Yeonpyeong
Yeonpyeong 연평도 (ko) | ||
Position de l'archipel de Yeonpyeong (en orange au centre) au nord-ouest de la Corée du Sud. | ||
Géographie | ||
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Pays | Corée du Sud | |
Localisation | Mer Jaune | |
Coordonnées | 37° 40′ 00″ N, 125° 41′ 47″ E | |
Superficie | 7,01 km2 | |
Administration | ||
Ville métropolitaine | Incheon | |
District | District d'Ongjin | |
Myeon | Yeonpyeong-myeon | |
Autres informations | ||
Géolocalisation sur la carte : Corée du Sud
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Yeonpyeong | |
Hangeul | 연평도 |
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Hanja | 延坪島 |
Romanisation révisée | Yeonpyeongdo |
McCune-Reischauer | Yŏnpyŏngdo |
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Yeonpyeong ou Yeonpyeongdo (hangul : 연평도, hanja : 延坪島, île totalement plane) est un archipel de la Corée du Sud situé en mer Jaune, à 80 km à l'ouest d'Incheon et à 12 km au sud des côtes de la province de Hwanghae du Sud, en Corée du Nord. L'île principale du groupe est Daeyeonpyeong, bien qu'elle soit simplement désignée sous le nom de Yeonpyeong, avec une superficie de 7,01 km2 et une population de 1 176 habitants (1999). La seule autre île habitée de l'archipel est Soyeonpyeong, avec une superficie de 0,24 km2[1].
Le groupe d'îles constitue la commune de Yeonpyeong-myeon, une des subdivisions du district d'Ongjin (Incheon, Corée du Sud).
Histoire
[modifier | modifier le code]Lors de la période Joseon, le groupe d'îles faisait partie de la région de Hwanghae. En 1896, lors de la réorganisation des institutions du gouvernement local, les îles firent partie du district de Haeju, issu de la province de Hwanghae.
Disputes territoriales
[modifier | modifier le code]Yeonpyeong se trouve près de la Northern Limit Line et à seulement 12 km des côtes de Corée du Nord. Du fait de cette position et des eaux poissonneuses environnantes, elle est au cœur de tension entre les deux gouvernements coréens. La Corée du Sud y stationne 1 000 soldats. Deux accrochages navals se sont produits à proximité de l'île en 1999 et 2002[2],[3].
Le , l'artillerie nord-coréenne bombarde Daeyeonpyeong en riposte à « des exercices de tirs » sud-coréens[4] et tire environ 200 obus sur l'île et ses environs[5] faisant 4 morts (2 civils et 2 militaires) et 18 blessés, principalement militaires[6]. Au moins cinq soldats nord-coréens meurent lors de cet échange de tirs[7].
Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yeonpyeong » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Facker - 23 juin 2009
- (en) Herskovitz - 10 mars 2009
- (fr) Le Nouvel Obs - 23 novembre 2010
- (en) Kim - 22 novembre 2010
- (fr) AFP - 24 novembre 2010
- (fr) « Attaque de Yeonpyeong : le bilan nord-coréen serait de cinq soldats tués », maroc-journal, le 28 décembre 2010
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (ko)
- (en) Martin Facker, « In Clash Between Koreas, Fishermen Feel First Bite », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jon Herskovitz, « Guns and crabs at Koreas' Cold War fishing zone », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Kwang-Tae Kim, « SKorea: NKorea Fires Artillery Onto Island », sur Associated Press, (consulté le )
- (fr) AFP, « Tirs nord-coréens : les corps de deux civils découverts sur l'île bombardée », AFP, (consulté le )
- (fr) « Échange de tirs d'artillerie entre les deux Corées », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne)
Compléments
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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