Aller au contenu

Deborah Treisman

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Deborah Treisman
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Père
Michel Treisman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Jessica E Treisman (d)
Daniel Treisman (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
The New Yorker (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata

Deborah Treisman, née en 1970 à Oxford, est une éditrice américaine. Après des études de littérature, elle travaille dans plusieurs journaux avant d'être embauchée au New Yorker comme adjointe de Bill Buford, puis de lui succéder en 2003 en tant que « fiction editor ».

Deborah Treisman naît et grandit à Oxford durant ses premières années ; elle est la fille benjamine d'Anne Treisman et de son mari Michael. Après le divorce de sa mère et son remariage avec Daniel Kahneman, la famille s'installe à Vancouver, où Deborah subit des moqueries à cause de son accent britannique, qu'elle s'efforce dès lors de perdre. Dès son jeune âge, elle lit énormément, ce qui lui vaut de souffrir de problèmes de vue à l'âge adulte[1],[2].

Elle suit des études de littérature à Berkeley puis à Paris[1],[3]. Elle y apprécie particulièrement les cours portant sur la poésie[2].

Deborah Treisman est mariée à un musicien de rock[4].

Ses premiers postes la mènent à travailler à la Threepenny Review (en), au Harper’s, au New York Times, au New York Review of Books et à Grand Street (en). En 1997, Deborah Treisman entre au New Yorker en tant qu'adjointe de Bill Buford, qui y est alors « fiction editor ». En 2003, elle devient elle-même fiction editor[3],[2].

La nouvelle de sa nomination à ce poste suscite de nombreuses réactions positives comme négatives. Certains s'attendent à ce que la sélection littéraire opérée par Deborah Treisman soit plus jeune, plus féminine et plus internationale que celle de son prédécesseur. Le changement en la matière n'est cependant pas extrêmement sensible, du fait notamment de la forte prédominance masculine des œuvres proposées ; en outre, Deborah Treisman elle-même estime que « la question du genre est une erreur » ; toutefois elle reconnaît avoir une sensibilités pour des textes « plus jeunes, plus expérimentaux, plus audacieux ». En revanche, un changement notable s'établit dans la personnalité du poste, Bill Buford ayant été un éditeur brillant mais controversé, répondant rarement ou tardivement aux sollicitations[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) Daniel Kahneman et Deborah Treisman, « Anne Marie Treisman. 27 February 1935—9 February 2018 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, no 68,‎ (ISSN 1748-8494, DOI 10.1098/rsbm.2019.0035, lire en ligne).
  2. a b et c (en) Robin Finn, « A bookworm as a child, now the talk of the town », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne).
  3. a et b Sylvain Bourmeau et Béatrice Pire, « Entretien avec Deborah Treisman : “Un ordre mondial qui est celui de la littérature…” », Critique, vol. 2003/8-9, nos 675-676,‎ , p. 618-625 (ISSN 0011-1600, DOI 10.3917/criti.675.0618, lire en ligne).
  4. a et b (en) David Carr et David D. Kirkpatrick, « The gatekeeper for literature is changing at New Yorker », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne).