Discussion:Nathan Zach

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Un article de presse critique l'idéologie de ce poéte.[modifier le code]

Un article de presse critique la pensée et l'idéologie de ce poéte. Discutons de cet article de presse, pour voir si on peux en tirer un rajout sur l'article, dans la critique du poéte. Source: http://lettresdisrael.over-blog.com/article-ces-ecrivains-israeliens-en-quete-de-gloire-qui-crachent-sur-leur-etat-et-sur-leur-peuple-d-eidar-58429459.html

"Ces écrivains israéliens en quête de gloire qui crachent sur leur Etat et sur leur peuple, D. Eidar"

[Le phénomène n'est pas nouveau. Il est même consubstantiel à la littérature israélienne, traversée dès ses débuts par des courants nihilistes, antisionistes et autodestructeurs, comme l'ont démontré notamment les travaux d'Hillel Weiss. L'article de Dror Eidar, publié dans les colonnes d'Israel Hayom ce matin, aborde ce phénomène à l'occasion des propos scandaleux du poète Nathan Zach, qui vient de déclarer qu'il serait "prêt à se joindre à une prochaine flottille en direction de Gaza". Il ne faut pas s'émouvoir des propos de Nathan Zach. Les insultes qu'il a proférées constituent, de manière honteuse, une carte de visite internationale permanente. Si vous ne crachez pas sur Israël et que vous ne vomissez pas comme un ivrogne sur ses symboles nationaux, vous n'êtes pas considéré comme un artiste digne des salons européens. Et de fait, si Nathan Zach n'avait pas rejoint depuis des années la caravane mondiale anti-israélienne, il n'aurait pas obtenu la reconnaissance de la communauté internationale et ses prix [Nathan Zach vient de recevoir deux prix de poésie prestigieux, le Prix Napoli et le Prix Aquila (2010) N.d.T.].

Durant toute sa carrière littéraire de poète, Zach est demeuré dans l'ombre du poète Nathan Alterman, qui le dépasse de beaucoup. Zach a tiré profit de sa "révolte" contre Alterman **. Cette révolte a pris des formes poétiques et philosophiques, mais les années écoulées et les interviews accordées au habitants des grottes levantines *** ont révélé une vérité profonde : la révolte contre Alterman était aussi et surtout politique… Car Alterman n'était pas seulement un poète incomparablement plus grand et plus profond que Zach et sa coterie, mais aussi un Juif chaleureux et un sioniste fidèle. Les lignes écrites par Alterman, il y a plusieurs décennies, expliquant que la seule manière de triompher de notre peuple consiste à intoxiquer sa conscience nationale, sont aussi vraies au sujet du dernier spectacle, à vomir, donné par Nathan Zach.

Voici la machination de Satan contre le peuple Juif, selon le poème qu'Alterman a laissé après sa mort, comme son ultime testament. "J'émousserai son intelligence et il oubliera que c'est lui qui a raison". N'est-ce pas ce qui est arrivé à Zach, dont la conscience juive et israélienne s'est quelque peu dissoute, et qui est devenu (volontairement, il faut le préciser) prisonnier d'un universalisme falsifié, qui n'accepte l'existence d'Israël qu'à ses propres conditions ? Voyez comment Zach a transformé, dans son narratif et celui de ses amis, la position d'assiégé, pour l'attribuer à ceux qui nous assassinent et souhaitent notre disparition : il est prêt à rejoindre une nouvelle flottille de haine vers Gaza, et qu'Israël aille au diable ! […]

Ce n'est pas seulement Nathan Zach : toute une coterie d'écrivains, de poètes et d'artistes tente depuis plusieurs décennies de nous convaincre que l'Etat d'Israël est un Etat prédateur et un monstre, pour que nous acceptions enfin notre suicide collectif ; et si ce n'est pas sur le champ de bataille, alors sur celui de la diplomatie.

Certes, il ne fait pas de doute que les positions anti-israéliennes radicales de Nathan Zach lui vaudront une gloire éphémère supplémentaire parmi nos ennemis. Mais il n'est pas certain que la culture hébraïque se souviendra de lui dans une génération.

Notes

  • Titre original :"Et tout cela pour gagner la sympathie du monde", article paru le 6/10/2010 dans le quotidien Israel Hayom. Dror Eidar est maître de conférences à l’Université Bar Ilan, spécialiste de littérature hébraïque.
    • Nathan Alterman (1910-1970), poète, auteur dramatique et traducteur israélien, l’un des créateurs les plus importants de la littérature hébraïque du 20ème siècle. Prix d’Israël en 1958. [Voir l'excellent article publié par le site Un echo d'Israël].
      • Allusion à une récente polémique suscitée par des propos de Nathan Zach (natif d'Allemagne) contre les Juifs sépharades et orientaux ("levantins"). Zach avait opposé les Juifs ashkénazes, venant de la "culture la plus élevée, celle de l'Europe occidentale", aux Juifs orientaux "venus des grottes"."


Garfy (discuter) 20 février 2017 à 22:55 (CET)[répondre]