Discussion:Henri Bouley

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Cet article sur Henri BOULEY est d'une magnifique concision pour un homme qui a tant produit. Toutefois, je corrige quelques erreurs qui sont colportées depuis des années sur l'histoire de sa famille bourguignonne et je rends hommage à son père, Jean-François qui a fait état de très supérieures qualités humaine, morale et surtout scientifique.
Neumann fait bien remarquer qu'Henri BOULEY n'était pas à proprement parler un chercheur ni même un scientifique. Son attachement à la non contagion de la morve, son charisme et la terreur/respect qu'il inspirait à tous a entraîné l'ensemble des vétérinaires dans cette erreur pourtant dénoncée par certains autres maréchaux et vétérinaires avant qu'il ne fasse son "coming-out" de pasteurien fanatique.
Jean François Bouley, fils d'un simple maréchal a fait de très brillantes études à Alfort, a créé le recueil de médecine vétérinaire. A 35 ans, il était nommé membre de l'Académie de Médecine. Il a le premier décrit et expliqué la claudication intermittente chez le cheval, 27 ans avant que le grand Charcot ne publie à partir du travail de Jean-François Bouley, la même chose chez l'Homme. La bibliographie de Jean-François BOULEY est impressionnante : Pas moins de 55 articles, notices, rapports, communications portant sur la Médecine et la chirurgie vétérinaire, mais aussi sur le droit et la jurisprudence.
C'est à son soutien sans faille et à la mobilisation de tout son réseau social qu'Henri Bouley, par ailleurs assez imbu de lui-même et dilettante doit son remarquable succès professionnel et social, remplaçant en particulier son père comme rédacteur en chef du Recueil de médecine vétérinaire, puis à son siège de l'Académie de Médecine.

Charles HONNORAT,
Médecin Généraliste, ex-Professeur Associé de Médecine Générale
Arrière-arrière petit fils d'Henri Bouley, vétérinaire, Petit-fils de André Meuriot, psychiatre parisien
Adresse courrielle : charles.honnorat@gmail.com
Arbre généalogique référencé

Ce commentaire est extrêmement intéressant, surtout venant d'un descendant du "Grand Bouley". Il mérite d'être repris dans le texte pour insister un peu plus sur le fait qu'Henri Bouley fut un "héritier" et pour motiver la création d'un article consacré à son père.--Roland Darré (discuter) 25 juillet 2014 à 22:38 (CEST)[répondre]