Cendrawasih

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La danse cendrawasih est une danse balinaise. Exécutée par deux danseuses, elle imite l'accouplement de l'oiseau de paradis (burung cendrawasih en indonésien).

Histoire[modifier | modifier le code]

Une danse nommée cendrawasih est conçue par I Gde Manik et est représentée pour la première fois dans le sous-district de Sawan de la régence de Buleleng dans les années 1920 ; cette région est à l'origine de danses, dont Trunajaya, Wirangjaya et Palawakya. Cette danse a cependant beaucoup évolué[1].

Les représentations contemporaines de la danse cendrawasih proviennent de la chorégraphie de N. L. N. Swasthi Wijaya Bandem, qui arrange la première représentation en 1988[2]. La danse cendrawasih s'inspire de l'oiseau de paradis, connu sous le nom de burung cendrawasih en indonésien et de manuk dewata (« l'oiseau des dieux ») en balinais [3],[4]. Cet oiseau danse et chante pour attirer un compagnon. Les danses Manuk Rawa et Belibis s'inspirent également des oiseaux[5].

Chaque chorégraphe est libre d'ajouter son interprétation[2]. La danse cendrawasih est souvent exécutée en dehors de l'Indonésie afin de promouvoir la culture indonésienne, comme au Pérou en 2002[6], à la Freer Gallery of Art de Washington, DC, en 2008[4], au Japon en 2008[7], et aux Pays-Bas en 2008[8].

Une étude de 2014 révèle qu'une représentation de la danse cendrawasih peut brûler 40 calories, soit cinq calories par minute de danse, la fréquence cardiaque des danseurs atteignant une moyenne de 157 battements par minute [9]. Ainsi, les chercheurs le classifient comme exercice d'aérobie d'intensité légère [10].

Représentation[modifier | modifier le code]

Cette danse est exécutée par deux femmes[3], représentant un mâle et une femelle oiseaux de paradis, la danse prend la forme d'un rituel d'accouplement[11]. Les danseurs sont vêtus de coiffes destyle Pandji couvertes de plumes, ainsi que de longues écharpes ou jupes fluides ayant une rayure rose[5]. Les jupes représentent les queues colorées des oiseaux de paradis[12], et, quand elles sont tenues, donnent une impression d'ailes. Le flottement des jupes lors de la course donne une impression de fuite. [13]

Certains mouvements sont spécifiques à cette danse et ne se retrouvent pas dans les autres danses balinaises. Par exemple, les danseuses utilisent leurs costumes pour symboliser les ailes des oiseaux de paradis et peuvent se tenir en pointe[2]. Les deux danseuses voltigent, comme si elles se séduisaient [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Ouvrages cités[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]