Discussion:Commentaires (Blaise de Monluc)

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Bonjour Pra, et bravo pour cet article, fort intéressant. Juste un détail : attention à l'abus de gras. J'en profite pour glisser un lien vers les Conventions typographiques que je consulte souvent pour éviter (ou limiter disons, parce que j'en commets encore trop...) les petites maladresses. Amicalement --jodelet 23 novembre 2006 à 18:51 (CET)[répondre]

  • J'allais faire la même remarque (il me semble que le fait de mettre ainsi l'accent sur ce que l'on considère comme étant essentiel, ou à retenir, dans l'article, donne à celui-ci une couleur pédagogique qui n'est pas mauvaise en soi, mais que je trouve un peu restrictive).

--Loudon dodd 23 novembre 2006 à 22:17 (CET)[répondre]

  • Merci de votre soutien et de vos relectures. Je conviens que la mise en gras peut-être discutée mais je pense que le procédé est utile car il fait gagner du temps au lecteur qui cherche souvent une information et pas toujours un article complet. A consommer avec modération, je suis d'accord. Par ailleurs l'ambition pédagogique est un bon objectif à mes yeux !

Cependant je réduirai le gras dans l'article quand j'aurai un peu de temps. J'ai en effet voulu garder un article limité donc dense ce qui fait que presque tout pourrait être en gras... Pour être malveillant (sans méchanceté!), c'est l'option inverse de l'article sur Les Bienveillantes. PRA 1 décembre 2006 à 10:44 (CET)[répondre]

Ah oups, je n'avais pas vu que le gras avait été discuté ici. J'ai tout enlevé. Il y en avait de trop; tu peux bien sûr en remettre (avec modération!) et bravo et merci pour l'article!--Sebb 1 décembre 2006 à 19:02 (CET)[répondre]

Appréciation de Montluc[modifier le code]

Cette lecture vous a fait penser à Montaigne, Saint-Simon et Corneille. Vous l'avez donc beaucoup aimé, ce qui n'est pas du tout une faute. J'ai apprécié plus modéremment son style très direct, sans détour, de guerrier un peu fourbu mais jamais hypocrite, quoique bien peu embarassé de pensées vraiment autonomes, c'est son incontestable modernité, qui annonce effectivement le Siècle de Louis XIV, mais tranche sur ses contemporains par son absence totale de poésie et d'examen critique propre à la génération des humanistes dont il fait partie, même s'il les enterre rudement par la minceur de sa culture et son militantisme catholique, qui est très peu répandu de son temps, les catholiques ne formant pas vraiment encore un parti, comme le sont déjà les protestants, mais plutôt un refus des désordres de leur rebellion, qui ne prendra le caractère d'un parti, muni d'objectifs et de mots d'ordres, qu'avec la Ligue. Il vaudrait mieux le comparer avec une œuvre en prose comparable, l'Heptaméron de Marguerite de Navarre, qui le précède immédiatement, qui est extraordinairement subtile et pénétrante, et fait mieux comprendre le pacte d'écriture de Montluc, qui tranche déliberemment sans doute avec le style courant de son temps, celui de Brantôme complètement empreint de l'Heptaméron, par une trivialité délibérée rompant les conventions humanistes, et le rythme balancé des phrases par une raideur sans doute voulue, et des pensées sans aucun déguisement aimable. Ne pourrait-on pas modérer votre enthousiasme, ou enthousiasmer ma froideur, de manière à mieux faire voir l'intérêt d'un détour par Blaise de Montluc, sans promesses excessives, ni a priori négatif? Pharnabaze

Style de Montluc[modifier le code]

Je m'explique sur mes rapprochements en conclusion de l'article sur les Commentaires de Montluc. J'ai parlé de Montaigne, son contemporain, pour l'enrichissement de l'écriture de soi auquel participe, même partiellement, le maréchal. Saint-Simon et le cardinal de Retz sont cités pour placer Montluc dans la grande tradition des mémorialistes français des "siècles de fer", sans préjuger des différences. Et pour Corneille il s'agissait d'évoquer un écho assez identifiable dans la posture de l'homme d'honneur et d'action que mettent en avant certains personnages, comme Don Diègue par exemple.

Par ailleurs, je pense qu'il serait profitable à l'article que vous ajoutiez à la fin de la partie "Analyse et commentaires" quelques phrases sur la prose de Montluc que vous décrivez avec pertinence. Vous pourriez aussi compléter, dans la partie prolongements, par des comparaisons avec d'autres auteurs du XVIe siècle comme ceux que vous évoquez avec compétence, Marguerite de Navarre ou Brantôme. Ce ne sont que des suggestions… Commentons ensemble ces Commentaires ! Amicalement. PRA 20 février 2007 à 16:32 (CET)[répondre]