Château-ferme d'Opprebais
Destination initiale | |
---|---|
Destination actuelle |
Ferme et habitation |
Construction |
du XIIIe siècle au XIXe siècle |
Patrimonialité |
Pays | |
---|---|
Province | |
Commune |
Coordonnées |
---|
Le château-ferme d'Opprebais , dans l'entité d'Incourt, dans l'ancienne commune d'Opprebais a fait l'objet d'un classement des ruines de ses tours, de son donjon, courtines et grange en même temps que l'église Saint-Aubin voisine, ainsi que le cimetière et les terrains environnants.
Histoire et Architecture
Le château est mentionné dès 1440 comme « forteresse », « pion » du duché de Brabant. Mais sa construction remonte au 2e tiers du XIIIe siècle. Son lignage chevaleresque remonte jusqu'au chevalier Henri qui est cité déjà en 1245. En 1660 il passa aux mains de la famille Arenbergh. Il semble avoir été occupé par une ferme depuis le XVIIe siècle. C'est en grande partie sous cet aspect qu'il se présente aujourd'hui, le château étant en ruine[1].
C'est un vaste quadrilatère en mœllons de grés, surélevé sur un relief en dôme. Il était protégé par des douves qui ont disparu. Il était cantonné par quatre tours d'angles circulaires, dont seules les deux de façade sont encore bien visibles. La courtine qui reliait les deux tours était plus haute à l'origine. Dans la façade une tourelle porte des traces de la glissière d'une herse disparue. Elle constituait une des parties du châtelet disparu qui est remplacé par le portail en retrait actuel qui date du XVIIIe siècle[1]. Le donjon carré primitif a laissé des traces dans les murs de l'enceinte sud où sont aménagées aujourd'hui des habitations avec loggia donnant sur le verger. La cour actuelle de ce qui est devenu une ferme est entourée de divers bâtiments en grès, sauf les étables qui sont en brique et percées de baies à linteaux droits et de petites portes en plein cintre. La grange est un grand volume ouverte par une porte en arc qui daterait de 1725. Elle est couverte par une belle charpente reposant sur des colonnes. Elle fut endommagée par la foudre durant l'hiver 1970-1971[1].
-
habitations plein sud.
-
chemin d'accès
-
courtine
-
porche d'entrée
Bibliographie
- Ministère de la culture française, Le patrimoine monumental de la Belgique, Volume 2 Province de Brabant, Solédi Liège 1974 Dépôt légal 1971/0246/1
- Émile Bouvier, article de Norbert Bastin sur les châteaux de Hesbaye dans Visage de la Hesbaye, édition ETC Tournai et É. Bouvier 1975p. 127 et ss., et p. 164.
Références
- Ministère de la culture française, Le patrimoine monumental de la Belgique, Volume 2 Province de Brabant, Solédi Liège p. 441