Discussion:Commission d'enquête citoyenne sur l'implication de la France au Rwanda

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Désaccord de neutralité[modifier le code]

A propos du "Cabinet noir du FPR en France" : Les accusations de Péan sont gratuites et absolument indémontrables, puisqu'il s'appuie sur des mensonges, des témoignages déformés, des racontars et une paranoïa savamment planifiée des services français et bien réelle des génocidaires du Hutu Power pour la justifier. Il fait dire ce qu'il veut à n'importe qui, y compris à des transfuges du FPR qui sont survalorisés dans leur trajectoire personnelle. Le livre de Péan est un pamphlet négationniste et en aucune manière un livre scientifique. Pour un livre qui prétend être d'investigation, il n'a par exemple pas d'index, pas de bibliographie, ses sources sont floues, ses témoins souvent contestables et contestés et la plupart de ses titres de chapitres, sont à caractère polémique et sectaires, à l'image de son titre. C'est de la guerre psychologique pure et dure. Il ne peut constituer une référence historique, seulement une référence idéologique sur la voix de son maitre : l'Etat major français de François Mitterrand et ceux qui tournent autour, comme par exemple des salariés de l'Elysée de 1990 à maintenant, dont certain sont devenus ministres. Ces accusations diffamatoires ne peuvent être prises pour références pour définir la commission d'enquête citoyenne. C'est de la propagande. Des agents français essayent de diluer la responsabilité des autorités françaises à cause des procédures judiciaires en cours et éventuellement futures pour déterminer au plan juridique le degré exacte de ces responsabilités imprescriptibles. C'est le fruit de cette commission, d'où cette propagande de disqualification intéressée pour gens crédules. Le caractère négationniste du livre se comprend nettement quand on a une idée précise du degré de complicité des autorités françaises dans le génocide des Tutsi au Rwanda. Péan table sur l'ignorance de la majorité des français à ce sujet, ignorance qui est savamment entretenue par certains journalistes des grands quotidiens et des médias. Emmanuel Cattier, membre du "cabinet noir du FPR en France", commissaire de la Commission d'enquête citoyenne et rapporteur de l'opération Turquoise, dont j'ai rédigé le chapitre correspondant dans le rapport de la CEC.--Mutima 3 février 2006 à 22:27 (CET)[répondre]

Petit comique, va ! Rien qu'avec les témoignages des gens qui ont gravité autour de Survie et du FPR, il y a de quoi constituer un faisceau accablant de preuves contre Survie, étant bien entendu qu'aucun témoin cité par M. Péan n'a retiré un mot de ce qu'il avait dit depuis la parution du livre. Sinon, il n'y a pas de bibliographie, ce qui est un peu regrettable, mais des notes infrapaginales de références bibliographiques, ce qui compense. Quant à l'index, Noir Chirac de François-Xavier Verschaves n'en comporte pas non plus, si je ne m'abuse. Comme quoi... Lucrèce 3 février 2006 à 23:09 (CET)
Oui c'est dommage pour l'index de Noir Chirac. Mais par contre il y a une bibliographie de deux pages et d'abondantes notes (18 pages exactement et en petits caractères), organisées comme un index, mais par chapitre, plus des notes de bas de page. Même Péan est cité par Verschave. Verschave était visiblement moins sectaire que Péan. Le plus intéressant dans Péan, c'est ce dont il ne parle pas. Les silences de Péan méritent une exégèse. Désolé de faire rire jaune... ceux qui voient des "Khmers noirs" au Rwanda qui combattaient de pauvres "prétendus" génocidaires "déplacés" et poursuivis par les féroces ennemis de la France. Et le vrai génocide dans tout cela ? Non pas celui dont les services français et les génocidaires disaient qu'il risquait d'arriver, évocation de la terreur pour manipuler les foules, mais celui qui s'est réellement déroulé et dont Mitterrand pensait "qu'il s'inscrit dans une logique de guerre" ? --Mutima 4 février 2006 à 21:31 (CET)-[répondre]
Critiques émises contre la commission
j'ai déplacé la partie anciennement intitulé "une officine FPR" après la présentation des conclusions de l'enquete. Cela me semble logique. D'abord on présente, ensuite on présente les critiques. J'ai enlevé les propos invérifiables ("selon le juge Bruguière") tout en laissant évidemment la critique de Péan (qui porte d'ailleurs moins sur la commission que sur survie).
Esperanza36 3 mars 2006 à 12:43 (CET)[répondre]
A la fin de l'article, dans le chapitre Critiques émises contre la commission il est écrit ceci :« Pourtant, Jean Carbonare (qui a effectivement travaillé au Rwanda après le génocide pour assécher des marais) n'a jamais été un "conseiller" (et encore moins "puissant") de Paul Kagame. Ces accusations visent en fait à décridibiliser une association qui veut faire la lumière sur l'implication française dans le génocide, implication qui semble déranger certains défenseurs de l'"honneur" de la France et de son armée. Ces accusations à l'encontre de Survie montrent que cette association a touché du doigt la vérité que certains veulent occulter. Dire que Survie est une "officine de FPR" est pure affabulation, pure désinformation. »
L'ensemble de ce pararagraphe devrait être introduit par "selon les défenseurs de Survie".
Concernant Jean Carbonare je n'ai jamais entendu parler d'"assèchement de marais", mais essentiellement de construction de logements pour des rescapés du génocide. Il s'est toujours défendu d'avoir été conseiller de Kagame. C'est d'ailleurs le Président de l'époque Pasteur Bizimungu qui l'avait embauché pour conduire des projets de reconstruction du Rwanda, ce qui correspond d'ailleurs à ses trente années d'expérience professionnelle en Afrique.
Pour le respect de la neutralité il conviendrait de mettre au conditionnel l'idée selon laquelle Survie et la CEC auraient établi des vérités génantes, qui expliqueraient la violence des réactions. C'est une hypothèse concernant l'explication de cette violence.--Mutima 17 août 2006 à 10:43 (CEST)[répondre]


La Commission d'enquête citoyenne ne mène pas de procès[modifier le code]

La CEC ne peut pas faire d'instruction pour la bonne raison qu'elle n'en a bien évidemment pas le mandat. Lorsqu'elle a préparé ses premières journées de travail public en mars 2004, elle a envoyé des invitations à témoigner en recommandé à la plupart des responsables français ayant eu à travailler sur le dossier de la France au Rwanda. S'ils ont refusé d'y répondre, on ne peut pas ensuite pleurer que les travaux de cette CEC sont "uniquement à charge". Ces responsables n'avaient qu'à venir expliquer leurs décisions. Ils l'avaient d'ailleurs déjà fait devant les députés et on peut dire qu'ils ont été traités avec beaucoup d'égards par ceux-ci et que de ce point de vue les travaux des députés ont sans doute été un peu trop à décharge. C'était la raison pour laquelle nous souhaitions leur poser des questions.
Je dois souligner qu'un des conseillers politiques du ministre français de la défense d'alors, Monsieur Jean-Christophe Rufin, est venu dire devant la CEC ce qu'il n'avait pas pu venir dire devant les députés : il a témoigné avoir été envoyé par le ministère de la défense au Rwanda début juillet 1994 pour négocier avec le général Paul Kagame, chef militaire du FPR, afin de faciliter les relations avec le général Lafourcade, responsable opérationnel de l'Opération Turquoise. La CEC a rendu compte de son intervention dans son rapport en des termes qui n'ont pas été contestés ensuite. De même Monsieur Pierre Brana, un des rapporteurs de la mission d'information parlementaire sur la tragédie rwandaise, n'a pas contesté ce que nous avons rapporté de ses propos.
L'accusation de partialité qui nous est faite est donc elle-même tout à fait partisane. Nous avons travaillé le plus honnêtement possible compte tenu de nos moyens et des informations que nous avions.
Cela démontre aussi que des citoyens décidés peuvent faire avancer la démocratie dans ce pays... et nous sommes probablement encore loin du compte de ce qu'il faudrait faire.--Mutima 29 juin 2006 à 21:11 (CEST)[répondre]

Vous plaisantez ? Ces gens-là, c'est Vichynski au service d'Ante Pavelic. Leurs vies et leurs œuvres complètes en témoignent : entre M. Carbonare qui est le plus proche conseiller de M. Kagame et feu Verschave qui compile les meilleurs journalistes (Karl Laske) aux côtés des délires les plus outrés (le trafic de cannabis entre le Rwanda et la France, cité sans source, quel courage, non mais quel courage), il y a de quoi lancer de véritables instructions judiciaires... contre ces gens-là. --Lucrèce 30 juin 2006 à 16:48 (CEST)[répondre]
Jean Carbonare a 80 ans. Lorsqu'il était au Rwanda il n'a jamais été conseiller du Président d'alors, Pasteur Bizimungu, aujourd'hui en prison, et qui l'avait chargé de conduire un projet de développement de logements pour les veuves rescapées du génocide. Amalgame. L'histoire du trafic de Canabis ne vient pas de Survie et n'a jamais été étudiée par Survie, nous l'avons lu comme tout le monde, et que ce soit vrai ou faux cela nous semble très secondaire par rapport au génocide. Amalgame. Pour commencer à être courageux, Lucrèce, donnez nous votre identité ! Soyez courageux avant de donner des leçons. Vous vous enfoncez et affirmez n'importe quoi. --Mutima 3 juillet 2006 à 17:36 (CEST)[répondre]
M. Carbonare a été le conseiller de M. Kagame, son plus proche conseiller, comme l'ont noté d'importants membres du FPR. L'histoire folle du trafic de cannabis a été reprise, comme je l'ai dit, sans source, par feu Verschaves dans Le Monde diplomatique, en mars 1995 si ma mémoire est bonne. C'était selon lui une cause de l'implication de la France. Effectivement, vu que le Rwanda n'a aucune ressource naturelle de quelque importance, aucun accès à la mer, et même pas de passé colonial avec la France, il faut bien inventer une raison. Mais une fable aussi grossière en dit long sur le défunt président de Survie. Effectivement, il l'avait lu... Il n'affirmait que ce que d'autres avaient affirmé avant lui, puisqu'il n'a jamais mené une seule enquête de sa vie, et presque pas connu l'Afrique. --Lucrèce 3 juillet 2006 à 18:49 (CEST)[répondre]
Beaucoup de gens ne partagent pas votre désinformation sur François-Xavier Verschave. Il y a peut être eu des trafics de canabis, comme l'affirme un auteur, mais nous ne sommes pas en mesure de le confirmer, comme de le contredire. Mais encore une fois ce n'est pas le coeur du problème de la complicité de la France dans le génocide des Tutsi. Vous savez bien que nous avons rassemblé des éléments beaucoup plus graves que vous essayez de noyer dans du verbiage. Ce n'est pas digne d'un historien.--Mutima 9 juillet 2006 à 10:29 (CEST)[répondre]

Jury citoyen[modifier le code]

J'ai enlevé le POV qui disait que la commission correspondait à un jury citoyen pour deux raisons :

  • C'est un POV, issu de l'association elle-même de surcroit mais non attribué
  • elle ne correspond pas à la définition du jury citoyen : personne n'y a été tiré au sort, il n'y que des militants (à la limite un "tribunal révolutionnaire", bof)

--PoM 12 janvier 2007 à 15:33 (CET)[répondre]