Confédération ouvrière d'Argentine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Confédération ouvrière d'Argentine (COA) a été une centrale syndicale fondée en Argentine en 1926. Elle a eu une existence courte mais d'une grande importance, parce que prenant son inspiration des syndicats de cheminots, elle fut la première confédération du pays à promouvoir la constitution de syndicats par branche d'activité.

La COA a été soutenue par l'Union ferroviaire et La Fraternité, les deux principaux syndicats de cheminots du pays, qui se sont unis dans une Confédération Ferroviaire. Elle a aussi été rejointe par l'important syndicat des employés municipaux.

Le Conseil Exécutif de la COA a été présidé par le socialiste Francisco Pérez Leirós (du syndicat des employés municipaux), secondé par le syndicaliste révolutionnaire Sebastián Marotta[1].

En 1930, elle a fusionné avec l'Union syndicale argentine (USA) pour créer la Confédération générale du travail (CGT).

La COA a été le principal antécédent de la CGT, et a eu une grande influence en préparant de grandes structures syndicales capables de négocier avec les grandes entreprises, les organisations patronales et le gouvernement, faits qui caractériseront les relations sociales à partir des années 30 et surtout 40.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Del Campo, Hugo, Estado y Sociedad en el Pensamiento Nacional (Ansaldi, W. y Moreno, J. L.,), Buenos Aires: Cántaro, , « Sindicatos, partidos 'obreros' y Estado en la Argentina pre-peronista »
  • Godio, Julio, Historia del movimiento obrero argentino (1870-2000), 2 Tomos, Buenos Aires: Corregidor,
  • López, Alfredo, Historia del movimiento social y la clase obrera argentina, Buenos Aires: A. Peña Lillo,
  • Marotta, Sebastián, El movimiento sindical argentino - Su génesis y desarrollo - 2 Tomos- 1857-1920, Buenos Aires: Lacio,
  • Marotta, Sebastián, El movimiento sindical argentino - Su génesis y desarrollo - Tomo III - 1920-1935, Buenos Aires: Lacio,
  • Oddone, Jacinto, Gremialismo proletario argentino, Buenos Aires: La Vanguardia,

Références[modifier | modifier le code]

  1. Odonne, 435-440