Discussion:Complexe hollandais

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Faute d'explications plus détaillée et de propositions, ce bandeau sera supprimé sous peu. --Powermonger·(kongossa) 19 mai 2006 à 12:33 (CEST)[répondre]

Je te proposes d'en discuter avant. Que pense tu des arguments avancés ? Il faudrait avoir l'avis d'autres contributeurs. HDDTZUZDSQ 19 mai 2006 à 12:43 (CEST)[répondre]


Je m'étonne que cet article ne soit pas classé en histoire : il s'agit d'un sujet connu des historiens, lesquels investissent tous les champs de l'activité humaine, économie comprise. Je ne suis par ailleurs pas sûr que le sujet intéresse encore beaucoup d'économistes. De surcroît, il convient de faire un sort à ce qui environne toujours le sujet : l'idée que tout ce qui touche au cartiérisme et au complexe hollandais relève d'une pensée droitière libérale. Certes, les conclusions de Marseille sur cette question sont compatibles aussi bien avec le point de vue d'un parlementaire français de droite conservatrice qui croit sincèrement aux aspects selon lui "positifs" de la colonisation qu'avec un parlementaire de droite libérale qui soulignera combien la colonisation était peu rentable (cela dépend pour qui voir plus bas). Elles ne s'opposent pourtant pas davantage à une sensibilité de gauche cultivant la mémoire de l'anticolonialisme même chez ceux qui dénoncent volontiers dans la colonisation un volumineux catalogue d'abominations. Marseille part de deux affirmations qui fondent la problématique de sa thèse. 1. L'impérialisme est-il le stade suprême du capitalisme comme l'affirmait Lénine en 1916 (ou Rosa Luxembourg) ? 2. Cartier, qui est de droite, préfère payer pour la Corrèze que pour le Zambèze (qui n'est d'ailleurs pas colonie française mais c'est pour faire une rime riche). La colonisation a t-elle été coûteuse pour la métropole ? Il ne s'agit donc pas d'émettre un point de vue complaisant sur la colonisation mais de faire un bilan comptable de son coût financier, des bénéfices engendrés et de son impact sur le capitalisme de la métropole coloniale. On fait donc à gauche et à droite un faux procès à Marseille sur cette question. A droite, les imbéciles qui n'ont pas lu sa thèse croient qu'il s'agit d'une apologie de la colonisation. A gauche les imbéciles qui n'ont pas lu sa thèse croient aussi qu'il s'agit d'une apologie dans la mesure où avancer que la colonisation fut coûteuse financièrement reviendrait à nier son coût humain. Or, il n'en est rien. Il n'aborde pas la question des Droits de l'homme dans sa thèse parce qu'elle n'est pas son sujet d'étude. Par ailleurs, Marseille souligne bien en citant les travaux des Catherine Coquery-Vidrovitch, le problème du financement des colonies. De nombreux documents (ceux de la Chambre notamment) montrent qu'avant la seconde guerre mondiale, les colonies, c'est à dire les "indigènes" contribuent largement au financement de la fameuse mise en valeur. L'investissement est public au sens où c'est la Colonie, en tant que collectivité, qui finance les routes. Or les ressources sont essentiellement tirées de la fiscalité douanière (droits d'entrée et de sortie des produits commercialisés) et des impôts auxquels on soumet les "indigènes". Pour ce qui est du contribuable français de la métropole coloniale, il met fort peu les mains au porte-monnaie et chaque projet colonial est présenté avec de nombreuses précautions destinées à ne pas l'effrayer. Sarraut explique très bien cela dans son projet de développement/ mise en valeur par la suite. La France de 1920 n'a pas les moyens de financer la mise en valeur. Elle attend les réparations allemandes mais "l'Allemagne ne paie pas". Le Franc est par ailleurs très mal en point. On fait donc appel à l'emprunt et c'est le parlement qui l'autorise avec l'idée que les colonies pourront aider à relever la France. Certains emprunts sont même réalisés entre colonies (cf. dans le Pacifique). Pour ce qui est de la rente coloniale, elle est juteuse puisque l'investissement public (au sens local c'est à dire sur le budget quasi-autofinancé de la colonie concernée et non sur celui de la métropole coloniale) permet aux entreprises privées de tirer tout bénéfice de la réalisation des infrastructures de transport facilitant l'acheminement des matières premières. Pour ce qui est de l'après guerre, le développement du Welfare state et la volonté politique de développer les colonies permet de changer la donne en posant la question de leur financement public, c'est à dire par le contribuable métropolitain. Est-ce à dire que tout le capitalisme français a profité de la colonisation ? Que nenni. Marseille montre bien que les entreprises françaises les plus obsolètes et/ou les moins compétitives bénéficient de la béquille coloniale qui leur offre un marché colonial réservé et les dispense de tenir compte des cours mondiaux. Or, les branches les plus modernes préféreraient trouver des matières premières moins chères à l'étranger alors que les produits coloniaux bénéficient d'un marché réservé en France. Par ailleurs, l'existence de marchés réservés colonies/métropoles impliquent que les autres pays taxent les produits français, ce qui nuit aux entreprises les plus compétitives. Pour ces dernières, la colonisation est donc un boulet.


Il y a donc des capitalismes et non un capitalisme. Pour certains, la colonisation est une béquille, pour d'autres, c'est un boulet, et ce indépendamment de l'impact de la colonisation sur les colonisés. Par ailleurs, Marseille montre que l'essentiel des bénéfices sont réalisés à une époque où on se soucie peu de la colonisation : avant la première guerre mondiale. A cette époque les gouverneurs coloniaux sont encore des têtes brûlés parties à l'aventure. Après la Grande guerre et le temps des tirailleurs, on commence à parler de mise en valeur. Les colonies passent pour être en mesure de sauver la France de la crise des années trente. Elles retardent en tout cas le déclin de certaines filières obsolètes comme le textile cotonnier. C'est à ce moment justement que les Français sont en phase avec leur empire alors que des capitaines d'industries commencent à contester le système colonial qui les bride. On voit à ce moment qu'il existe un conflit entre administration (coloniale locale ou ministérielle centrale) et intérêts des capitalismes. D'une part à propos de la main d'œuvre indigène que les compagnies locales se plaignent de ne pouvoir exploiter davantage en raison des empiètements d'une administration qui a peur des révoltes coloniales susceptibles de remettre en cause "l'œuvre de civilisation" et plus prosaïquement, la carrière du gouverneur. A cela j'ajouterai à la thèse de Marseille d'autres conflits d'intérêts entre coloniaux et métropolitains : plants de vigne arrachés en Algérie parce qu'ils concurrencent le vin du Languedoc, contingentement des rhums en 1922 par suite de concurrence avec les liqueurs (mais aussi avec les vins du Languedoc comme le montrent les affrontements à la Chambre), contingentement des sucres en 1934 parce qu'ils concurrencent les betteraviers picards, nordistes ou champenois. Que l'homme africain souffre (entre autres) des morts du chemin de fer Congo-océan est une chose indéniable qui touche la sensibilité de tout humain digne de ce nom. Que l'exploitation des colonies ne représentent pas forcement l'intérêt de tous en métropole en est une autre et les deux ne sont pas incompatibles. L'histoire n'est pas affaire de point de vue mais de faits. Marseille relève d'ailleurs en comparaison que la récupération de l'Alsace-Lorraine n'est pas une bonne affaire pour la France. Cela se traduit d'ailleurs par l'art. 468 du traité de Versailles qui prévoit pour plusieurs années l'entrée en franchise en Allemagne des produits alsaciens-mosellans sur la base des quantités d'avant-guerre, lorsque les trois départements étaient allemands. La récupération de Metz et Strasbourg pose en effet un problème de concurrence à l'industrie textile dans une Europe où l'on perçoit encore des taxes douanières.

Je ne comprends pas ce que je lis ci dessous. La règle d'or de la colonisation française depuis 1901 est l'autonomie financière des colonies. Chaque colonie finance ses propres équipements. Or, il se trouve que ces équipements rentabilisent...les investissements privés des sociétés exploitant les matières premières via les infrastructures de transports : routes, voies ferrées, wharfs, etc. Toute initiative aux colonies est présentée devant les Chambres avec les précautions d'usage destinées à rassurer le député et son électeur, à savoir, cela ne coûtera rien au contribuable. Avant la seconde guerre mondiale, les budgets des colonies sont alimentées par la fiscalité indirecte (taxes d'entrées et de sortie) et impôts auxquels on soumet les "indigènes". Ce sont donc ces derniers qui financent leur propre colonisation. L'idée selon laquelle, le contribuable français a mis la main à la poche pour construire routes, hôpitaux et écoles est largement fondée sur une croyance erronée. Quant les Français commencent à s'intéresser après la première guerre mondiale, au monde coloniale, l'un des arguments pour les y intéresser est que cela ne coûte rien au contribuable. C'est le budget de la colonie qui représente ce qu'on appelle investissement public.


Avertissement au lecteur[modifier le code]

Merci de consulter l'historique et ne pas tenir compte de cet article. Il est porteur d'un point de vue complaisant sur la colonisation, et n'est pas représentatif de Wikipédia. HDDTZUZDSQ 14 juin 2006 à 18:07 (CEST)[répondre]

L'article est peut-être POV... mais ton analyse est totalement fausse. Je te signale, que dire que la colonisation appauvrie les colonisateurs est tout sauf un argument colonialiste... c'est le meilleur contre la colonisation.--Aliesin 14 juin 2006 à 18:53 (CEST)[répondre]
Je me suis peut-être mal exprimé: Dire que la colonisation coûte du fric au colonisateur est bien un point de vue qui permet de déduire que c'est bénéfique pour les pays colonisés. Mais ce n'est pas l'important, l'important c'est que je pense (comme toi ?) que l'article est POV actuellement, vu que les affirmations sont péremptoires et non attribuées. HDDTZUZDSQ 14 juin 2006 à 18:59 (CEST)[répondre]
Ah bon ? Qui a dit que la colonisation n'avait rien couté au colonisateur ? --Powermonger·(kongossa) 14 juin 2006 à 19:19 (CEST)[répondre]
Personne. :-) HDDTZUZDSQ 14 juin 2006 à 19:35 (CEST)[répondre]
HDD tu fais tes propres interpretations mercantilistes. Dire que la colonisation coute aux métropoles ne signifie absolument pas que cela rapporte aux pays colonisés (c'est un autre débat qui ne concerne pas l'article présent). Sinon si j'ai dit que l'article était peut-être POV, c'est simplement parce que je l'ai pas lu.--Aliesin 21 juin 2006 à 14:27 (CEST)[répondre]
Donc lis-le et pose le bandeau éventuellement. HDDTZUZDSQ 21 juin 2006 à 14:33 (CEST)[répondre]