Discussion:Irrigation par jarre

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Pourquoi on ne parle pas du nom oya (olla), ailleurs que dans les liens, et pas dans le corps de l'article?

Il n'a jamais été dit que tous les articles de Wikipédia étaient complets. Si vous avez des sources, n'hésitez pas à compléter.--ɄΓDO‾CЬWTH? 3 avril 2018 à 07:52 (CEST)[répondre]

Qui a écrit cet article dithyrambique pour une technique désuète et sujette au colmatage ?[modifier le code]

Cet article ignore les problèmes notoires de colmatage des systèmes de jarre et des produits en céramiques.

En effet depuis des décennies ce problème est connu au point que la norme ISO déconseille les matériaux poreux trop sujets au développement des micro-organisme et au bouchage.

"The materials shall, insofar as possible, not support the growth of algae and bacteria" norme ISO 9261 section 7.3

Or la céramique est une éponge très accueillante pour les algues et micro-organismes.

Dans nos tests le débit s'est réduit de 40 à 70 % en 45 jours avec une eau non filtrée.

Une pellicule de biofilm vert s'est créé.

De plus les références à des études semblent peu fiables car elle suggèrent que l'arrosage par suintement adapterait le débit au besoins en eau et à l'Evapotranspiration.

Or c'est exactement l'inverse que j'ai personnellement mesuré avec des mesures d'évapotranspiration et des mesures de débit.

Avec des cônes poreux, le débit des premiers jours pluvieux étaient supérieurs aux débits mesuré les jours ensoleillés suivants.

C'est une réponse à l'inverse de l'évapotranspiration croissante mesurée.

Et absolument toutes les études montrent des courbes décroissants de jour en jour.

Or la météo est variable avec des cycles d'ET parfois croissants et parfois décroissants.

Le cycle horaire est aussi très variable entre le jour et la nuit. Cette différence jour - nuit n'apparait pas dans les tests des jarres alors que l'ET est très différente.

Comme avec les mesures sur des systèmes poreux on ne constate jamais de cycles croissant il y a un problème...

J'ai regardé les études cités et elles testent des jarres dans des "sauna" humides en variant la température. Il n'y a bizarrement pas de contact avec le sol ( ce qui crée des biofilms) ni de mesure d'évapotranspiration mais seulement d'évaporation. Et même dans ces tests, les débits indiquées diminuent de jours en jour à température constante...

Au jardin la température du sol ne varie jamais rapidement avec la météo du jour ni entre le jour et la nuit.


La fragilité des poteries, le coût 5 à 10 fois plus cher, le coût énergétique de fabrication, la grande variabilité des débits initiaux, le colmatage rapide et l'absence de moyen de contrôle de débit par l'utilisateur rendent très peu crédible les éventuelles économies d'eau.

En fait le débit de ces appareils est très aléatoire par l'absence de contrôle de la fabrication au départ ( facilement +- 20% ce qui est pire que mauvais selon les normes) et le débit diminue systématiquement ensuite sans contrôle possible par l'utilisateur ce qui ne correspond pas du tout au cycle de besoin en eau des cultures ( augmentation - plateau - décroissance) .

Avec les systèmes poreux le débit est toujours maximal au début et tant pis pour la croissance de la plante qui recevra de moins en moins d'eau de jours en jour par un suintement décroissant.


Qui a fait un calcul de débit résultant et une mesure réelle sur plusieurs mois avec l'effet du colmatage ?


Bref cet article est peu fiable et veut constamment publiciser cette méthode comme s'il avait été écrit par un vendeur de produit plutôt qu'un scientifique.


Donc question : qui est "Pauline Samain" la personne qui a créé cette page en décembre 2017 ?


Est-ce vrai que l'université de Montpélier Sup Agro et l'INRA s'intéresse aux poteries d'arrosage ?

Est-ce que l'inra cautionne ces affirmations ?


Dans sa version originale créée en 2017 par Pauline Samain (?) disponible par l'historique on peut lire:

"A noter, une entreprise française s'est créée autour de cette idée en 2014 et commercialise maintenant dans tout le pays. A sa suite, des Universités (Montpellier SupAgro) et Centre de recherche français (INRA) s'y intéresseraient.

1. oyas-environnement

2. De l'eau pour le maraichage, GRET

3. Daniel Hillel, La petite irrigation en zone aride, 1997, FAO

4. Murata

5. David Bainbridge


Eco-caribou (discuter) 25 novembre 2023 à 12:53 (CET)[répondre]

Je comprends vos inquiétudes concernant le colmatage, la fiabilité des études et le contrôle du débit, mais je pense qu’il y a méprise, car la norme ISO 9261:2004 concerne les distributeurs (goutteur, dispositif raccordé à une rampe d'arrosage et destiné à décharger l'eau sous forme de gouttes ou d'écoulement continu à des débits ne dépassant pas 24 l/h sauf au cours de la purge) et tuyaux-distributeurs.
La norme ISO 9261:2004 s’applique donc aux tuyaux-distributeurs, distributeurs et tuyaux d'égouttage, tuyaux flexibles, et les tubes et aux unités de distribution avec ou sans régulation de pression et avec des débits ne dépassant pas 24 l/h par sortie, ainsi qu'aux raccords utilisés pour raccorder les tuyaux-distributeurs, les tuyaux flexibles et les tubes. Elle n'est pas applicable aux tuyaux poreux (tuyaux qui sont poreux sur toute leur longueur), et ne traite pas non plus de la performance des tuyaux vis-à-vis du colmatage.
D’autre part, la section 7.3 « Matériaux » indique bien « The materials shall, insofar as possible, not support the growth of algae and bacteria. The parts that are exposed to light shall be opaque and protected against UV degradation », ce qui se traduit par :
« Les matériaux ne doivent, dans la mesure du possible, pas favoriser la croissance d'algues et de bactéries. Les pièces qui sont exposé à la lumière doit être opaque et protégé contre la dégradation par les UV »
… c’est donc l’opacité des pièces exposées à la lumière qui est l’alternative proposée dans cette section (il s’agit ici de l’arrosage par ce type de tuyaux distributeurs).
Vous indiquez « Dans nos tests le débit s'est réduit de 40 à 70 % en 45 jours avec une eau non filtrée.  Une pellicule de biofilm vert s'est créé. ». Ce biofilm vert démontre un développement d’algues sous l’action de la lumière, ce qui possible en l’absence de couvercle (la norme ISO que vous citez indique pourtant, dans le point 7.3 que vous citez, que l’obscurité est une solution préconisée. Il convient de refaire ces tests et de préciser les conditions d’expérience (nombre d’oyas testées, turbidité de l’eau utilisée, charge bactérienne initiale en faisant un dénombrement sur PCA par esemple), T°, taux d’humidité, apport en eau extérieur à l’oya (si en extérieur), présence ou absence de plante, test à l’air ou en pleine terre, etc …)
Vous indiquez « les références à des études semblent peu fiables car elle suggèrent que l'arrosage par suintement adapterait le débit au besoins en eau et à l'Evapotranspiration.
Or c'est exactement l'inverse que j'ai personnellement mesuré avec des mesures d'évapotranspiration et des mesures de débit. Avec des cônes poreux, le débit des premiers jours pluvieux étaient supérieurs aux débits mesuré les jours ensoleillés suivants. C'est une réponse à l'inverse de l'évapotranspiration croissante mesurée. »
Votre expérience est très intéressante en effet. Cela suggère que l’eau à l’intérieur de l’oya sortirait plus vite les jours de pluie par rapport aux jours ensoleillés. C’est très étonnant car j’ai constaté l’inverse. Peut-être que la type de terre pourrait expliquer cela ?
Etude ?
Vous indique « Et absolument toutes les études montrent des courbes décroissants de jour en jour. ». Sans prétendre avoir lu toutes les études, je vous confirme que le flux hydrique baisse au fur et à mesure que l’oya se vide (ce qui est tout à fait logique).
Vous écrivez ensuite : « Or la météo est variable avec des cycles d'ET parfois croissants et parfois décroissants. Le cycle horaire est aussi très variable entre le jour et la nuit. Cette différence jour - nuit n'apparait pas dans les tests des jarres alors que l'ET est très différente. Comme avec les mesures sur des systèmes poreux on ne constate jamais de cycles croissant il y a un problème... ». Pourriez-vous reformuler car je ne comprends pas.
Dans tous les cas, si on test des oyas en pleine nature, il est évident que le jour et la nuit sont prises en compte (le test ne se fait pas sur une seule journée) : donc je ne comprends pas votre remarque.
Vous indiquez ensuite : « J'ai regardé les études cités et elles testent des jarres dans des "sauna" humides en variant la température. Il n'y a bizarrement pas de contact avec le sol ( ce qui crée des biofilms) ni de mesure d'évapotranspiration mais seulement d'évaporation. Et même dans ces tests, les débits indiquées diminuent de jours en jour à température constante...Au jardin la température du sol ne varie jamais rapidement avec la météo du jour ni entre le jour et la nuit. »
Je pense que je comprends mieux maintenant : lorsque vous parlez de biofim, c’est entre la terre et l’oya (et non dans l’oya). Il ne s’agit pas de mousse ?
Et je suis tout à fait d’accord avec vous : si une étude est faite « hors sol », alors cela n’a pas de sens. Et encore une fois, il n’est pas étonnant que le flux diminue au fur et à mesure que l’oya se vide (cela conforte mes propose plus haut).
D’autre part, j’ai également fait ce type de test « hors-sol » et ai pu constater que l’eau ne sortait quasiment pas (il faut une percolation, permise par la terre en contact avec la paroi de l’oya, pour que l’eau soit « aspirée » vers la terre). De quelles études parlez-vous ?
J’ajoute même à votre propos que cet article cite beaucoup d’études sans pour autant en donner les conclusions (ce qui présente peu d’intérêt au final).
Vous indiquez ensuite : « La fragilité des poteries, le coût 5 à 10 fois plus cher, le coût énergétique de fabrication, la grande variabilité des débits initiaux, le colmatage rapide et l'absence de moyen de contrôle de débit par l'utilisateur rendent très peu crédible les éventuelles économies d'eau. En fait le débit de ces appareils est très aléatoire par l'absence de contrôle de la fabrication au départ ( facilement +- 20% ce qui est pire que mauvais selon les normes) et le débit diminue systématiquement ensuite sans contrôle possible par l'utilisateur ce qui ne correspond pas du tout au cycle de besoin en eau des cultures ( augmentation - plateau - décroissance) . Avec les systèmes poreux le débit est toujours maximal au début et tant pis pour la croissance de la plante qui recevra de moins en moins d'eau de jours en jour par un suintement décroissant. Qui a fait un calcul de débit résultant et une mesure réelle sur plusieurs mois avec l'effet du colmatage ? »
Les poteries sont fragiles en effet (fragiles au gel et pour cela il faut mettre de la paille dessus l’hiver ou les retirer : c’est ainsi que font les jardiniers qui les utilisent ; ou fragiles si on tape dessus).
Le coût n’est pas négligeable (vous indiquez un facteur de 5 à dix … par rapport à quoi ?). Ce prix est un frein en effet, et représente un investissement sur plusieurs années (mes oyas commencent à avoir de l’âge et fonctionnent encore très bien). Ce coût est lié au coût énergétique, qui n’est pas négligeable en effet, et beaucoup moins lié au matériau, qui eux sont naturels.
Vous avez tout à fait raison d’indiquer que les procédures de fabrication (bien connues des potiers) sont primordiales pour obtenir une oya avec la bonne porosité. Par contre les « +/- 20% que vos indiquez fait référence à quel paramètre ? D’où sort ce chiffre ? Ce n’est pas clair). Ensuite, chacun peut ouvrir le couvercle pour voir le niveau baisse (tout simplement. Pourquoi compliquer ? Qu’attendez-vous de plus ?)
Pour les calculs : je suppose que c’est les élèves ingénieurs de l’école de l'Institut Agro Montpellier.
Vous écrivez aussi : «Bref cet article est peu fiable et veut constamment publiciser cette méthode comme s'il avait été écrit par un vendeur de produit plutôt qu'un scientifique. Donc question : qui est "Pauline Samain" la personne qui a créé cette page en décembre 2017 ? Est-ce vrai que l'université de Montpélier Sup Agro et l'INRA s'intéresse aux poteries d'arrosage ? Est-ce que l'inra cautionne ces affirmations ? »
Pour la méthode, je suis totalement d’accord avec vous : cet article est mal écrit ! et peu scientifique (hormis l’impression que donne les nombreuses, très nombreuses citations en fin d’articles … à tel point que cela suggère que l’auteur ne les a pas tous lus)
Je vous confirme que l’école d’ingénieur de Montpellier a bien travaillé sur les oyas (vous pouvez les appeler, ou consulter leur site internet : https://supagro.fr/memoires-pei/extranet/2017_PEI_31.pdf), ayant moi-même rencontrer un proche d’un de ces élèves. Je ne travaille pas pour le commanditaire de cette étude, je connais bien les méthodes de travail des ingénieurs agronomes.
Enfin, la dernière citation de « Pauline Samain » est plutôt publicitaire qu’autre chose en effet.
J'espère que nos échanges resteront fructueux et reste disponible pour répondre à vos autres interrogations et doutes.
Nb: ce je j'écris, c'est en fonction de ma propre expérience.
Bien à vous, et très cordialement
Un jardinier ! 2A02:8428:7EA6:BA01:A015:7844:789:898B (discuter) 25 février 2024 à 14:24 (CET)[répondre]