fille des mains mêmes de Martin. Il y eut également la guérison de Paulin de Nole, le disciple chéri d'Ausone, qui perdait la vue, probablement à cause d'une cataracte plus ou moins douloureuse. Cela se passait peut-être à Vienne, près de Lyon. Les historiens de la Gaule connaissent bien l'extension considérable des maladies oculaires dans la population gallo-romaine. En effet, on a retrouvé sur le territoire de la Gaule romaine de nombreux cachets d'oculiste et de bâtons de collyre portant l'empreinte de ces cachets. Martin lui toucha l'œil avec un pinceau et lui rendit la santé. Dans le cas de cette guérison plus médicale que proprement miraculeuse, Martin opère comme un ophtalmologue gallo-romain, sans signation, sans prière, sans imposer les mains à Paulin. Enfin, Martin lui-même, qui avait fait une chute dans un escalier et en souffrait terriblement, vit disparaître miraculeusement son mal en une nuit. C'est, pourrait-on dire, le conte du guérisseur guéri. On songe au proverbe juif dont le Christ prête la mention malveillante à ses auditeurs de Nazareth. " Médecin, guéris-toi toi-même " (Luc 4, 23). Nous avons là un fïoretto qui achève d'idéaliser la figure de saint Martin, évêque Tours, le thaumaturge.


Le festin chez l'empereur Maxime, à la cour de Trèves Saint Martin fit à Trèves deux séjours, à l'occasion de l'affaire Priscillien [évêque espagnol accusé d'hérésie, anathématisé par les conciles de Saragosse (380 ) et de Bordeaux (385), condamné à mort par Maxime et exécuté à Trèves en 385], en 385-386 et en 386-387. Invité à sa table plusieurs fois par l'empereur, l'évêque de Tours eut l'audace inouïe, à cette époque, de refuser ces invitations que les évêques courtisans, ses contemporains, s'empressaient d'accepter. Mais pour comprendre l'intransigeance et la fermeté de saint Martin face à cet empereur, nous devons dire quelques mots de ce Maxime. En 383, l'empereur Gratien, fils de Valentinien 1er , et qui, depuis 378, est en rapports étroits et amicaux avec saint Ambroise de Milan, est assassiné sur l'ordre de Maxime qui usurpe ainsi le pouvoir impérial et s'empare des Gaules à l'été 387, tandis que l'Italie et ses dépendances restent aux mains de Valentinien II, frère de Gratien, un enfant de douze ans, que dirigent sa mère, l'arienne Justine, et son premier ministre, le païen Bauton. A Trèves, Maxime, pour faire oublier l'illégitimité de son pouvoir, se montre aussi zélé catholique ou orthodoxe (ces deux épithètes n'ont pas, à cette époque, et pour longtemps encore, le sens confessionnel qu'elles ont de nos jours. A l'époque de saint Martin, elles s'opposent à arien et à tout adjectif qualifiant une hérésie en rupture de communion avec l'Eglise une : montaniste, apollinariste, etc) que le prince qu'il a fait assassiner. Il s'est fait baptiser en Bretagne à la veille de son usurpation. Cela ne lui évite pas d'être excommunié par saint Ambroise qui lui reproche de soutenir l'évêque Itace et ses partisans. Maxime finira par être tué par les soldats de Théodose. Saint Martin motivait donc son refus, humiliant pour Maxime, de dîner avec lui, par le fait que Maxime était un usurpateur et qu'il était coupable de la mort de Gratien. Cependant, il finit par se rendre à la cour. Mais ce fut pour humilier à nouveau l'empereur, en présence des plus hauts dignitaires de la cour, du préfet, du consul, des autres évêques, de Marcellin, le frère de Maxime, ainsi que de son oncle. En effet, nous dit Sulpice Sévère, " vers le milieu du repas, selon l'usage, un serveur présenta une large coupe au souverain. Lui, donne l'ordre de la remettre plutôt au très saint évêque, car son attente et son ambition étaient de recevoir cette coupe de sa main. Mais Martin, après avoir fini de boire, tendit la coupe au prêtre qui l'accompagnait, jugeant sans doute que nul n'était plus digne de boire le premier après lui, et qu'il aliènerait sa liberté s'il faisait passer avant un prêtre soit le souverain en personne, soit les personnages les plus proches du souverain ". On peut dire que saint Martin était de la même race épiscopale que le grand Basile de Césarée qui, au préfet Modestus envoyé par l'empereur pro-arien Valens pour menacer Basile de la confiscation des biens et de l'exil et lui arracher une déclaration signée de son adhésion à l'arianisme, avait répondu sur un tel ton que Modestus avait dit à l'archevêque de Césarée : " Personne, jusqu'à ce jour, ne m'a tenu pareil langage et avec tant de liberté ". Et Basile avait eu le dernier mot en lançant au préfet cette réplique admirable : " Peut-être n'es-tu jamais tombé sur un évêque ! " L'évêque de Tours était aussi de la race épiscopale d'Ambroise de Milan qui, avant d'en arriver à excommunier Maxime, n'avait pas craint d'entrer en conflit avec ses officiers qui prétendaient mettre la main sur un trésor confié par une veuve à l'évêque de Pavie : ce dernier, conseillé par saint Ambroise, s'opposa à cette confiscation au nom des droits de l'Eglise et des pauvres. Et l'on sait dans quelles circonstances Ambroise imposa une pénitence publique à l'empereur Théodose qui, pour réprimer une révolte de la ville de Thessalonique, avait décidé un massacre général de la population. Saint Martin rappela donc à Maxime les droits imprescriptibles des évêques et des prêtres et il lui prédit les malheurs qui l'attendaient. A ce même Maxime, écrit Sulpice Sévère, " Martin prédit longtemps à l'avance que, s'il se rendait en Italie, où il comptait aller porter la guerre contre l'empereur Valentinien, il devait savoir qu'il serait sans doute vainqueur au début de son offensive, mais qu'il périrait peu après ". De fait, si Maxime commença par mettre en déroute Valentinien II, environ un an après, il finit par être vaincu par Théodose, sous les murs d'Aquilée où il paya l'assassinat de Gratien. Cet épisode du festin à la cour de Trèves est à l'origine du fait que, dans la France des siècles passés, saint Martin était considéré comme le patron des buveurs.


Le pèlerinage de Sulpice Sévère à Marmoutier Sulpice Sévère, le futur biographe de notre saint et son contemporain, qui connaît la réputation de l'évêque de Tours dans toute la Gaule, décide un beau jour d'effectuer le pèlerinage de Bordeaux à Tours, à l'époque, sans chemin de fer ni routes goudronnées, c'était un long voyage afin de faire la connaissance de saint Martin : un disciple séduit par l'idéal ascétique vient prendre les conseils d'un maître et entendre son enseignement. Sans doute saint Martin a-t-il reçu Sulpice Sévère au monastère de Marmoutier plutôt qu'à Tours, après 390. Le biographe de l'évêque de Tours a gardé un souvenir inoubliable de l'accueil plein d'humilité et de bonté que lui réserva saint Martin. " L'on ne saurait croire avec quelle humilité, avec quelle bonté il m'accueillit alors : il se félicitait à l'extrême et se réjouissait dans le Seigneur de ce que nous l'eussions estimé assez pour que le désir de le rencontrer nous eût, fait entreprendre ce lointain voyage. Misérable que je suis, j 'ose à peine l'avouer, quand il daigna me faire partager son saint repas, c'est lui qui nous lava les pieds... Nous n'eûmes pas le courage de nous y opposer ou d'y contredire : son autorité avait sur moi une telle emprise que j 'aurais considéré comme un sacrilège de ne point le laisser faire ". L'accueil que Martin réserve au pèlerin bordelais, ce sont, transposés en Occident, les rites de l'hospitalité monastique, tels qu'ils étaient pratiqués dans les communautés égyptiennes. En effet, par Cassien, nous savons que, chaque dimanche soir, dans les monastères orientaux, les moines qui venaient d'assumer leur tour de service hebdomadaire achevaient celui-ci en lavant les pieds de leurs frères. D'autre part, il est bien, évident que le biographe de saint Martin a songé au geste accompli par Jésus, le soir du Jeudi saint, dans l'intimité de la dernière cène.


Et saint Martin, pour sa part, adresse au Christ cette prière :

" c'est un lourd combat que nous menons, Seigneur, en te servant dans ce corps ; en voilà assez des batailles que j 'ai livrées jusqu'à ce jour. Mais si tu m'enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer d'y accomplir la même tâche, je ne me dérobe point et je n'invoquerai point les défaillances de l'âge. Je remplirai fidèlement la mission que tu me confies. Tant que tu m'en donneras l'ordre toi-même, je servirai sous tes enseignes. Et bien que le souhait d'un vieillard soit de recevoir son congé, sa tâche terminée, mon courage demeure pourtant victorieux des ans et ne sait point céder à la vieillesse. Mais si désormais tu épargnes mon grand âge, c'est un bien pour moi que ta volonté, Seigneur ? Quant à ceux-ci, pour qui je crains, tu les garderas toi-même ".

Marie Borrély in "Orthodoxes à Marseille"






Prière à saint Martin Bienheureux

Martin, nous venons à toi Soldat de Dieu, apôtre du Christ, témoin de son Evangile et pasteur de son Eglise. Nous te prions : Tu étais présent à Dieu dans le grand silence des nuits solitaires. Donne-nous de lui rester fidèles dans la foi et la prière. Catéchumène, tu donnas au mendiant la moitié de ton manteau, aide-nous à partager avec nos frères. A travers champs et bois, tu as défié le démon et détruit ses idoles. Prends-nous en ta garde et protège-nous du mal. Au soir de ta vie, tu n'as point refusé le poids des jours et des travaux. Fais que nous soyons dociles à la volonté du Père. Au ciel de gloire, tu jouis de ton repos dans la maison de Dieu. Mets en nos coeurs le désir de te rejoindre et de connaître près de toi la joie de l'éternité bienheureuse.


Cardinal Jean Honoré, archevêque de Tours .


Recherches actuelles :

Sulpin Michel Sulpin 91. SULPIN est une déformation ou un diminutif du prénom Sulpice. C’est un nom de baptême Latin : Sulpicius 23 Apr 10 »

Sulpin Michel Sulpin 20"Les Sulpicii descendent de Tros, d’Enée et de Zeus lui-même.Devant cette Sarre rouge sang,ondulée de vaguelettes d’or, un poisson saute, 17 Apr 10 Unfavorite Reply Delete

Sulpin Michel Sulpin

Voir Site: http://sites.google.com/site/lagenssulpiciimichelsulpin/Enée-La Gens Sulpicia-Patriciens de Rome- SULPICIA Galba - Les SULPIN Le vrai Saint Sulpice :

'BEATI PETRUS SULPINUS est l'un de mes ancêtres.' Mes recherches patronymiques m'y mènent tout droit, lui même avait des documents sur Béati Sulpicii né en 570 à Vatan, d'origine gallo-romaine. Sulpice travaillait à soigner les mendiants, les indigents, sans-domiciles et prisonniers d'invasions barbares... Monseigneur Saint OUTRILLE reconnu les mérites de SULPICE et le nomma Archidiacre à 42 ans. Il continua a assister les pauvres et pris la direction de la cathédrale de Bourges. Prêtre en 618, il est appelé par CLOTAIRE II, et devînt aumônier des armées franques. En 624,SULPICE est appelé à devenir évèque de Bourges : SULPICE le PIEUX mort le 17 Janvier 647 et gît à Notre Dame de la Nef à Bourges. Saint SULPICE, le prénom Sulpice impose au patronyme à prendre le diminutif de Sulpin, en Latin Sulpicus se transforme en Sulpinus ... d'ou Béati Petrus Sulpinus ... des villages portent le nom de Saint Sulpin.

La mort de Saint Sulpice reste gravée dans les esprits l'église Saint Sulpice de Paris , liée à Saint Flour et Rennes-le-Château lui est dédiée. Le corps de Sainte Roseline aurait-il transité par Bazas, de 1329 à 1614 on le croît perdu. En 1398, Béati Pétrus la mentionnerait-il pas dans ses écrits des archanges?

Autres monuments du règne de Dagobert. Je cherche l'endroit du gisant de Petrus Sulpinus sur Toulouse-Bazas-SaintFlour

Textes de Croisades : Deux Phioles du Saint-Sauveurs

Les Croisades : Gallefroy et Sulpin en terres saintes : récit de Mme Félicie d'Aysac " Henri Godefroid était ' disert', renommé par son éloquence et docteur en théologie. C'est à lui qu'était due la notice détaillée sur le Saint Voult de Lusques qu'on lisait dans la basiliquesurrne grande table de marbre apposée contre un pilier de la chapelle Saint-Hippolyte. Ce Vout (Vultus), image mystérieuse et prétendue véritable du crucifix, offerte par la reine Blanche d'Evreux, seconde femme de Philippe de Valois, était appendu dans cette chapelle; La notice résumait l'histoire merveilleuse de cette image; on pouvait y voir: Comment elle fut commencée par Saint Nicodème et que l'ange y apposa la représentation de Nostre Sauveur après le naturel miraculeusement : aussy, comme elle fut trouvée sous un rocher en la Terre Sainte par les vénérables évesques Sulpin et Gallefroy, environnée de lampes ardentes, avec deux phioles pleines du précieux sang d'iceluy Seigneur et Rédempteur: pareillement comme elle fut reçue miraculeusement par Jean évêque de Lucques ..."

Recherches sur : Béati Sulpicii Vita Béati Martini[modifier le code]

7 Juin 2011 Bonjour Michel,

A mon avis, on peut essayer, en prévoyant un article assez court (une page et demi par exemple). Par exemple, cet article pourrait être un prétexte pour rappeler des temps forts de l'histoire de notre région (ou grande région). CA vous semblerait possible ?

Bien à vous Florence

Ci-joint une première contribution Bonne Réception Michel


SAINT MARTIN EN SARRE LOR LUX Quelques propos d’éléments hagiographiques en Juin 2011

BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI

- Saint Sulpice Sévère - Saint-Martin de Tour - Béati Peter Sulpinus évèque de Bazas 1397


UNE « VIE DE SAINT MARTIN » PAR LE BIENHEUREUX SAINT SULPICE

D’ après les Journées d’Agrégation : « Sulpice Sévère, Vie de SaintMartin »

1) UN ANCETRE CLE POUR CETTE RECHERCHE : VOIR PAGE PRINCIPALE WIKIPEDIA DE PIERRE SULPIN MON ANCETRE PAR HUGUE LABARTHE QUE JE REMERCIE

Pierre SULPIN est un ecclésiastique méridional promu évêque de Bazas au temps du Grand Schisme d'Occident (1378-1417)...


Disposant à sa mort de quelques cent cinquante ouvrages, cet intellectuel est encore crédité au XVIIe siècle être le possesseur d’un manuscrit : Manuscrit sur parchemin (1398) retranscrit sur imprimerie à Paris (1665 – éditeur Denis) à partir duquel est faite cette étude des VOYAGES de SAINT MARTIN VERS TRÊVES SARRE-LOR-LUX (Note de Michel Sulpin)


BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI Ce texte que je recherche depuis des années me parvient, je le retrouve sous forme d’un livre de MDCLXVII – 1667 PARISIIS de CLAUDIVM TIBOVIR en Hollande, Il fait parti d’un fonds de Livres cote 85C des Rédemptoriste de Marie-Madeleine à Bruxelles. Le début de ce livre précieux évoque l’Ancien Testament. Le Jardin d’Eden, Eve et Adam… Une vision qui démarre par le graphisme d’une tour de Babel, qui évoque pour moi une supranationalité du droit, une seule langue, un ordre simple pour la vie sur Terre. La deuxième partie du livre évoque la vie et les voyages de Saint Martin écrite par son filleul Béati Sulpice Sévère Je dis Béati, Bienheureux. Car Saint Sulpice est un Sulpice vers 600 PC, lui évèque de Bourges et chapelain du roi franc Clothaire II .

2) Texte de ma présentation au Cercle de Midi



    LE 

CERCLE

    DE 
  MIDI                            


Quelques propos d’éléments hagiographiques (*) en Mars 2011 au Cercle de Midi :

BEATI SVLPICII SEVERI AD DESIDERIVM IN LIB.SVVM DE VITA BEATI MARTINI


« VIE DE SAINT MARTIN » par SAINT SULPICE SEVERE 360 – 420

Suivant l’étude patronymique de Michel Sulpin sur la Gens Sulpicii Chapitre – Temps des Mérovingiens – Parfois le temps suspend son vol


La Cathédrale Saint-Martin de Mayence siège épiscopal – Une seconde Rome.


(*) Hagiographie : Ouvrage, Récit de la vie et du culte des saints.

Dans notre cas  Saint – Martin 

Fêté le 11 Novembre Et Saint – Sulpice Fêté le 17 Janvier une date ésotérique ○

Parfois le temps suspend son vol

A la recherche d’indices sur les traces du Saint-homme Martin du IVème siècle, il se trouve à l’ancienne Abbaye bénédictine Saint-Martin de Glandières à Longeville-lès-Saint Avold fondée par le Duc Quincé d’Aquitaine et d’Anjou Bodagiste en 587, sur un lieu sacré et consacré par Saint Martin de Tours, avec l’ajout d’un hôpital en 1215. ( CPAM Thionville Notre Dame de la Paix).


Saint Martin de Tours aussi nommé Martin le Miséricordieux (né à Sabaria (ou Savaria) Pannoniarum, auj. Szombathely dans l’actuelle Hongrie, en 316 ou en 317 † à Candes en 397) est un des principaux saints de la Chrétienté. Saint Martin est le patron de quatre lieux illustres : Tours, Mayence, Utrecht et Lucques. Sa vie nous est essentiellement connue par la Vie de Martin de Sulpice-Sévère.


L’Impact religieux de ces voyages en Sarre-Lor-Lux ne doit pas faire oublier l’apport économique de développement qu’ils suscitent parmi les populations rencontrées en apports aux traces romaines récentes.

VOIR EGLISE SAINT MARTIN de SARRALBE


VOIR MAINZ FEIERT SEINEM DOM




Centre Paroissial et Culturel Saint-Martin Asbl 2 R. Zinnen Antoine, 3597 Dudelange, Luxembourg


La Pax Romana a volée en éclat et les invasions Alamandes, Franques et autres donnent à la région un besoin spirituel, culturel et économique nouveau. En tant que fils de magistrat militaire, Martin suit son père au gré des affectations de garnison ; il est pour ainsi dire héréditairement lié à la carrière de son père, voué au culte de l'empereur considéré traditionnellement comme un dieu vivant. Ce père est irrité de voir son fils tourné vers une foi nouvelle : alors que l'âge légal de l’enrôlement est de 17 ans, il force son fils de 15 ans à entrer dans l’armée5. Il est probable que Martin ne s’est laissé convaincre que pour ne pas nuire à la position sociale de ses parents tant sa vocation chrétienne est puissante …


BEATI MARTINI

Le G.R.3, les chemins de saint Martin

Grande randonnée : le G.R.3, la « Loire à pied » Le G.R.3 suit le cours sauvage de la Loire sur près de 1250 kilomètres, de sa source au Mont Gerbier-de-Jonc (07) jusqu’à son embouchure, à La Baule (44). En Touraine, le sentier passe notamment à proximité des châteaux de Chinon, Azay-le-Rideau, Amboise et du Clos-Lucé. Il traverse également Tours, les vignobles et le parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. L’IGN propose à la vente une carte (n°903) de l’intégralité des G.R sur lequel figure le G.R 3. Des topoguides par région sont aussi disponibles : en Touraine, il s’agit des « Châteaux de la Loire à pied ». Pour plus d’information : Comité départemental de randonnée pédestre.


Les chemins de randonnée culturels « Martin de Tours » Figure emblématique de la région, l’ancien évêque de Tours (né en 316-mort en 397) est une sommité à travers l’Europe entière. De manière à marcher sur les traces de cet infatigable voyageur, trois sentiers de randonnée ont été créés au départ de la Touraine. Ils retracent trois épisodes marquants de la vie de Martin : son arrivée à Tours depuis le Poitou (« sentier de l’évêque de Tours » - de Ligugé à Tours, 236 km), son voyage à Trêves (« sentier du chemin de Trêves » - de Vendôme à Tours, 107 km) et la remontée de son corps, à sa mort, depuis Candes-Saint-Martin (sentier de l’été de la Saint Martin – Candes-Saint-Martin à Tours, 114km). Ces sentiers se prolongent ensuite dans toute l’Europe, vers de hauts lieux Martiniens. Toutes les infos sur : www.saintmartindetours.eu

les chemins de saint Martin en Sarre Lor Lux / Il faut savoir que je suis un Angevin venu à Metz pour les études à l’ENIM et resté en Lorraine…

Le Chemin de Trèves 1100 Km Ce chemin est lié à la vie de saint Martin évêque de Tours, fondateur de l'Abbaye de Marmoutier, évangélisateur des campagnes, et à ses diverses rencontres avec les empereurs à Trèves. Il commence à Tours et se termine à Vendôme. Les 138 km du parcours traversent des communes liées à des épisodes de l'histoire de saint Martin, à son culte ou à des légendes martiniennes. Pour le parcourir, il faut compter une semaine de marche. Il est balisé tout le long du parcours, de la gare TGV de Tours à la gare TGV de Vendôme.


HISTORIQUE Martin, devenu évêque de Tours malgré lui le 4 juillet 371, chercha à conserver son ancienne vie en fondant très rapidement une communauté monastique à trois kilomètres de Tours, l'Abbaye de Marmoutier, qui devint la deuxième Abbaye d'Occident. Saint Martin rayonna de Marmoutier dans toute la Touraine, où le paganisme régnait dans les campagnes. Il y fonda les six premières églises rurales. Ce chemin est historique par la présence de deux des églises fondées par saint Martin : Amboise et Saunay, et de l'Abbaye de Marmoutier. Il est légendaire par la traversée de Saint Martin-le-Beau, commune liée à la légende de la Subvention Enfin, sur ce chemin, de nombreuses églises sont dédiés à saint Martin. Ce chemin emprunte certaines parties de la Via Turonensis (Voie de Tours) sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Le succès de ce chemin ne doit pas faire oublier que le pèlerinage vers le tombeau de saint Martin, appelé "Gallicana Peregrinatio", antérieur à Saint-Jacques de Compostelle, qui connut son apogée au Xe siècle, était le troisième pèlerinage de la Chrétienté occidentale après Rome et Jérusalem.

Bien au-delà de son diocèse, saint Martin entreprit de longs voyages sur de grandes parties de ce chemin où sa parole, ses miracles et sa légendaire charité firent merveille : de Vendôme à Chartres, Paris, Metz, Luxembourg et Trèves. Les déplacements de saint Martin (carte extraite du manuel dhistoire de France de E. Billebault, Au temps de..., Editions de l'Ecole, Paris) Le 11 novembre, la Saint-Martin, fête si populaire autrefois est maintenant cachée par un autre anniversaire : celui de l'armistice de 1918. Chrysanthèmes et drapeaux tricolores ont presque fait totalement oublier le 13e apôtre, celui de la Gaule




Martin, le 13e apôtre

Martin est né en Hongrie en 336. A 15 ans, il entre dans l'armée romaine. En 354, à 18 ans, à la porte d'Amiens, il partage son manteau avec son épée pour en offrir la moitié à un pauvre. La nuit suivante, il voit le Christ portant le manteau partagé ! Il se fait baptiser, devient l'ami d'Hilaire, évêque de Tours. Et commence une prodigieuse carrière de voyageur. Il serait allé partout… Martin meurt le 8 novembre 397 enTouraine. Poitevins et Tourangeaux se disputent pour avoir sa dépouille. Le corps de Martin voyage en barque sur la Loire jusqu'à Tours. Sur son passage tout refleurit. Ainsi naît l'expression l'été de la Saint-Martin pour les beaux jours de novembre.

Aujourd'hui sa fête n'est plus le terme des baux ruraux. L'été indien se confond avec celui de la Saint-Martin. Pourtant Martin, celui de Tours, le grand, reste présent dans le pays. De Saint-Martin en Charente-Maritime, première de la liste à Saint-Martin-Vésubie en pays niçois, la dernière, 234 communes de France portent son nom.

Faisons le compte pour le Forez : Saint-Martin-d'Estreaux, Saint-Martin-la-Plaine,Saint-Martin-la-Sauveté, Saint-Martin-Lestra. Ajoutons encore deux villages, Saint-Martin-en-Coailleux absorbé par Saint-Chamond et Saint-Martin-de-Boisy, à Pouilly-les-Nonains, où se trouve un château de Jacques Cœur.

L'érudit Henry Gonnard (1834-1912) assis dans le fauteuil de saint Martin, Essertines-en-Châtelneuf, 9 août 1906.


3) QUELQUES TEXTES D’EVANGELISATION MARTINIENNE

Défi du pin abattu

Un autre jour, en un village qui n'est pas nommé par le biographe, Martin détruisit un temple très ancien et entreprit d'abattre un pin, proche du sanctuaire païen. Mais le desservant du lieu entouré de toute une foule de païens s'opposèrent à Martin, considérant comme un sacrilège d'abattre un arbre tenu pour sacré. Pourquoi un pin ? C'est l'arbre consacré à Cybèle. On peut penser que la scène s'est passée dans un sanctuaire gallo-romain de cette déesse. Avec sa patience habituelle, Martin leur expliqua qu'une souche n'avait rien de sacré, qu'ils devaient plutôt suivre le Dieu que lui-même servait et qu'il fallait couper cet arbre par ce qu'il était consacré à un démon Le plus hardi parmi la foule païenne dit alors : " si tu as quelque confiance en ce Dieu que tu adores, nous allons couper l'arbre, mais toi, il faudra que tu le reçoive dans sa chute. Et si ce Dieu que tu dis être le tien est avec toi, tu en réchapperas ". Sans hésiter, Martin relève le défi. Et comme le pin penchait d'un côté, on plaça Martin qu'on avait attaché, selon la volonté de la foule, à l'endroit où personne ne doutait que l'arbre allait tomber. On commença à couper le pin avec allégresse, en pensant qu'on serait bientôt débarrassé de ce Martin, cet empêcheur de paganiser en rond ! Déjà le pin vacillait et menaçait de s'abattre. A l'approche du danger, la foule s'écarta prudemment, contemplant à distance respectueuse le déroulement de ce duel insolite entre Cybèle et le Dieu de Martin. Les moines eux-mêmes étaient épouvantés, servant de repoussoirs, dans l'esprit du biographe, à la tranquille impassibilité de Martin qui, confiant dans le Seigneur, attendait intrépidement. Le pin craque, il va tomber, s'abattre sur l'évêque, quand celui-ci élève la main à la rencontre de l'arbre et lui oppose le signe de la croix, le signe du salut. Alors, le pin, comme repoussé en arrière, s'abat du côté opposé, de telle sorte qu'il faillit écraser les paysans qui se tenaient, croyaient-ils, en lieu sûr. Une clameur monte vers le ciel, la foule païenne est saisie d'étonnement admiratif, les moines pleurent de joie, et tous, à l'unisson, proclament le nom du Christ. Les païens demandent presque tous à devenir chrétiens. Martin parvient donc à convertir au Christ une foule de paysans réunis pour une cérémonie en l'honneur de Cybèle, la Grande Mère. Guérison de la jeune paralysée de Trèves Comme beaucoup de saints, Martin de Tours eut le charisme des guérisons. C'est l'un des dons spirituels particuliers énumérés par saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens : " Il y a ceux que Dieu a établis dans l'Eglise, premièrement comme apôtres, deuxièmement comme prophètes, troisièmement comme docteurs. Puis ce sont les miracles, puis les charismes de guérison, d'entraide, de direction, les diverses sortes de langues " ( 1Co. 12, 28 ). Ce charisme de guérison fait bien de Martin un digne successeur des apôtres. A Trèves, il guérit une jeune fille paralysée et aphasique depuis bien longtemps. Le père de la malade le supplie à genoux, en pleine église, probablement l'ancêtre de l'actuelle cathédrale de Trèves construite vers 326, remplie d'évêques, de se rendre auprès de sa. fille, de la bénir. Car, dit-il, j'ai foi que, par ton intercession, elle sera rendue à la santé. Pour commencer, Martin a recours à ses armes habituelles. Il se prosterne sur le sol et il prie. Puis, examinant la malade, il se fait donner de l'huile qu'il bénit et versa dans la bouche de la jeune fille. Aussitôt, celle-ci recouvre la parole et progressivement ses membres se raniment jusqu'au moment où, d'un pied assuré, elle se lève devant le peuple. Accomplie dans la capitale impériale des Gaules, cette guérison établit partout l'autorité de l'évêque de Tours, à la cour comme à la ville. La demande de guérison pour sa fille est adressée à Martin par le père en présence d'un nombre important d'évêques (... multisque aliis praesentibus episcopis), sans doute attirés à Trèves, du fond de la Gaule et de l'Espagne, comme l'évêque de Tours, par le procès d'un évêque espagnol accusé d'hérésie, Priscillien. Anathématisé par les conciles de Saragosse ( 380 ) et de Bordeaux (384 ), Priscillien fut condamné à mort par l'empereur usurpateur Maxime et exécuté à Trèves en 385, premier hérétique à périr sous les coups du bras séculier. Que lui reprochait-on ? Nous ne le savons pas au juste : du néo-gnosticisme ? de l'illuminisme ? une surenchère ascétique ? Ce qui est certain, c'est que l'enjeu était


important pour la sauvegarde de l'Orthodoxie de l'Eglise d'Espagne. C'est une bonne preuve de l'autorité de Martin au sein de l'épiscopat gaulois de cette époque. Nous savons que l'évêque de Tours fit au moins deux séjours dans la capitale impériale des Gaules : l'un au début de 386 ou dès la fin de 385, l'autre à l'automne de 386. Sulpice Sévère avait des liens familiaux avec la ville natale de saint Martin. En effet, sa belle-mère, Bassula, était domiciliée à Trèves. On peut raisonnablement penser que celle-ci était présente dans la cathédrale de Trèves au moment où le père de la malade supplie Martin de bien vouloir guérir sa fille. Et si elle ne s'y trouva pas, il est tout à fait probable qu'elle entendit parler de l'événement dans sa ville et informa son gendre. La documentation du biographe est sans doute ici de première main. A la même époque, l'esclave d'un certain Tetradius, un ancien proconsul, donc de haut rang, vivant peut-être en retraite dans l'un de ses domaines, était possédé d'un démon qui le torturait atrocement. Saint Martin donna l'ordre de faire amener le malade, mais il était impossible de l'approcher, tant il se jetait à belles dents sur ceux qui s'y essayaient. Tetradius supplia alors Martin de descendre lui-même jusqu'à la maison. Mais Martin refusa, car Tetradius était encore païen. Ce dernier promit de se faire chrétien si le démon était chassé de son jeune esclave. Alors, Martin accepta, imposa les mains sur le possédé et en expulsa l'esprit impur. C'est le geste rituel de l'exorcisme, que le prêtre orthodoxe utilise encore au cours de la célébration du catéchuménat. A cette vue, Tetradius eut foi dans le Christ et devint aussitôt catéchumène et reçut peu après le baptême. Il garda toujours une affection extraordinaire pour Martin. Dans la même ville, Martin entra chez un père de famille ou plutôt s'arrêta sur le seuil, disant qu'il voyait un affreux démon dans la cour de la demeure. Comme il lui intimait l'ordre de déguerpir, le démon se saisit du cuisinier du maître de maison, qui, lui, se trouvait à l'intérieur. Le malheureux entra en une violente crise de rage et se mit à déchirer à belles dents tous ceux qu'il trouvait sur son passage. Quel branle-bas, quelle panique parmi les esclaves et les habitants de la maison ! Martin s'élança au devant du furieux qui grondait, la bouche grande ouverte et lui enfonça les doigts jusqu'à la gorge en disant : " si tu as quelque pouvoir, dévore-les ". Alors le possédé, comme s'il avait reçu dans la gorge un fer incandescent, écarta les dents en se gardant de toucher les doigts de Martin. L'exorcisme est alors naïvement conçu comme l'expulsion d'un corps étranger par les voies naturelles (... fluxu ventris, c'est-à-dire : par un flux de ventre !). C'est la conclusion truculente tirée d'une très ancienne croyance, qui n'est pas de foi, pour nous, selon laquelle les démons pénètrent dans le corps humain par la nourriture, les fermentations intestinales étant considérées comme l'œuvre des démons et le signe de leur présence ! Ici l'hagiographie s'achève en folklore scatologique ! Il y eut encore la guérison d'un lépreux à Paris, que Martin baisa et bénit et qui fut aussitôt purifié entièrement de son mal. Il y eut aussi celle d'une jeune fille tuberculeuse à laquelle Martin fit remettre une lettre écrite de sa main. Au contact de la lettre la fièvre fut chassée et la jeune fille guérie. Son père, un certain Magnus Arborius, ancien préfet, voua sa fille à Dieu. Et ce fut Martin qui lui imposa l'habit des vierges et la consacra. Ce faisant, Arborius se conformait aux usages romains de toute-puissance du " pater familias ", tout autant qu'aux usages chrétiens contemporains. Sans doute fit-il le voyage d'Aquitaine à Tours pour y faire prendre le voile à sa fille des mains mêmes de Martin. Il y eut également la guérison de Paulin de Nole, le disciple chéri d'Ausone, qui perdait la vue, probablement à cause d'une cataracte plus ou moins douloureuse. Cela se passait peut-être à Vienne, près de Lyon. Les historiens de la Gaule connaissent bien l'extension considérable des maladies oculaires dans la population gallo-romaine. En effet, on a retrouvé sur le territoire de la Gaule romaine de nombreux cachets d'oculiste et de bâtons de collyre portant l'empreinte de ces cachets. Martin lui toucha l'œil avec un pinceau et lui rendit la santé. Dans le cas de cette guérison plus médicale que proprement miraculeuse, Martin opère comme un ophtalmologue gallo-romain, sans signation, sans prière, sans imposer les mains à Paulin. Enfin, Martin lui-même, qui avait fait une chute dans un escalier et en souffrait terriblement, vit disparaître miraculeusement son mal en une nuit. C'est, pourrait-on dire, le conte du guérisseur guéri. On songe au proverbe juif dont le Christ prête la mention malveillante à ses auditeurs de Nazareth. " Médecin, guéris-toi toi-même " (Luc 4, 23). Nous avons là un fïoretto qui achève d'idéaliser la figure de saint Martin, évêque Tours, le thaumaturge.


Le festin chez l'empereur Maxime, à la cour de Trèves Saint Martin fit à Trèves deux séjours, à l'occasion de l'affaire Priscillien [évêque espagnol accusé d'hérésie, anathématisé par les conciles de Saragosse (380 ) et de Bordeaux (385), condamné à mort par Maxime et exécuté à Trèves en 385], en 385-386 et en 386-387. Invité à sa table plusieurs fois par l'empereur, l'évêque de Tours eut l'audace inouïe, à cette époque, de refuser ces invitations que les évêques courtisans, ses contemporains, s'empressaient d'accepter. Mais pour comprendre l'intransigeance et la fermeté de saint Martin face à cet empereur, nous devons dire quelques mots de ce Maxime. En 383, l'empereur Gratien, fils de Valentinien 1er , et qui, depuis 378, est en rapports étroits et amicaux avec saint Ambroise de Milan, est assassiné sur l'ordre de Maxime qui usurpe ainsi le pouvoir impérial et s'empare des Gaules à l'été 387, tandis que l'Italie et ses dépendances restent aux mains de Valentinien II, frère de Gratien, un enfant de douze ans, que dirigent sa mère, l'arienne Justine, et son premier ministre, le païen Bauton. A Trèves, Maxime, pour faire oublier l'illégitimité de son pouvoir, se montre aussi zélé catholique ou orthodoxe (ces deux épithètes n'ont pas, à cette époque, et pour longtemps encore, le sens confessionnel qu'elles ont de nos jours. A l'époque de saint Martin, elles s'opposent à arien et à tout adjectif qualifiant une hérésie en rupture de communion avec l'Eglise une : montaniste, apollinariste, etc) que le prince qu'il a fait assassiner. Il s'est fait baptiser en Bretagne à la veille de son usurpation. Cela ne lui évite pas d'être excommunié par saint Ambroise qui lui reproche de soutenir l'évêque Itace et ses partisans. Maxime finira par être tué par les soldats de Théodose. Saint Martin motivait donc son refus, humiliant pour Maxime, de dîner avec lui, par le fait que Maxime était un usurpateur et qu'il était coupable de la mort de Gratien. Cependant, il finit par se rendre à la cour. Mais ce fut pour humilier à nouveau l'empereur, en présence des plus hauts dignitaires de la cour, du préfet, du consul, des autres évêques, de Marcellin, le frère de Maxime, ainsi que de son oncle. En effet, nous dit Sulpice Sévère, " vers le milieu du repas, selon l'usage, un serveur présenta une large coupe au souverain. Lui, donne l'ordre de la remettre plutôt au très saint évêque, car son attente et son ambition étaient de recevoir cette coupe de sa main. Mais Martin, après avoir fini de boire, tendit la coupe au prêtre qui l'accompagnait, jugeant sans doute que nul n'était plus digne de boire le premier après lui, et qu'il aliènerait sa liberté s'il faisait passer avant un prêtre soit le souverain en personne, soit les personnages les plus proches du souverain ". On peut dire que saint Martin était de la même race épiscopale que le grand Basile de Césarée qui, au préfet Modestus envoyé par l'empereur pro-arien Valens pour menacer Basile de la confiscation des biens et de l'exil et lui arracher une déclaration signée de son adhésion à l'arianisme, avait répondu sur un tel ton que Modestus avait dit à l'archevêque de Césarée : " Personne, jusqu'à ce jour, ne m'a tenu pareil langage et avec tant de liberté ". Et Basile avait eu le dernier mot en lançant au préfet cette réplique admirable : " Peut-être n'es-tu jamais tombé sur un évêque ! " L'évêque de Tours était aussi de la race épiscopale d'Ambroise de Milan qui, avant d'en arriver à excommunier Maxime, n'avait pas craint d'entrer en conflit avec ses officiers qui prétendaient mettre la main sur un trésor confié par une veuve à l'évêque de Pavie : ce dernier, conseillé par saint Ambroise, s'opposa à cette confiscation au nom des droits de l'Eglise et des pauvres. Et l'on sait dans quelles circonstances Ambroise imposa une pénitence publique à l'empereur Théodose qui, pour réprimer une révolte de la ville de Thessalonique, avait décidé un massacre général de la population. Saint Martin rappela donc à Maxime les droits imprescriptibles des évêques et des prêtres et il lui prédit les malheurs qui l'attendaient. A ce même Maxime, écrit Sulpice Sévère, " Martin prédit longtemps à l'avance que, s'il se rendait en Italie, où il comptait aller porter la guerre contre l'empereur Valentinien, il devait savoir qu'il serait sans doute vainqueur au début de son offensive, mais qu'il périrait peu après ". De fait, si Maxime commença par mettre en déroute Valentinien II, environ un an après, il finit par être vaincu par Théodose, sous les murs d'Aquilée où il paya l'assassinat de Gratien. Cet épisode du festin à la cour de Trèves est à l'origine du fait que, dans la France des siècles passés, saint Martin était considéré comme le patron des buveurs.


Le pèlerinage de Sulpice Sévère à Marmoutier Sulpice Sévère, le futur biographe de notre saint et son contemporain, qui connaît la réputation de l'évêque de Tours dans toute la Gaule, décide un beau jour d'effectuer le pèlerinage de Bordeaux à Tours, à l'époque, sans chemin de fer ni routes goudronnées, c'était un long voyage afin de faire la connaissance de saint Martin : un disciple séduit par l'idéal ascétique vient prendre les conseils d'un maître et entendre son enseignement. Sans doute saint Martin a-t-il reçu Sulpice Sévère au monastère de Marmoutier plutôt qu'à Tours, après 390. Le biographe de l'évêque de Tours a gardé un souvenir inoubliable de l'accueil plein d'humilité et de bonté que lui réserva saint Martin. " L'on ne saurait croire avec quelle humilité, avec quelle bonté il m'accueillit alors : il se félicitait à l'extrême et se réjouissait dans le Seigneur de ce que nous l'eussions estimé assez pour que le désir de le rencontrer nous eût, fait entreprendre ce lointain voyage. Misérable que je suis, j 'ose à peine l'avouer, quand il daigna me faire partager son saint repas, c'est lui qui nous lava les pieds... Nous n'eûmes pas le courage de nous y opposer ou d'y contredire : son autorité avait sur moi une telle emprise que j 'aurais considéré comme un sacrilège de ne point le laisser faire ". L'accueil que Martin réserve au pèlerin bordelais, ce sont, transposés en Occident, les rites de l'hospitalité monastique, tels qu'ils étaient pratiqués dans les communautés égyptiennes. En effet, par Cassien, nous savons que, chaque dimanche soir, dans les monastères orientaux, les moines qui venaient d'assumer leur tour de service hebdomadaire achevaient celui-ci en lavant les pieds de leurs frères. D'autre part, il est bien, évident que le biographe de saint Martin a songé au geste accompli par Jésus, le soir du Jeudi saint, dans l'intimité de la dernière cène.


Et saint Martin, pour sa part, adresse au Christ cette prière :

" c'est un lourd combat que nous menons, Seigneur, en te servant dans ce corps ; en voilà assez des batailles que j 'ai livrées jusqu'à ce jour. Mais si tu m'enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer d'y accomplir la même tâche, je ne me dérobe point et je n'invoquerai point les défaillances de l'âge. Je remplirai fidèlement la mission que tu me confies. Tant que tu m'en donneras l'ordre toi-même, je servirai sous tes enseignes. Et bien que le souhait d'un vieillard soit de recevoir son congé, sa tâche terminée, mon courage demeure pourtant victorieux des ans et ne sait point céder à la vieillesse. Mais si désormais tu épargnes mon grand âge, c'est un bien pour moi que ta volonté, Seigneur ? Quant à ceux-ci, pour qui je crains, tu les garderas toi-même ".

Marie Borrély in "Orthodoxes à Marseille"






Prière à saint Martin Bienheureux

Martin, nous venons à toi Soldat de Dieu, apôtre du Christ, témoin de son Evangile et pasteur de son Eglise. Nous te prions : Tu étais présent à Dieu dans le grand silence des nuits solitaires. Donne-nous de lui rester fidèles dans la foi et la prière. Catéchumène, tu donnas au mendiant la moitié de ton manteau, aide-nous à partager avec nos frères. A travers champs et bois, tu as défié le démon et détruit ses idoles. Prends-nous en ta garde et protège-nous du mal. Au soir de ta vie, tu n'as point refusé le poids des jours et des travaux. Fais que nous soyons dociles à la volonté du Père. Au ciel de gloire, tu jouis de ton repos dans la maison de Dieu. Mets en nos coeurs le désir de te rejoindre et de connaître près de toi la joie de l'éternité bienheureuse.


Cardinal Jean Honoré, archevêque de Tours .


Recherches actuelles :

Sulpin Michel Sulpin 91. SULPIN est une déformation ou un diminutif du prénom Sulpice. C’est un nom de baptême Latin : Sulpicius 23 Apr 10 »

Sulpin Michel Sulpin 20"Les Sulpicii descendent de Tros, d’Enée et de Zeus lui-même.Devant cette Sarre rouge sang,ondulée de vaguelettes d’or, un poisson saute, 17 Apr 10 Unfavorite Reply Delete

Sulpin Michel Sulpin

Voir Site: http://sites.google.com/site/lagenssulpiciimichelsulpin/Enée-La Gens Sulpicia-Patriciens de Rome- SULPICIA Galba - Les SULPIN Le vrai Saint Sulpice :

'BEATI PETRUS SULPINUS est l'un de mes ancêtres.' Mes recherches patronymiques m'y mènent tout droit, lui même avait des documents sur Béati Sulpicii né en 570 à Vatan, d'origine gallo-romaine. Sulpice travaillait à soigner les mendiants, les indigents, sans-domiciles et prisonniers d'invasions barbares... Monseigneur Saint OUTRILLE reconnu les mérites de SULPICE et le nomma Archidiacre à 42 ans. Il continua a assister les pauvres et pris la direction de la cathédrale de Bourges. Prêtre en 618, il est appelé par CLOTAIRE II, et devînt aumônier des armées franques. En 624,SULPICE est appelé à devenir évèque de Bourges : SULPICE le PIEUX mort le 17 Janvier 647 et gît à Notre Dame de la Nef à Bourges. Saint SULPICE, le prénom Sulpice impose au patronyme à prendre le diminutif de Sulpin, en Latin Sulpicus se transforme en Sulpinus ... d'ou Béati Petrus Sulpinus ... des villages portent le nom de Saint Sulpin.

La mort de Saint Sulpice reste gravée dans les esprits l'église Saint Sulpice de Paris , liée à Saint Flour et Rennes-le-Château lui est dédiée. Le corps de Sainte Roseline aurait-il transité par Bazas, de 1329 à 1614 on le croît perdu. En 1398, Béati Pétrus la mentionnerait-il pas dans ses écrits des archanges?

Autres monuments du règne de Dagobert. Je cherche l'endroit du gisant de Petrus Sulpinus sur Toulouse-Bazas-SaintFlour

Textes de Croisades : Deux Phioles du Saint-Sauveurs

Les Croisades : Gallefroy et Sulpin en terres saintes : récit de Mme Félicie d'Aysac " Henri Godefroid était ' disert', renommé par son éloquence et docteur en théologie. C'est à lui qu'était due la notice détaillée sur le Saint Voult de Lusques qu'on lisait dans la basiliquesurrne grande table de marbre apposée contre un pilier de la chapelle Saint-Hippolyte. Ce Vout (Vultus), image mystérieuse et prétendue véritable du crucifix, offerte par la reine Blanche d'Evreux, seconde femme de Philippe de Valois, était appendu dans cette chapelle; La notice résumait l'histoire merveilleuse de cette image; on pouvait y voir: Comment elle fut commencée par Saint Nicodème et que l'ange y apposa la représentation de Nostre Sauveur après le naturel miraculeusement : aussy, comme elle fut trouvée sous un rocher en la Terre Sainte par les vénérables évesques Sulpin et Gallefroy, environnée de lampes ardentes, avec deux phioles pleines du précieux sang d'iceluy Seigneur et Rédempteur: pareillement comme elle fut reçue miraculeusement par Jean évêque de Lucques ..."