Voir la source de Budget de l'État japonais

{{article principal|Économie du Japon}}
[[Fichier:Zaimusho2.jpg|vignette|Siège du [[Ministère des Finances (Japon)|ministère japonais des Finances]], 3-1-1 [[Kasumigaseki]], [[Chiyoda|Chiyoda-ku]], [[Tokyo|Tōkyō-to]] en décembre 2005.]]

L''''[[Cabinet du Japon|administration japonaise]]''' a actuellement le deuxième '''[[budget de l'État]]''' au monde après celui du [[budget fédéral des États-Unis]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2056.html |titre=Budget |site= [[CIA World Factbook]]|auteur= |année= |consulté le= 21 novembre 2011}}.</ref> grâce à sa [[économie du Japon|puissante économie]] mais la [[dette publique du Japon]] représente, début 2021, 266 % du [[produit intérieur brut]]<ref>{{Lien web|auteur=Régis Arnaud|titre=Le Japon emprunte à tout va, sans risque… à lui-même!|jour=1|mois=février|année=2021|url=https://www.challenges.fr/monde/le-japon-emprunte-a-tout-va-sans-risque-a-lui-meme_748497|éditeur=[[Challenges]]|consulté le=29 mai 2021}}.</ref> contre en [[2013]] plus de 245 %<ref name="Monde 2013 08 09" />.

== Caractéristiques ==
[[Fichier:Japanesu Revenue stamp 5sen.JPG|vignette|[[Timbre fiscal]] de 5 [[Yen|sen]] de 1888.]]
Il est présenté auparavant par le {{japonais|ministère du Trésor|大蔵省|Ōkura-shō}} de la [[Cour impériale de Kyōto]] fondé lors de la [[réforme de Taika]] entre [[645]] et [[649]]. Celle-ci déménage à [[Tokyo]] en [[1868]] puis, à partir de [[1889]], devient une administration du nouveau [[Cabinet du Japon|Cabinet]] fondé par la [[Constitution du Japon|Constitution]]. Elle est renommée {{japonais|[[Ministère des Finances (Japon)|ministère des Finances]]|財務省|Zaimu-shō}} par la réforme du gouvernement central votée en [[1998]] et appliquée en [[2001]]. Ce budget doit être approuvé par la [[Diète du Japon]].

L'[[exercice fiscal|année fiscale]] au Japon commence au {{1er avril}}.

Le budget de l'État se compose de deux parties (sans parler des comptes des affectations spéciales), le budget général (''ippan yosan'') et les investissements et prêts du Trésor (''Saysi Tōyūshi'').

Ensemble, ils correspondent au début des années 1990 à entre 22 et 24 % du PNB; le premier qui correspond au budget proprement dit est financé par les recettes fiscales et les emprunts correspond à cette période à 1/7 du PNB tandis que le second est alimenté par les dépôts des [[caisse d'épargne|caisses d'épargne]] et les contributions à l'[[assurance vieillesse]] pour entre 6,4 et 9,4 % du PNB<ref>''Le Japon 1994'', Bureau français Maison franco-japonaise, [[L'Harmattan]], 1994, {{ISBN|2-7384-2528-3}}.</ref>.
{{clr|left}}

== Historique ==
{{...}}
=== Époque d'Edo ===
{{article connexe|Système monétaire Tokugawa}}
À la fin de l'[[Époque d'Edo]] (1603-1868), le Japon compte {{nobr|256 [[Han (Japon)|fiefs]]}} dont les richesses vont de dix mille à un million de ''[[koku]]''. Le [[shogun]] prélève aux alentours de six millions de ''koku'' sur une production nationale de d'environ {{nobr|256 millions}}.

=== L'ère Meiji (1868-1912) ===
La première monnaie étatique, le [[yen]], a été fondée par une loi du {{date|10|mai|1871}}<ref>[[A. Piatt Andrew]], ''Quarterly Journal of Economics'', « The End of the Mexican Dollar », 1904, {{p.|345}}.</ref>, pour remplacer le ''[[Ryō (pièce)|ryō]]'', ce qui permit l’installation d’un système de taxes à l’échelon national.

Le budget de l’État japonais explose passant entre 1893 et 1897 de {{nobr|89 à 240,5 millions}} de yens (un yen valant alors {{nobr|2,5 francs}} français) dont 55 % sont, la dernière année, consacré au [[budget de la défense]], pourcentage qui est alors le plus élevé des grandes puissances<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Félix|nom1=Martin|titre=Le Japon vrai|éditeur=|lien éditeur=Elibron Classics|année=Première édition 1898, réédition 2001|pages totales=336|passage=240|isbn=978-1-4212-1447-4|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Rpn6sBavh9MC&pg=PP2|consulté le=1 mars 2011}}.</ref>.

À la suite de la [[Guerre sino-japonaise (1894-1895)|guerre sino-japonaise de 1894-1895]], le Japon reçoit de la Chine lors du [[traité de Shimonoseki]] des réparations d'un montant d'environ {{nobr|360 millions}} de yens qui représente trois fois le budget annuel de l'État. Ce transfert d'or apporte suffisamment de réserves pour que le Japon établisse un véritable régime d'[[étalon-or]] qui est adopté le {{date-|29 mars 1897}}. Il promulgue en 1897 la loi sur la frappe des monnaies qui fixe les parités de change par rapport au dollar américain et à la [[livre sterling]] à partir du pair or (un yen = {{nobr|750 milligrammes}} d'or fin, soit un yen = {{nobr|49 7/8 cents}}, et un yen = {{nobr|2 9/12 [[shilling]]s}}). Le yen est donc dévalué approximativement de moitié par rapport au pair initial de l'ère Meiji<ref>{{Lien web|langue= fr|url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/yen/3-l-etalon-or/ |titre= YEN 3. L'étalon or |site=[[Encyclopædia Universalis]] |auteur=Dominique Lacque-Labarthe |année= |consulté le= 25 octobre 2014}}.</ref>.

La [[guerre russo-japonaise]] de 1904-1905 est financé par des prêts occidentaux, majoritairement britannique, et coûta {{nobr|6 années}} du budget de l'état. Le prêt de la banque de [[Jacob Schiff]] permet aux emprunts du gouvernement japonais d'entrer dans les marchés internationaux.

Voici les budgets russe et japonais en 1903-1904, avant l'entrée en guerre, établis en [[Franc français|francs français]] au cours de {{nobr|2 fr. 67}} pour le [[rouble]] et de {{nobr|2 fr. 55}} pour le yen<ref>[https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Page:Revue_des_Deux_Mondes_-_1904_-_tome_22.djvu/128&action=edit Revue des Deux Mondes - 1904 - Tome].</ref> :

{| class="wikitable" 
!colspan="3" |Recettes ordinaires (millions de francs) 
!colspan="3" |Dépenses ordinaires (millions de francs) 
|-
!
!style="text-align:center;"| Russie
!style="text-align:center;"| Japon
!
!style="text-align:center;"| Russie
!style="text-align:center;"| Japon
|-
|Contributions directes
|style="text-align:center;"| 360
|style="text-align:center;"| 156
|Maison impériale (liste civile)
|style="text-align:center;"| 43
|style="text-align:center;"| 8
|-{{ligne grise}}
| Contributions indirectes
|style="text-align:center;"| {{formatnum:1124}} 
|style="text-align:center;"| 247
| Affaires étrangères
|style="text-align:center;"| 16
|style="text-align:center;"| 5
|-
| Droits et taxes
|style="text-align:center;"| 277
|style="text-align:center;"| 35
| Intérieur
|style="text-align:center;"| 307
|style="text-align:center;"| 28
|-{{ligne grise}}
| Droits régaliens
|style="text-align:center;"| {{formatnum:3073}}
|style="text-align:center;"| 135
| Finances
|style="text-align:center;"| 993
|style="text-align:center;"| 48
|-
| Divers
|style="text-align:center;"| 451
|style="text-align:center;"| 18
| Dette publique
|style="text-align:center;"| 772
|style="text-align:center;"| 107
|-{{ligne grise}}
| Total
|style="text-align:center;"| {{formatnum:5285}}
|style="text-align:center;"| 591
| Armée
|style="text-align:center;"| 964
|style="text-align:center;"| 97
|-
| Extraordinaires
|style="text-align:center;"| 531
|style="text-align:center;"| 51
| Marine
|style="text-align:center;"| 304
|style="text-align:center;"| 56
|-{{ligne grise}}
| Total général
|style="text-align:center;"| {{formatnum:5816}} 
|style="text-align:center;"| 642
| Justice
|style="text-align:center;"| 136
|style="text-align:center;"| 28
|-
| 
| 
| 
| Instruction publique
|style="text-align:center;"| 117
|style="text-align:center;"| 13
|-{{ligne grise}}
| 
| 
| 
| Agriculture et commerce
|style="text-align:center;"| 133
|style="text-align:center;"| 8
|-
| 
| 
| 
| Communications
|style="text-align:center;"| {{formatnum:1263}} 
|style="text-align:center;"| 56
|-{{ligne grise}}
| 
| 
| 
| Divers
|style="text-align:center;"| 202
| « 
|-
| 
| 
| 
| Total
|style="text-align:center;"| {{formatnum:5250}}
|style="text-align:center;"| 454
|-{{ligne grise}}
| 
| 
| 
| Extraordinaires
|style="text-align:center;"| 566
|style="text-align:center;"| 168
|-
| 
| 
| 
| Total général
|style="text-align:center;"| {{formatnum:5816}}
|style="text-align:center;"| 622
|}

=== L'ère Shōwa (1926-1989) ===
[[Fichier:Japanese government small-face-value paper money 50 Sen (Yasukuni Shrine) - front.jpg|vignette|gauche|Billet de cinquante [[Yen|sen]] représentant le [[sanctuaire Yasukuni]]. Les fractions du yen sont officiellement abolies le {{date-|15 juillet 1953}}.]]

[[Korekiyo Takahashi]] devient ministre des Finances après l'assassinat de l'ancien ministre [[Junnosuke Inoue]] en 1932 alors que la [[crise de 1929]] touche fortement le Japon et que les ultra-nationalistes font prévaloir leurs point de vue<ref>Pierre Lavelle, [http://mots.revues.org/index1371.html Bouddhisme et terrorisme dans le Japon ultra-nationaliste. La Conjuration du Sang], ''Les langages du politique'', revue ''Mots'', novembre 2005.</ref>. À peine installé, il abandonne l'étalon-or et laisse flotter le yen à la baisse. Celui-ci perdra 40 % en un an.

La situation politique se tend alors et dans ces années 1930, des tentatives de [[coup d'État]] se succèdent. Après les assassinats de [[incident de la Ligue du sang]] en 1932, il y a des complots éventés. Le poids du [[Budget de la Défense|budget militaire]] dans le budget de l'État ne cesse de progresser alors que celui ne cesse d'augmenter : 27 % en 1927, ~ 30 % en 1931 soit environ cinq cents millions de yens 35 % en 1933, 46 % en 1936, ~70 % en 1937 soit quatre milliards de yens. En 1936, on assiste à un véritable coup d'État militaire appelé l'[[incident du 26 février]]. Au matin, les militaires de la [[Kōdōha]] investissent les ministères et assassinent Takahashi à son tour ainsi qu'un certain nombre de dignitaires du régime. Ces militaires s'opposent à une faction rivale, la [[Tōseiha]], et souhaitent établir une dictature impériale ainsi que l'élimination des conglomérats commerciaux (''[[zaibatsu]]''). La révolte est matée trois jours plus tard sur ordre personnel de [[Hirohito]], qui menace de prendre la tête de l'armée.
[[Fichier:Japanese wartime national debt.jpg|vignette|Bon de guerre japonais émis durant les [[Guerre du Pacifique|campagnes du Pacifique]].]]
En [[mars 1938]], la loi sur la mobilisation nationale confirme la mainmise des militaristes sur la vie politique et économique qui se sont lancés à la conquête de la [[Chine]] commençant la longue [[guerre du Pacifique]].

Le {{date-|1 février 1940}}, le [[Budget de la défense|budget militaire]] représente environ la moitié du budget national.

Le {{date|7 décembre 1941}}, l'attaque est lancée contre les États-Unis, l'[[empire britannique]] et les [[Indes orientales néerlandaises]] dans le but de fonder la ''[[Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale]]''. Après des grands succès initiaux et la prise de contrôles d'immenses territoires riches en ressources naturelles qu'elle exploita avec, entre autres l'utilisation de la [[monnaie d'invasion japonaise]], ainsi que leurs populations, avec férocité. la contre-attaque alliée et le [[bombardement stratégique]] intensif de l'archipel conduisit à la ruine de ces grandes villes et de son appareil de production. À la [[capitulation du Japon]], celui-ci avait perdu entre {{unité|2620000 et 3120000 habitants}} (entre 3,67 % et 4,37 % de sa population estimée en 1939 à {{nobr|71,38 millions}} d'habitants).

Dès le {{date-|4 avril 1947}}, les États-Unis soucieux de favoriser une reconstruction rapide de l’économie du pays, suspendent le paiement des réparations japonaises et de cette date à février 1948, la [[dévaluation]] du yen par rapport au dollar, le rétablissement de l’équilibre budgétaire, la reconstitution des chantiers navals, les faveurs faites de nouveau aux grandes entreprises pour des raisons de rationalisation de la production provoquent les conditions du redressement<ref>{{Lien web|url=http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_japon_du_japonais_aux_incertitudes_actuelles.asp |titre= Du miracle japonais aux incertitudes actuelles |auteur= |année= février|éditeur= Clio |consulté le= 10 mai 2011}}.</ref>.

[[Fichier:Hayato Ikeda meets Joseph Dodge.jpg|vignette|gauche|Le ministre des finances [[Hayato Ikeda]] en réunion avec l'ambassadeur [[Joseph Dodge]] en 1948.]]

Le [[plan Dodge]] d'assainissement économique du Japon imposé par les États-Unis le {{date-|15 avril 1949}} lutte avec succès contre l'inflation et aboutit à un yen de nouveau fortement et délibérément sous-évalué de l'ordre de 20 % de son cours marchand (360 yens pour un dollar) stimulant la reprise des exportations<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Kogej|titre=Les mutations de l'économie mondiale du début du {{s-|XX|e}} aux années 1970|volume=2004|éditeur=Bréal|lieu=Rosny-sous-Bois|année=2008|mois=mars|jour=1er|numéro d'édition=2|pages totales=271|passage=160|isbn=978-2-7495-0182-6|présentation en ligne=https://books.google.com/books?id=JoqTrNyJz2AC&printsec=frontcover}}.</ref>.

En [[1950]], le [[Produit national brut|PNB]] par habitant du Japon était de {{unité|1061 dollars}} (valeur en 1980) par habitant  contre {{unité|6330 dollars}} (valeur en 1980) par habitant aux États-Unis. En [[1980]], celui-ci était au Japon de {{unité|8900 dollars}} (valeur en 1980) et aux États-Unis de {{unité|11500 dollars}} (valeur en 1980)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.econ.iastate.edu/classes/econ355/choi/rank.htm |titre= Per Capita GDP Rankings |auteur= |année= février|éditeur= [[université d'État de l'Iowa]] |consulté le= 10 mai 2011}}.</ref>.

=== Les années 1990 ===
[[Fichier:StaDeficitEngl.PNG|vignette|Capacité (+) ou besoin (-) de financement des administrations publiques en % du PIB du Japon, des États-Unis, de la [[Allemagne de l'Ouest|République fédérale d'Allemagne]] de 1960 à 2006, et de l'[[Union européenne]] à 15 à partir de 1995.]]
L'éclatement de la [[bulle spéculative japonaise]] en [[1990]] amena la fin d'une période d'expansion (3,7 % d'augmentation en moyenne du [[Produit intérieur brut du Japon|PIB]] dans les années 1980) et le début de la « [[Décennie perdue (Japon)|décennie perdue]] ».

Le Japon devient à cette période le plus fragile des membres du [[Groupe des sept (économie)#G7|G7]] en matière de déficit budgétaire et d'endettement.

Entre 1992 et 2003, le PIB augmenta en moyenne de 0,87 % par an et treize [[plan de relance|plans de relance]] furent lancés pour un total de {{unité|140000 milliards}} de yens.

En [[1997]], les [[créance]]s douteuses firent trébucher les institutions financières.

L'État japonais prévoit des plans à hauteur de {{unité|60000 milliards}} de yens et intervient en mars 1998 et en mars 1999 en injectant de l'argent dans le [[système bancaire]] tandis que le [[Japan Post|système postal]] d'[[épargne]] finance le [[déficit public]]<ref>Sahoko Kaji, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_2002_num_67_1_5157 Japon : La décennie perdue] », ''Politique étrangère'', 2002, {{vol.|67}}.</ref>. Sur les {{unité|42802 milliards}} de yens effectivement dépensés, {{formatnum:24673}} sont recouvrés en mars [[2008]]. Le coût global pour l'économie du sauvetage du système bancaire a été de 24 % du PIB en 1993 et 2003<ref>Marianne Rubinstein, ''Quels enseignements tirer de la crise financière japonaise pour la crise actuelle ?'', université Paris-7 et [[CERN]].</ref>.

=== Gouvernement Jun'ichirō Koizumi (2003-2006) ===
Le premier budget que présente [[Sadakazu Tanigaki]], ministre des finances sous les [[gouvernement Koizumi I|{{87e}}]], [[gouvernement Koizumi II|{{88e}}]] et [[gouvernement Koizumi III|{{89e}} Cabinets]] du [[premier ministre du Japon]] [[Jun'ichirō Koizumi]] pour l'année fiscale [[2004]]) est « virtuellement stable », s'établissant au total à {{nobr|82,11 billions}} de [[yen]]s de dépenses, soit une croissance d'à peine 0,4 % par rapport à celui du budget 2003, et proposant notamment des coupes dans les secteurs des travaux publics (-3,5 % pour la troisième année consécutive), l'éducation (-5,9 %), l'aide officielle au développement (-4,8 %, la cinquième baisse d'affilée pour atteindre le taux le plus bas depuis quinze ans) et la défense (-1 %, la seconde après celle de [[2003]] et la plus forte qu'aient connu les [[Forces japonaises d'autodéfense]]), tandis que seule la sécurité sociale connaît une hausse significative de ses dépenses (+ 4,2 %)<ref>{{en}} R. Hanson, « [http://www.atimes.com/atimes/Japan/EL23Dh03.html ''Ho, ho, ho... Budget 2004 here we go''] », ''Asia Times'', {{date-|23 décembre 2003}}.</ref>. Le budget pour l'année [[2005]] reprend les mêmes principes en les renforçant avec une hausse légère des dépenses de l'État (à {{nobr|82,18 billions}} de [[yen]]s, soit à peine 0,1 % de plus qu'en [[2004]] pour les dépenses totales et une baisse de 0,7 % des pertes comptables générales) et des réductions dans tous les secteurs à l'exception de la sécurité sociale (celle-ci connaissant toutefois une croissance plus faible de ses dépenses que l'année précédente, à +2,9 %) et des intérêts de la dette nationale (qui coûtent cette année-là 5 % supplémentaires à l'État japonais en raison d'une augmentation des obligations en circulation)<ref>{{en}} « [http://www.chinadaily.com.cn/english/doc/2004-12/20/content_401784.htm ''Japan's cabinet approves draft budget''] », ''[[China Daily]]'', {{date-|20 décembre 2004}}.</ref>.

Le budget [[2006]] est l'aboutissement de sa politique de rigueur puisqu'il est le premier en huit ans à passer sous la barre des quatre-vingts billions de yens pour s'établir à {{nobr|79,69 billions}} (soit une baisse générale de plus de 3 % des dépenses par rapport à celui de [[2005]]), avec notamment une émission des obligations gouvernementales ramenées en dessous des trente billions de [[yen]]s (à {{nobr|29,97 billions}} exactement, soit une décrue de près de 13 % en un an) pour la première fois en cinq ans, des coupes pratiquement généralisées (y compris dans le secteur de la sécurité sociale) et une baisse des subventions aux collectivités locales tout en envisageant une possible hausse des impôts (en particulier de la taxe de la consommation) sans la rendre effective<ref>{{en}} « [http://english.peopledaily.com.cn/200512/20/eng20051220_229270.html ''Japan's fiscal 2006 budget to be below 80 trillion yen''] », ''People's Daily'', {{date-|20 décembre 2005}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} « [http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20060328a5.html ''79.69 trillion yen budget with budget cap passed''] », ''[[The Japan Times]]'', {{date-|28 mars 2006}}.</ref>.

Cette politique, ajoutée à l'amélioration de la conjoncture économique générale du pays qui entraîne une hausse des rentrées fiscales, permet au déficit public de se contracter durant le passage de Sadakazu Tanigaki au ministère des Finances, sans arriver toutefois jusqu'à un renversement total de la tendance et à un retour à l'excédent : alors qu'il avoisinait les 8 % du [[Produit intérieur brut]] avant son arrivée (pour les années fiscales 2002 et 2003), il n'en représente plus que moins de 2,5 % en 2006, tandis que la dette publique brute se stabilise (sans décroître) aux alentours de 180 % du [[Produit intérieur brut|PIB]] à partir de la mi-2005<ref>{{pdf}} [http://groupe.socgen.com/ecofr/FR/pdf/pays/japon_0308.pdf ''Japon : assainissement des finances publiques : plus de la moitié du chemin reste à faire''], groupe Société générale, mars 2008.</ref>. En {{Date-|juin 2006}}, quelques mois avant le retrait annoncé du pouvoir de Koizumi, Tanigaki et le gouvernement présentent un plan de réforme budgétaire dont le but est de retrouver un excédent primaire d'ici [[2011]] et reprenant l'essentiel des idéaux du ministre, en prévoyant notamment une hausse des revenus de l'État de seize billions de yens sans émission supplémentaire d'obligations gouvernementales par une hausse des impôts (et en particulier de la taxe sur la consommation) et la continuation des coupes budgétaires passant par une réforme des finances publiques locales (en réduisant le pourcentage des revenus fiscaux nationaux transférés aux gouvernements des collectivités ou encore en diminuant les salaires des fonctionnaires territoriaux)<ref>{{en}} « [http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nb20060609a6.html ''New budget plan eyes surplus by 2011''] », ''[[The Japan Times]]'', {{date-|9 juin 2006}}.</ref>.

=== Budget de crise (2007-20xx) ===
À la suite de la [[crise financière de 2007-2010]], les divers gouvernements japonais annoncent, au fil des années, plusieurs plans<ref>Gaëlle Mellet, « [http://www.melchior.fr/Plans-de-relance-des-approch.9296.0.html Plans de relance : des approches diverses] », Melchior, {{date-|11 février 2009}}.</ref>.

Le {{date-|28 août 2008}}, le [[gouvernement Asō]] annonce d'un premier [[Plan de relance économique du Japon de 2008-2009|plan de relance économique]] de {{nobr|73 milliards}} d'[[euro]]s ([[taux de change]] de l'époque) pour soutenir consommateurs, agriculteurs et entreprises face aux prix élevés du [[pétrole]] et des produits de base (denrées alimentaires et métaux). Les aides aux PME, qui assurent 70 % des emplois sont substantielles.

le {{date-|30 octobre 2008}}, un deuxième plan de {{nobr|260 milliards}} de dollars ({{nobr|207 milliards}} d'euros) est annoncé pour relancer la consommation (réductions fiscales, aides directes aux ménages, allocations familiales ou vieillesse, prêts immobiliers bonifiés) et devant permettre à terme une hausse de la [[taxe sur la valeur ajoutée]].

Le troisième plan du {{date-|12 décembre 2008}} est de {{nobr|192 milliards}} d'euros consistant essentiellement en des baisses d'impôts, et des aides aux travailleurs temporaires récemment licenciés.

Le budget initialement prévu pour [[2009]] par comprenait {{nobr|88,55 billions}} de [[yen]]s ({{nobr|720 milliards}} d'[[euro]]s) de dépenses; {{nobr|55,25 billion}} de recettes dont {{nobr|46,1 billions}} de revenus de l'[[imposition (fiscalité)|imposition]] mais celui-ci, à la suite de la crise avait prévu dans un quatrième plan annoncé le {{date-|27 janvier 2009}} des dépenses supplémentaires d'un montant de {{nobr|14,7 billion}} de yen (quarante milliards d'euros) devant notamment financer le versement d'aides en argent liquide à chaque ménage, et l'injection de capitaux publics dans les entreprises de tous les secteurs de l'économie menacées par la crise économique.

[[Yukio Hatoyama]], nommée premier ministre le {{date-|18 septembre 2009}}, annonce le gel de {{unité|2925 milliards}} de yens de ce budget supplémentaire.

Avec un PIB nominal de {{unité|474924 milliards}} de yens ({{unité|5075 milliards}} de dollars) en 2009 en baisse de 5 % par rapport à 2008 à la suite de la [[crise économique de 2008-2010]]<ref>« [http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-japon-reste-la-deuxieme-economie-mondiale-en-2009_226818.html Le Japon reste la deuxième économie mondiale en 2009] », ''[[L'expansion]]'', {{date-|15 février 2010}}.</ref> ; Le [[gouvernement Yukio Hatoyama]] annonce, en décembre 2009, un [[Politique de relance|plan de relance]] de {{unité|24400 [[milliard (nombre)|milliard]]s}} de yens, soit {{nobr|184 milliards}} d'euros dont {{unité|7200 milliards}} de yens ({{nobr|54,5 milliards}} d'euros) de dépenses directes portant le déficit pour l'année fiscale en cours à dette émise au cours du présent exercice au montant record de {{unité|53500 milliards}} de yens. Les dépenses pour l'année fiscale 2009 serait au total de {{nobr|105 billions}} de yens.

Le budget pour l'année fiscale 2010 (avril 2010 à mars 2011) proposé par [[Naoto Kan]], vice-premier ministre et ministre des finances, prévoit {{nobr|92,300 billions}} de dépenses ({{nobr|754 milliards}} d'euros au [[taux de change]] en vigueur à cette date), {{nobr|48 billions}} de recettes dont 37,4 de revenus de l'imposition<ref>{{fr}}{{PDF}} [http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51326 Japon - Budget 2010], [[Natixis]], {{date-|19 janvier 2010}}.</ref>. Voté le mercredi 21 avril, il prévoit une hausse de 9,8 % des dépenses sociales, tandis que celles destinées aux [[travaux publics]] vont chuter de 18,3 % et atteindre leur plus bas niveau en trente-deux ans. Le gouvernement prévoit d'émettre plus de {{unité|44300 milliards}} de yens ({{nobr|363 milliards}} d'euros) de bons du trésor<ref>[https://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00240035-japon-adoption-definitive-d-un-budget-record-pour-2010-2011.htm Japon : adoption définitive d'un budget record pour 2010-2011], ''[[Les Échos]]'', {{date-|24 avril 2010}}.</ref>. En sus de ce budget initial, le gouvernement demande le {{date|7 octobre 2010}} un additif au budget de {{unité|5050 milliards}} de yens ({{nobr|44 milliards}} d'euros) afin de stimuler une économie mise en difficulté par la [[déflation]] et la montée du yen<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Stanley White|auteur2=Grégory Blachier| url = https://reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE69700Q20101008| titre = Le gvt japonais adopte un additif au budget 5.050 mds de yens| auteur =  | année = 8 octobre 2010 | éditeur = [[Reuters]]| consulté le = 18 octobre 2010}}.</ref>.

Le désastre causé par le [[séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku|séisme du 11 mars 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku]] dont les dégâts sont estimés à {{unité|25000 milliards}} de yens ({{nobr|210 milliards}} d'euros) et la reconstruction des zones dévastées fait augmenter le budget pour les années à venir. Un premier octroi de fonds de {{unité|4000 milliards}} de yens ({{nobr|33 milliards}} d'euros) a été voté le {{date-|2 mai 2011}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/02/97001-20110502FILWWW00371-japon-budget-de-reconstruction-vote.php|titre=Japon: budget de reconstruction voté|auteur institutionnel=[[Agence France-Presse|AFP]]|année=2 mai 2011|éditeur=[[Le Figaro]]|consulté le=2 mai 2011}}.</ref>.

{| class="wikitable"
|-
! align="center" | '''''Compte général : dépenses''''' !! align="center" | '''''AF 2009 initiale<ref>AF pour année fiscale, montants sans les modifications et plan de relance.</ref>''''' !! align="center" |  '''''AF 2010 initiale'''''
|-
| '''Dépenses générales (en milliards de yens)'''  || '''51,73''' || '''53,45'''
|-
| Dépenses en travaux publics || 7,07 || 5,77
|-
| Dépenses en [[sécurité sociale]] || 24,83 || 27,27
|-
| Sciences & [[Éducation]] || 5,31 || 5,59
|-
| Pensions || 0,78 || 0,71
|-
| [[Budget de la défense|Défense]] || 4,77 || 4,79
|-
| Coopération économique || 0,63 || 0,58
|-
| (Assistance au développement officiel) || 0,67 || 0,62
|-
| Mesures d'aide aux [[Petites et moyennes entreprises|petites entreprises]] || 0,19 || 0,19
|-
| Mesures liées à l'énergie || 0,86 || 0,84
|-
| Pour la stabilité de l'offre alimentaire || 0,87 || 1,16
|-
| Fonds transféré à l'investissement industriel || - || -
|-
| Fonds de réserves pour travaux publics || - || -
|-
| Autres fonds de réserves || 1,39 || -
|-
| '''Coût du [[service de la dette]]''' || '''20,24''' ||'''20,65'''
|-
| '''Subventions aux [[Administration territoriale|collectivités locales]]''' ||  '''16,57''' || '''17,48'''
|-
| '''''Total des dépenses''''' || '''''88,55'''''<br />réelles estimées début 2010 :'''''105'''''||'''''92,30'''''
|-
| '''''Comptes général : Recettes (en milliards de yens)''''' || '''''AF 2009''''' || '''''AF 2010'''''
|-
| Revenus de l'[[Imposition (fiscalité)|imposition]] || 46,10 || 37,40
|-
| Autres revenus || 9,15 || 10,60
|-
| Émissions de titres de [[dette]] || 33,29 || 44,30
|-
| '''''Total des recettes''''' || '''''88,55''''' || '''''92,30'''''
|}

Le budget proposé prévu d'avril 2011 à mars 2012 est de {{unité|92400 milliards}} de yens ({{nobr|825 milliards}} d'euros à cette date). De nouvelles obligations représentant plus de 40 % du montant total du budget sont prévus<ref>{{Lien brisé| langue = fr |url = https://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00326176.htm| titre = Japon : la chambre basse vote un budget record| auteur =  | année = 8 octobre 2010 | éditeur = [[Les Échos]]| consulté le = 1 mars 2010}}.</ref>.

Le budget d'avril 2013 à mars 2014 est financé par l'émission de nouvelles obligations à 46,3 % et le remboursement de la dette représente 24 % des dépenses. La dette publique atteignant à {{unité|1008 million}} de milliards de yens fin juin 2013 soit, selon le FMI, 245 % de son produit intérieur brut<ref name="Monde 2013 08 09">{{Lien web|langue=fr|auteur institutionnel=[[Agence France-Presse|AFP]] |url=https://www.lemonde.fr/japon/article/2013/08/09/la-dette-du-japon-depasse-le-million-de-milliards-de-yens_3459569_1492975.html |titre=La dette du Japon dépasse le million de milliards de yens |site=[[Le Monde]] |auteur= |année=9 août 2013 |consulté le=12 juillet 2014 }}.</ref>.

Le budget prévu d'avril 2015 à mars 2016 est de {{unité|96340 milliards}} de yens ({{nobr|688 milliards}} d'euros en janvier 2015)<ref>{{Lien web|langue= fr|url=https://www.20minutes.fr/economie/1517255-20150114-japon-gouvernement-approuve-budget-record |titre=Japon: Le gouvernement approuve un budget record |site= [[20 Minutes]] |auteur= |année=14 janvier 2015 |consulté le=17 janvier 2015 }}.</ref>.

Le budget annoncé pour l'exercice 2019-2020 est de {{unité|101500 milliards}} de yens ({{nobr|795,64 milliards}} d'euros), le plus important de l'histoire moderne du Japon, et voit une hausse de la TVA à 10 % hors exemptions pour certains produits restant à 8 %<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Régis Arnaud |titre=L'État japonais plus dépensier que jamais|url=http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/12/21/20002-20181221ARTFIG00287-l-etat-japonais-plus-depensier-que-jamais.php|date=21 décembre 2018 |éditeur=[[Le Figaro]]|consulté le=2 octobre 2019 }}.</ref>.

La [[crise économique liée à la pandémie de Covid-19]] à fait grandement augmenter la dette japonaise.

Le budget annoncé pour l’exercice 2024 est de {{unité|112100|milliards de yens}} ({{nobr|693|milliards}} d’euros valeur décembre 2023 et {{nobr|654|milliards}} d'euros valeur en juin 2024 à la suite de la chute du yen du tiers de sa valeur par rapport au dollar entre 2021 et 2024<ref>https://www.moneycontroller.fr/forum-financier/marches-financiers-economie/chute-yen-rapport-dollar-consequences-japon-13648</ref>). C’est la deuxième année consécutive qu’il est supérieur à {{unité|110000|milliards}} de yens. Les recettes prévisionnelles sont de {{unité|69600|milliards}} de yens. Le montant des obligations d’État devrait atteindre {{nombre|1,1|million}} de milliards de yens d’ici à la fin de l’exercice 2024<ref>https://www.nippon.com/fr/japan-data/h01873/</ref>.

== Prélèvements obligatoires ==
Le taux de [[prélèvements obligatoires]] au Japon sont, depuis au moins les années 1960, bas par rapport à la moyenne des pays de l'[[Organisation de coopération et de développement économiques]]<ref>{{fr}} [http://www.oecd.org/dataoecd/44/22/39495104.pdf Total des recettes fiscales en pourcentage du PIB], OCDE.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ses/exos/bac97qs2.html Crises et politiques économiques et sociales dans les pays développés], Serveur pédagogique de l'[[Académie de Lyon (éducation)|Académie de Lyon]].</ref>.

*1973 : 22,5 %
*1975 : 20,9 %
*1983 : 27,0 %
*1985 : 27,4 %
*1992 : 30,2 %
*1995 : 26,8 %
*2000 : 27,0 %
*2005 : 27,4 %
*2006 : 27,9 %<ref>{{fr}} [http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html Les prélèvements obligatoires : France et pays occidentaux], Vie publique, 27 novembre 2009.</ref>
*2011 : 33,9 %<ref>{{fr}} [http://www.statistiques-mondiales.com/japon.htm Japon : statistiques].</ref>

== Actifs ==
Le Japon possède actuellement les deuxièmes [[réserves de change]] au monde. En mai 2009, celles-ci représentaient l'équivalent de {{unité|1041318 millions}} de dollars américains<ref>{{Lien web|langue=en| url = http://www.imf.org/external/np/sta/ir/IRProcessWeb/data/jpn/eng/curjpn.htm#I | titre = JAPAN International Reserves and Foreign Currency Liquidity | année = 9 juin 2010 | éditeur = [[Fonds monétaire international]]| consulté le = 30 juin 2010}}.</ref> dont, en décembre 2009, {{nobr|765,2 tonnes}} d'[[or]], soit la {{8e|réserve}} institutionnelle du monde représentant 2,4 % de la valeur de ses réserves<ref>{{Lien web|langue=en| url = http://www.research.gold.org/reserve_asset/ | titre = Reserve asset statistics | auteur = Conseil mondial de l'or | année =2009|mois=décembre | éditeur = | site = | consulté le = 30 juin 2010}}.</ref>. En août 2011, alors que sa réserve d'or n'a pas bougé en masse, elle représente 3,3 % de ses réserves et se place désormais au {{9e|rang}} mondial.

Au {{date-|1 janvier 2010}}, les prêteurs japonais publics et privés détenaient entre autres {{nobr|768,8 milliards}} de dollars de bons du Trésor américain ([[Treasury Bill]], [[Treasury Note]], [[Treasury Bond]])<ref>[http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-chine-laisse-le-japon-redevenir-le-1er-creancier-des-etats-unis_226923.html La Chine laisse le Japon redevenir le premier créancier des États-Unis], ''[[L'Expansion]]'', {{date-|16 février 2010}}.</ref>.

== Notes et références ==

{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===

* [[Ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie]]
* [[Banque du Japon]]

=== Liens externes ===
* {{mul|ja|en}} [http://www.mof.go.jp/ Site du ministère des Finances du Japon]
* {{fr}} [http://www.senat.fr/rap/r08-294/r08-294.html ''Le Japon face à la crise''], rapport d'information {{numéro}}294 (2008-2009) de M. Philippe Marini, fait au nom de la commission des finances du [[Sénat (France)|Sénat français]], déposé le 18 mars 2009

{{Portail|économie|droit|finance|politique japonaise}}

[[Catégorie:Budget de l'État|Japon]]
[[Catégorie:Politique au Japon]]