Bella (entreprise)
Bella | |
Logo de Bella. | |
Création | 1946 |
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Dates clés | 1969, Rapprochement avec la société Schildkröt (de) 1972 Reprise de Bella par Jean Sala 1982, Rachat par le groupe Berchet |
Disparition | 1984 |
Personnages clés | Salvi Pi, André Subils, Jean Sala |
Siège social | Perpignan |
Actionnaires | Société Tortufilia, Société Wasag Chemie (de) |
Activité | Fabrication et vente |
Produits | Poupées |
Effectif | 358 salariés en 1955, 1030 en 1975, 330 en 1982 |
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Bella est une entreprise française spécialisée dans la fabrication de poupées qui a exercé de 1946 à 1984.
Histoire
[modifier | modifier le code]Lucie et Salvi Pi créent la société Bella en 1946 dans leur garage de Perpignan. Le nom a été choisi afin qu'il soit facile à prononcer dans toutes les langues, de plus ils cherchaient un nom rappelant les origines catalanes de l'entreprise[1]. Dans un premier temps, Salvi sculpte les modèles et Lucie crée la garde-robe des poupées. Une petite dizaine de personnes travaillent au début sur la création de poupées à base de carton trempé.
Dès le début des années 1950, l'entreprise dépose de nombreux brevets, le Rhodoïd remplace le carton. Puis au bout de quelques années, ce sont les matières plastiques qui révolutionnent la fabrication.
Dans les années 1960, des poupées comme Tressy, Cathie ou Héléna font la renommée de l'entreprise qui compte alors plus de 600 employés.
Les fondateurs, Lucie et Salvi Pi, vendent la société au groupe allemand Bolhen Wasag Industrie en 1969. En 1972, la société est dirigée par Jean Sala, proche collaborateur de Salvi Pi, avec le titre de Président du Directoire. Cependant, les chocs pétroliers des années 1970, la concurrence asiatique ainsi que des problèmes sociaux feront doucement glisser l'entreprise vers la faillite.
L'entreprise fermera définitivement en 1984 après être passée entre les mains de Berchet en 1982.
Les Bella (poupées) font aujourd'hui l'objet de toutes les convoitises de la part des collectionneurs.
Jean Sala a créé un musée à Perpignan avec 500 poupées, du petit outillage, des accessoires, une machine à implanter et des photos de célébrités. Après la disparition de Jean Sala en 2015, c'est Jacques Ros, ancien contremaître chez Bella, qui fait désormais visiter le musée.
Le 18e roman d'Hélène Legrais se joue autour de la saga des poupées Bella. La romancière situe l'intrigue de son dernier roman dans le Perpignan de la fin des années 60, au moment où l'entreprise est rachetée par le groupe allemand Bolhen Wasag Industrie[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le nom a été déposé en 1950
- « “Le bal des poupées” – La saga Bella au cœur du dernier roman d’Hélène Legrais », sur MadeinPerpignan.com,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site web consacré à l'aventure Bella
- Jean-Michel Salvador, « Les poupées Bella pleurent Jean Sala leur dernier patron », L'Indépendant,
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Sophie et Pascal Besançon, Les Poupées Bella, Éditions Fer de Chances, 2000
- Jean Sala, Mademoiselle Bella raconte, Éditions La Framboisière, 2000
- Anne-Marie Porot, Le grand livre des poupées Bella, Connaissance Raisonnée de la Poupée et du Jouet anciens, 2001
- Jean Sala, Jean Sala raconte les Poupées Bella, Éditions Balzac
- Sophie Vigroux, « Perpignan. La belle saga des poupées Bella », La Dépêche,
- Isabelle Bley, « Perpignan Il y a 30 ans, les poupées Bella tiraient leur révérence », Midi Libre,