Discussion:Lancelot ou le Chevalier de la charrette/À faire

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Première partie du livre : Les captifs, le Défi et l'enlèvement[modifier le code]

Pendant des festivités royaume de Logres, un étrange chevalier vient annoncer qu'il a fait captifs des chevaliers, des dames et des demoiselles de la maison d'Arthur. A la suite d'une réflexion difficile, il est décidé d'échanger la reine contre ces captifs, et que celle-ci sera protégée par un chevalier courageux. C'est le Sénéchal Keu qui va prendre cette responsabilité, bien que la reine l'ait implorée à genoux de ne pas le faire. Le roi, sous les conseil de Gauvain, décide de rattraper Keu mais il est déjà trop tard : il ne reste que le cheval du Sénéchal et des traces de sang. Tout ce premier chapitre interroge sur l'idée de défi et également sur le jeu d'honneur vis à vis des promesses : Arthur demande à Keu de rester à ses cotés en échange de ce qu'il souhaite : et il fait le vœu de partir, ce à quoi Arthur est obligé d'accepter. « La revendication du Sénéchal est inspirée par l'orgueil, l'outrecuidance et la déraison » DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 30. Chrétien semble aussi évoquer un état de fait de la société féodale : apparemment, il n'est pas de coutume qu'un Sénéchal quitte une cour, même si la mission est noble. Cela sort des canons de la structure sociétale chevaleresque. Son rôle est à la cour : « Sénéchal, ne rompez pas avec votre coutume et rester à la cour » DE TROYES Chrétien, Le Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 29, et non au cœur de quêtes chevaleresques. Cette question du défi est particulièrement importante, signifiant que tous ne peuvent y parvenir : d'ailleurs Keu, en fin de chapitre, a échoué dans sa quête, sorte de morale visant à rappeler que les responsabilités de Sénéchal ne peuvent se cumuler à d'autres : on retrouve bien l'ordre hiérarchique féodal. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 12:27 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Quatrième Partie : La demoiselle du carrefour.[modifier le code]

On assiste ici à une structure plus classique du conte arthurien, tel que dans Yvain le Chevalier au Lion, où des choix vont se mettre au travers du chemin des chevaliers. Quand Yvain doit choisir entre protéger un village ou revoir sa femme, Gauvain et Lancelot font face à une dame qui leur soumet deux périls, le Pont dans l'Eau et le Pont de l'Epée, pour arriver jusqu'au château de Baudemagus, là où se cache le ravisseur de la reine, Méléagant. La caractéristique principale de cette partie est la vision Christique du chevalier : les deux se mettent au service de la demoiselle leur donnant les renseignements qu'ils cherchent avant d'obtenir ce qu'ils désirent : « je me mettrai à votre service aussitôt qu'il vous plaira »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 41. Là n'est pas question d'amour mais bel et bien d'obtenir des indications : « Ne me cachez pas la vérité »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 41. Finalement, les deux chevalier prennent chacun un chemin vers un pont après s'être "mutellement recommandés à Dieu". --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 16:19 (CEST)[répondre]

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Seconde Partie du livre : Le chevalier à la charrette[modifier le code]

Alors que Gauvain part à la poursuite de Guenièvre, il rencontre sur son chemin un chevalier au cheval harassé par la fatigue. Ce chevalier, Lancelot, demande à Gauvain un autre cheval. Gauvain accepte et Lancelot s'élance aussitôt. Plus loin, Gauvain trouve des trace de combat, le destrier mort et Lancelot à pied auprès d'un nain et d'une charrette. Lancelot accepte un étrange marché, visant à accepter de se faire conduire en charrette par le nain jusqu'au prochain château. Il s'agit de l'un des plus grands déshonneurs chevaleresques : non seulement les chevaliers félons sont menés ainsi, « cette unique charrette était commune aux félons » DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 34, mais il s'agit au-delà de cela d'une vision symbolique du chevalier privé de son destrier. Il s'agissait d'animaux très coûteux, et qui formaient l'un des emblèmes de la noblesse féodale : la charrette est donc la privation de la noblesse, de l'honneur chevaleresque. D'ailleurs, Chrétien dans tout un paragraphe fait opposition entre « Raison » et « Amour » qui opposent deux vertus chevaleresques des plus importantes : l'Honneur et l'Amour courtois. Néanmoins, c'est de la passion qui anime Lancelot au-delà de l'amour, surpassant sa Raison et donc, son honneur chevaleresque. Enfin, le personnage du nain constitue l'opposé de la chevalerie : il est à pieds, petit, sans élégance et fourbe. Lancelot se rabaisse donc, dans tous les sens du terme, au niveau de ce nain.--Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 15:29 (CEST)

Ouvrages de référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 34

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Troisième Partie du Livre : Épreuve dans un château[modifier le code]

Gauvain et Lancelot arrivent dans un château où ils sont accueillis froidement, notamment à la suite de l'épisode de Lancelot et de la charrette. On leur présente trois lits, dont un encore plus luxueux mais que seul un chevalier digne mérite. Lancelot décide de s'y coucher et la nuit s'ensuit une épreuve où une lance enflammée l'effleure et embrase les couvertures. Néanmoins, Lancelot éteint le feu et se recouche. Symbole même du courage chevaleresque, cet épisode présente Lancelot comme un personnage téméraire et intrépide « rien ne le convainquit à déserter le lit »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 39. C'est le fait d'aller jusqu'au bout de l'épreuve qui lui donne la possibilité de la réussir. Chrétien ici essaie simplement de présenter l'un des traits chevaleresques, le courage. L'épisode se termine au moment ou Lancelot manque de tomber d'une fenêtre du château en voyant la reine en contrebas et où il est rattrapé par Gauvain : Lancelot est prêt à se laisser mourrir par amour, ce que lui repproche Gauvain : "C'est bien à tort que vous haïssez votre vie".--Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 15:41 (CEST)

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Cinquième Partie : Le Gardien du Guet[modifier le code]

Lancelot se dirige vers son objectif pensif et rêveur, perdu dans son amour « De son esprit, chaque être est effacé, hormis un seul, pour lequel il oublie le reste du monde »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, page 43. Il n'entend alors pas un chevalier qui lui interdit le passage d'un guet. Lancelot est désarçonné et s'étonne de l'attaque du chevalier. Par punition, Lancelot le serre fort, si bien que le gardien lui demande un combat d'égal à égal Lancelot gagne et la dame du carrefour revient, usant de la faveur qu'elle à accordée lors de la quatrième partie pour que le chevalier soit épargnée. Elle fait également jurer à Lancelot de ne pas tuer le prochain chevalier qu'il croisera. Ici, c'est le pardon qui est traité au court de cet épisode, ainsi que l'amour de Lancelot qui le rend inarrêtable « mais son vainqueur sans répit le pourchasse »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, page 46. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 16:19 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980,

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Sixième partie : L'épreuve de chasteté[modifier le code]

Finalement, Lancelot arrive à un château où la damoiselle en charge de ces lieu lui promet l'hospitalité en échange du partage de la couche de celle-ci. Lancelot est gêné mais contraint à accepter. La damoiselle prépare une mise en scène, ses hommes faisant semblant de la violer. Après maintes hésitations, Lancelot s'élance et la « sauve ». Elle l'emmène ensuite à un lit mais Lancelot s'empêche d'être tenté. Admirative, la damoiselle indique à Lancelot qu'elle l'accompagnera où qu'il aille, le considérant comme un chevalier hors pair. Ici c'est la vertu du bel Amour qui est mis en louange par Chrétien, où il explique qu'un chevalier doit se contenter de son unique amour. Ce passage est une sorte de modèle où nombre de chevalier au XIIème siècle, se livraient à des viols. D'ailleurs, la damoiselle semble indiquer l'arriver d'un nouveau type de chevalier, plus nobles « Depuis que j'ai connu un chevalier, aucun ne m'a paru valoir le tiers d'un denier angevin, hors celui-ci »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 55. Lancelot est une exception et un modèle à suivre. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 18:39 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Septième partie : le peigne de la reine[modifier le code]

Alors qu'il voyage avec la demoiselle, Lancelot trouve un peigne. La damoiselle lui fais promettre de lui donner le peigne, ce qu'il fait. Finalement, il s'avère qu'il s'agit du peigne de la reine, avec ses cheveux dessus. Lancelot tombe alors dans un état de faiblesse tel que la damoiselle ne préfère rien lui dire. Il décide de prendre les cheveux de la reine sur son coeur. L'amour de Lancelot est implacable, tant et si bien qu'il en place presque son amour au dessus de sa foi « il dédaigne aussi bien Saint Martin et Saint Jacques »DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, page 60. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 18:02 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Huitième partie : Un prétendant à la damoiselle[modifier le code]

Tandis que Lancelot et la damoiselle font route, ils croisent un chevalier amoureux, mais pour lesquels sentiments ne sont pas réciproques. La damoiselle demande donc à Lancelot de la protéger. Lancelot provoque en duel le prétendant mais le père de ce dernier le contraint à ne rien faire, voyant en Lancelot un futur héros. Alors Lancelot, par sa défense du faible et son courage chevaleresque réussit à surmonter la honte qui le suivait suite à l'épisode de la charrette « Celui qui monta sur la charrette s'est acquis en ce jour un honneur étonnant » DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 68. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 18:16 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Neuvième partie : le cimetière prophétique[modifier le code]

Lancelot se rend jusqu'à un cimetière où il y voit les noms des futurs chevaliers qui décèderont. Sur une tombe est inscrit une sorte de prophétie : « Celui qui lèvera cette pierre à lui seul sera libérateur des humains prisonniers dans la terre d'exil d'où ne sort aucun d'eux » DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charrette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980, Page 70 . Il s'agit ici d'un genre de mise en abyme, où Chrétien par cette prophétie indique la destinée incroyable de Lancelot. Ce dernier s'obstine a cacher son nom et par son exploit, le prétendant et son père de l'épisode précédent consentent à laisser Lancelot poursuivre sa route. Ce passage par la mort est une annonce de la fin des légendes (cf FOURRIER Anthime) que Lancelot est contraint d'observer. --Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 18:29 (CEST)[répondre]


Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960

Dixième Partie : L'hospitalité du Vavasseur[modifier le code]

Le chevalier à la charrette arrive chez un vavasseur qui l’accueille et qui lui signale que tous les habitants du pays de Gorre sont contraint d'y rester. Le vavasseur indique également à Lancelot qu'il devra passer par un chemin étroit, le Chemin de Pierre et le Pont de l'Epée s'il veut arriver prestement, choix que fera Lancelot. Ce passage est une éloge à l'hospitalité et à l'ardeur du chevalier : le chevalier doit choisir la voie la plus difficile pour montrer sa vaillance. Lancelot part alors avec deux des fils et affronte un chevalier à l'entrée qui lui reproche l'épisode de la charette. A la suite d'un rapide combat, Lancelot est triomphant, sous les yeux ébahis des deux fils.--Jean-hubert girard (discuter) 4 mai 2016 à 18:39 (CEST)[répondre]

Ouvrages de Référence

CROSS T.P, NITZE W.A, Lancelot and Guenevere, Chicago, 1930

DE TROYES Chrétien, Le chevalier à la charette, édition Honoré Champion, Traduction et analyse de Jean Frappier, Paris, 1980,

FOURRIER Anthime, le courant réaliste dans le roman courtois en France au Moyen Age, 1960