Discussion:Georges Duboudin

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Parachutage à Blyes le 28 mars ou 28 mai ?[modifier le code]

Bonjour, Vous êtes donc sur de la date du parachutage ? Différentes sources mentionnent le 28 mai pour Blyes (et le terrain d'Anse dans le Rhône pour le 1er et 2 juin 42). D'où ma remarque sur le site. Je vous mets les références ci-dessous.

Cordialement --Elter (discuter) 8 octobre 2014 à 09:53 (CEST)[répondre]


Dans son livre "le Franc-Tireur" (1977), Dominique Veillon page 137 écrit : "le 1er parachutage destiné à Alain a lieu le 28 mai 1942 à proximité de Port Galland dans l'Ain. L'opération se déroule avec le concours de Franc Tireur qui met à la disposition de l'Anglais une voiture, celle du docteur Vansteenberghe, et du personnel (Claeys, Wertheimer, J. Mingat, capitaine Billon) pour réceptionner les envois. Tout se passe très bien et Alain favorablement impressionné par l'efficacité du groupe promet à Jean-Pierre (Lévy) son concours ultérieur et surtout des armes. (témoignage de JP Lévy, confirmé par un entretien du 3 mars 1977).

Dans son ouvrage "mémoire d'un Franc-tireur", de 2000, page 80, JP Lévy indique mai 1942 à Blyes.

Sur le site http://vieillestiges.voila.net/soe.htm

Le premier a lieu à Blyes (Ain) près de Lagnieu, le 28 mai 1942, à destination du mouvement Coq Enchainé. Il sera suivi de celui d'Anse (Rhône), dans la nuit du 1er au 2 juin, mais qui a tourné au fiasco. Le suivant se déroule avec succès sur la commune de Montverdun (Loire), près de Feurs, et son contenu sera distribué aux mouvements Coq Enchainé et à Franc Tireur. D'autres parachutages eurent lieu, au cours de l'été 1942, sur la commune de Taluyers, à proximité de Mornant. La plaine de l'Ain, près du confluent de l'Ain avec le Rhône, facile à repérer de nuit par un avion, fut choisie. Plusieurs locations de villas furent effectuées par Marcel CLAES, dont une à Blyes. Dans cette dernière, Marcel, aidé de son frère Maurice, creusa une fosse pour le camouflage des armes et du matériel contenu dans les containers. Dans la soirée du 28 mai 1942, la BBC diffusa en langue française le message 'Nicolas dit salut aux vivants' annonçant le parachutage dans la nuit du 28 au 29. Ce message fut répété à 21 h 30 pour confirmation, et l'équipe de réception se rendit sur place en vélo ou avec la voiture du médecin. L'équipe de réception était composée : Capitaine Claudius BILLON, Georges DUBOURDIN alias ALAIN, Marcel CLAES, Louis PRADEL, Georges PEZANT, Docteur VANSTEENBERGHE alias Michel,BERTHIER alias Martin, des étudiants en médecine Jean MINGAT et Jean WERTHEIMER Deux containers furent largués par avion, vers 2 heures du matin. A l'aide de la voiture du Docteur VANSTEENBERGHE ceux-ci sont provisoirement camouflés à Blyes. Puis chez Napoléon BULLUKIAN, entrepreneur, en attendant que Marcel CLAES, Paul BLACHERE et Jean TERISSE transportent le matériel et les armes à Lyon, et les mettent à la disposition de Louis DEGOUTTE

Une cérémonie anniversaire fut organisée, le 23 décembre 1945, à Blyes.

Georges DUBOURDIN, Marcel CLAES et sa petite équipe de réception attendent un parachutage, dans la nuit du 1er au 2 juin 1942, sur un terrain au nord d'Anse (entre Villefranche sur Saône et Lyon). Sont parachutés, vers 2 heures du matin : deux containers et deux hommes, Bob SHEPPARD alias Patrice, instructeur en armement et Robert BOITEUX alias Nicolas, conseiller technique d'ALAIN. Mais le largage a lieu trop haut et trop loin du point prévu et le vent qui souffle du nord cette nuit-là pousse les parachutes jusqu'à l'agglomération d'Anse. Deux containers de matériel s'accrochent dans les arbres au bord de l'Azergues. Robert BOITEUX arrive au sol et peut, sans être remarqué, se cacher dans un fossé. Il gagne tranquillement Lyon, dans l'après-midi, en autocar. Bob SHEPPARD, lui, tombe sur le toit d'une petite maison voisine de la gendarmerie du village et son parachute pend, en bannière, à la structure métallique qui maintient les fils électriques. Deux gendarmes qui sortent, l'auraient bien laissé partir, mais Madame CHARPY, propriétaire de la maison, affolée, appelle la gendarmerie , et l'adjudant qui commande la brigade ne peut pas ne pas intervenir. Robert SHEPPARD est arrêté et emprisonné à Montluc, puis à Saint Paul. Après plusieurs mois d'internement, il réussit à s'évader.

Sur le site du musée de la résistance http://www.museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=3943&popin=true

Lucien Bonnet, dit Dunoir L'activité résistante de ce jeune intellectuel lyonnais débute dans un groupe proche des francs-maçons qui fonde le journal le Coq enchaîné ; puis Lucien Bonnet entre dans le mouvement Libération. Il est de ceux qui établissent le contact avec le chef du service britannique SOE (Special Operations Executive), Maurice Buckmaster, avant le parachutage de Blyes, le 28 mai 1942.

Pierre TILLET dans sa Tentative de reconstitution de l’historique des infiltrations d’agents en France de 1940 à 1945 (Parachutages, atterrissages et débarquements) indique : 1 juin 1942 Anse en Beaujolais (Rhône), France MRD Foot SOE in France RAF 138 log SOE F Major Robert Boiteux alias Nicholas alias Spruce & Robert Sheppard alias Patrice alias Palm Spruce / Palm RAF 138 Sqn Halifax (F/L Walczak) Robert Sheppard atterri sur toit gendarmerie et fait prisonnier

La date du 28 mars 1942 pour le parachutage de Blyes figure dans deux ouvrages de l’historien Marcel Ruby (La Résistance à Lyon, vol. 1, p. 318 et La Guerre secrète, les Réseaux Buckmaster p. 101), ainsi que dans le livre de Vincent Nouzille, L'Espionne Virginia Hall, une Américaine dans la guerre, p. 165), mais aucun ne cite sa source primaire sur ce point. Fabrice Dury (discuter) 8 octobre 2014 à 11:21 (CEST)[répondre]