Discussion:Jean Ybarnégaray

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Violation de droit d'auteur[modifier le code]

Né en 1883 dans les Basses-Pyrénées, Jean Ybarnegaray s’inscrit au barreau de Saint-Palais, puis à celui de Royan après avoir fait ses études de droit. Tenté par la politique, il est élu député de Mauléon en 1914 et siège parmi les députés non-inscrits, mais les idées qu’il défend sont celles de l’extrême droite nationaliste et catholique. Mobilisé en 1914, il est blessé et revient de la guerre lieutenant avec six citations. A partir de 1917, il ne cesse d’interpeller le gouvernement sur la conduite de la guerre, trop énergique à ses yeux. De la même manière, en juin 1919, il critique le traité de Versailles, le considérant comme une faute grave et constatant avec dépit que la France n’a pas voulu ou pas pu mettre vraiment l’Allemagne en position de vaincue. En 1919 et en 1924, il est élu député des Basses-Pyrénées sur les listes du Bloc national et s’inscrit au groupe de l’Entente républicaine qui regroupe le noyau dur de la droite du Bloc national puis à celui de l’Union républicaine démocratique qui lui succède. Son attitude politique est celle d’une très violente critique de la République parlementaire et Ybarnegaray figure dans les groupes d’extrême-droite qui entendent agir dans la rue pour imposer un pouvoir fort. En 1924, après la victoire du Cartel des gauches, il adhère aux Jeunesses patriotes de Pierre Taittinger, dont il devient l’in des vice-présidents et participe avec celles-ci à l’agitation qu’elles entretiennent contre la nouvelle majorité. Il est à la Chambre des députés l’un des porte-parole les plus agressifs de l’extrême-droite antiparlementaire, dénonçant sans relâche la politique étrangère de conciliation de Briand, critiquant sans nuances la SDN et la sécurité collective, ne cessant d’insister sur le danger allemand, au point d’être traité par Marius Moutet de « semeur de panique ». En même temps, il attaque avec violence la gauche lorsqu’elle est au pouvoir, se déchaînant en 1926 contre la présence de Malvy au ministère L’heure de gloire d’Ybarnegaray, régulièrement réélu à Mauléon en 1928, 1932, 1936, vient dans les années 1930. L’accession au pouvoir d’Hitler nourrit sa haine systématique contre l’Allemagne et sa critique de toute politique de caractère pacifiste. L’Affaire Stavisky lui fournit l’occasion de se déchaîner contre le gouvernement et, dès le 12 janvier 1934, il interpelle celui-ci sur le scandale, proposant une commission d’enquête que le président du Conseil, Camille Chautemps, à la maladresse de refuser. Le 6 février 1934, Ybarnegaray interpelle de nouveau le gouvernement Daladier qui vient d’être formé et qui tient la tribune en attendant que l’émeute se développe sur la place de la Concorde. A cette date, Ybarnegaray s’est éloigné des Jeunesses patriotes dont le 6 février est le chant de cygne pour se rapprocher du groupe qui lui paraît porter les espoirs de l’extrême-droite ligueuse, les Croix-de-Feu du colonel de La Rocque dont il apparaît comme le représentant au Parlement. En cette qualité, à un moment où la pression des radicaux sur le gouvernement Laval se fait pressante pour obtenir la dissolution des ligues, Ybarnegaray propose le désarmement des ligues le 5 décembre 1935. En fait, son but est d’obtenir le vote d’une mesure limitée et difficile à contrôler afin d’échapper à une suppression radicale. On en a la preuve avec les protestations violentes qu’il émet contre les décrets Salengro de juin 1936 prononçant la dissolution des ligues. Membre du Parti social français fondé par le colonel de La Rocque après la dissolution des Croix-de-Feu, il combat avec sa violence coutumière le Front populaire, l’attaquant notamment après la mort d’un adhérent du PSF à Clichy en mars 1937. Anticommuniste avant tout, ce nationaliste approuve les accords de Munich et demande au gouvernement de reconnaître l’Espagne franquiste, protestant contre le refuge accordé par la France aux républicains espagnols qui fuient la victoire de Franco. En janvier 1940, il proteste contre la présence des députés communistes dans la salle des séances de la Chambre et obtient leur expulsion. Ce représentant symbolique de l’extrême-droite connaît l’apogée de sa carrière politique au moment de la défaite française de 1940. Dans la tentative de semi-union nationale que Paul Reynaud tente de mettre en place au moment de l’attaque allemande, Ybarnegaray est nommé ministre d’Etat le 10 mai 1940. Le maréchal Pétain, devenu président du Conseil le 16 juin 1940, conserve cet homme d’extrême-droite dans son gouvernement avec le portefeuille de ministre des Anciens combattants et de la Famille française. Le 10 juillet 1940, il vote les plains pouvoir au maréchal Pétain. C’est la fin de sa carrière politique. Ybarnegaray ne figurant plus dans le gouvernement remanié le 12 juillet. Sa carrière illustre paradoxalement le destin du nationalisme français, conduit à tenter sans grand succès d’ébranler la République durant l’essentiel de son existence et qui ne parvient à se réaliser lorsque la défaite du pays entraîne celle du régime qu’il déteste.

...est un copié-collé de http://troisieme-republique.over-blog.com/article-1344893.html YoLeArno 15 mars 2006 à 10:43 (CET)[répondre]


Où est la violation du droit d'auteur ??
dans la présentation de l'homme (3.25 lignes)
d'autant plus que le texte que vous citez est donné en référence pour complément d'informations !!
(l'Assemblée Nationale et la Fédération internationale de Pelote Basque violent aussi votre droit d'auteur)
En ce qui vous concerne n'avez vous pas plagiez ceci: http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1889-1940/Lettre_Y/Pages%20de%20Y.pdf
et par ailleurs vous avez pas remarqué Ybarnegaray fut ministre jusqu'en Septembre 1940: http://lionelcoutinot.club.fr/occupation/gouv.html ou là: http://www.guerre-mondiale.org/Chronologie/chantiers.htm