Coup de l'Espagnol
Le coup de l'Espagnol est une combinaison standard du jeu de dames et thématique de la partie classique[1] qui porte ce nom depuis 1955[2],[3].
Principe du coup de l'Espagnol
[modifier | modifier le code]Comme dans le coup de l'escargot, le mécanisme exploite souvent le pion de bande adverse 26 et utilise la colonne de pionnage 37-42-48 pour réaliser la rafle 42x11[4].
À la différence du coup de l'escargot, cette rafle n'est pas décisive car l'adversaire reprend par (6x17).
Bien que les deux combinaisons reçoivent parfois le même nom[5],[6], la caractéristique du coup de l'Espagnol, selon plusieurs auteurs, est d'inclure ou de se terminer par le coup droit 33x11[7],[8].
Cette rafle additionnelle nécessite la colonne 28-33-39 ainsi qu'un pion noir à 19[9]. Elle permet généralement de déborder. À noter que l'ordre des mouvements peut souvent être interverti. Voir animation.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Dubois (préf. Jean-Marc Ndjofang), La partie classique, Lyon, FFJD, coll. « collection stratégique », , 2e éd. (1re éd. 2015), 186 p. (ISBN 9782746683884).
- (nl + fr) Arie van der Stoep, Alle typezetjes. Tous les coups pratiques, van der Stoep, , 2e éd. (1re éd. 2002), 232 p. (ISBN 9070871297).
- (nl) Freek Raman, combineren op het dambord, Breughel, , 128 p..
- Luc Guinard, Les Dames: le jeu des combinaisons, éd. du Rocher, 1984 (rééd. 1995), 264 p. (ISBN 9782268019857).
- Daniel Lanfrey, « Le coup de l’espagnol », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
- Daniel Lanfrey et Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 4, Lanfrey, , 48 p..
- Nicolas Guibert, La partie classique - Du débutant au joueur confirmé. De la tactique à la stratégie., N. Guibert, , 44 p. (OCLC 68279344).
- « Tactique - Chapitre 2 : Les combinaisons simples », sur www.ffjd.fr, .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dubois, p. 105. « Le système classique foisonne de combinaisons. J'en ai sélectionné quelques-unes parmi celles qui me paraissent très belles ou très utiles à connaître. […] Le coup de l'Espagnol » N.D.L.R. Parmi huit.
- Stoep 2002, p. 70. « COUP DE L'ESPAGNOL (Spaanse slag) Raman lanceerde in 1955 [:78] de naam Spaanse slag voor een zetje dat in de gesloten klassieke spelvorm een rol speelt » N.D.L.R. Traduction : « Raman a lancé le nom de Spaanse slag en 1955 [:78] pour une combinaison qui joue un rôle dans la forme de jeu classique fermé »
- Raman 1955, p. 78. « Spaanse slag »
- Guinard 1984, p. 131-132. « COUP DE L'ESPAGNOL Les blancs, qui ont repéré une possibilité de rafle, 42x11, doivent atteindre deux objectifs : 1) Amener un pion à 27 2) Amener un pion à 37. »
- Guibert 1995, p. 13. « Sous la forme de l’exercice 2, le coup de l'espagnol est assez surprenant et fait encore beaucoup de ravages. » N.D.L.R. Avec rafle finale 33x11.
- FFJD. « Le coup de l'Espagnol […] La colonne de pionnage 37-42-48 a joué un rôle primordial dans la combinaison citée en exemple. »
- Lanfrey. « Le coup de l’espagnol : coup de l’escargot suivi d’un coup direct qui permet le plus souvent de déborder »
- Stoep 2002, p. 70. « Le Coup de l'Espagnol est une appellation recommandée pour le coup après (11-17) dans □275-6. »
- Lanfrey, p. 26. « LE COUP DE l'ESPAGNOL : Il se rapproche du précédent. Au lieu d'avoir le pion en 7 permettant le coup de dame avec l'escargot, ici il est à 6 et permet le passage à dame par 2 pionnages successifs. Il faut donc avoir la flèche 28-33-39 et un noir à 19. »