Voir la source de Confesseur de la foi

[[Fichier:St. Gregory the Thaumaturgos, prothesis.jpg|200px|vignette|Fresque de saint [[Grégoire le Thaumaturge]], église de la Théotokos Peribleptos d'[[Ohrid]], [[Macédoine du Nord]].]]
Le terme de '''confesseur de la foi''' (du latin ''Confessor fidei'') ou en plus court de '''confesseur''' (''Confessor'') est un titre accordé par les [[Catholicisme|Églises catholique]] et [[Orthodoxie|orthodoxe]] à certains [[Saint catholique|saints]] ayant souffert à cause de leur [[Foi chrétienne|foi]] sans être morts [[martyrs]]. Ce terme s'est ensuite étendu à tous les saints non torturés ou martyrisés restés fidèles à la foi et en témoignant. Dans l'Église orientale, on utilise le terme de '''hiéro-confesseur''' (''{{Lang|la|texte=hieroconfessor}}'') pour les confesseurs [[Pope|prêtres]] ou [[évêques]].

== Étymologie == 
Le confesseur est celui qui « confesse » la religion chrétienne, dans le sens de proclamer publiquement sa foi au mépris du danger. Le sens du terme diffère ainsi de celui du confesseur, prêtre qui reçoit dans le secret la [[confession]] dans le [[catholicisme]].

== Sens original antique ==

Lors des [[Persécutions des chrétiens|persécutions contre l'Église]] dans les premiers siècles, le titre de ''confesseur'' est donné à ceux qui souffrirent à cause de leur foi mais sans être tués<ref>[http://www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/lexique/definition.html?lexiqueID=592&Expression=Confesseur|''Confesseur'' sur le site de l'Église catholique en France]</ref>. Ils étaient alors punis par  [[emprisonnement]], [[torture]], [[déportation]] ou travail pénible dans les [[Mine (gisement)|mine]]s, corvéables à merci, tout en restant fidèles au [[christianisme]]. C'était déjà un titre d'honneur. Saint [[Cyprien de Carthage|Cyprien]] a été l'un des premiers auteurs à les relater. Ainsi, ils diffèrent des [[martyr]]s, terme désignant les chrétiens morts à cause de leur foi. 

Après la fin des persécutions contre l'Église en Europe à la fin de l'Antiquité, ce titre est donné à des saints qui souffrirent du pouvoir civil à cause de leur prise de position en faveur de l'orthodoxie religieuse. Saint [[Maxime le Confesseur]] fut ainsi arrêté, déporté et torturé par l'empereur byzantin [[Constant II]] pour avoir condamné le [[monothélisme]]. Cette notion est également élargie aux érudits qui défendent la foi contre les [[hérésie]]s et consolident la doctrine, tels les [[Pères de l'Église]], les fondateurs d’[[ordres religieux]], les missionnaires, les évangélisateurs<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2014/04/25/la-fabrique-des-saints_4407009_3246.html|titre=Comment le Vatican « fabrique des saints »|auteur=Stéphanie Le Bars|date=25 avril 2014|site=Le Monde}}</ref>.

== Sens étendu ==

Par extension, dans l'Église catholique, on donne le titre de confesseur aux saints qui professent la foi chrétienne par leur mode de vie comme le roi d'Angleterre [[Édouard le Confesseur]]. Il désigne plus largement encore tous les saints non-martyrs<ref>[http://www.liturgiecatholique.fr/Confesseur.html|''Confesseur'' sur le site liturgiecatholique.fr]</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}
{{Palette|Listes de saints}}
{{Portail|catholicisme|christianisme|chrétiens d'Orient}}

[[Catégorie:Sainteté]]
[[Catégorie:Doctrine chrétienne]]
[[Catégorie:Confesseur de la foi|*]]
[[Catégorie:Type de saint chrétien|Confesseur]]