Voir la source de Aymar Taillefer

{{Voir homonymes|Taillefer}}
{{Infobox Biographie2
| charte             =feudataire
| nom                ={{noble-|Aymar II Taillefer}}
| image              =-
| taille image       =
| légende            =

| fonction           =
| intitulé fonction  =
| titre de noblesse  =[[Comte d'Angoulême]]

| date de naissance  =v. [[1160]]
| lieu de naissance  =
| date de décès      ={{Date|16 juin 1202}}
| lieu de décès      =[[Limoges]]
| sépulture          =[[Abbaye Notre-Dame de La Couronne]]

| surnom             =
| nom posthume       =
| autres noms        =Adhémar Taillefer
| époque             ={{sp|XII|-|XIII|s}}
| période d'activité =

| famille            =[[Maison Taillefer]]
| père               ={{noble|Guillaume VI Taillefer}}
| mère               = Marguerite de Turenne
| fratrie            = {{noble|Adémar V de Limoges}}
{{noble|Vulgrin III d'Angoulême}}<br>{{noble|Guillaume VII d'Angoulême|Taillefer}}<br>Foulques<br>Griset<br>Almodis d'Angoulême
| conjoint           =[[Alix de Courtenay]]
| enfant             =[[Isabelle d'Angoulême]] [[Fichier:Red crown.png|15 px|alt=Couronne rouge]]
| parentèle          =

| employeur          ={{noble|Vulgrin II d'Angoulême}}<br>Ponce de Montgommery
{{noble|Raymond Ier de Turenne}}<br>Mathilde du Perche
| intitulé employeur =Grands-Parents
| ordre religieux    =
| consécrateur       =
| membre de          =

| conflit            =
| maître             =
| intitulé maître    =Faits d'armes
| élève              =[[Isabelle d'Angoulême]] [[Fichier:Red crown.png|15 px|alt=Couronne rouge]]
| intitulé élève     =Héritière

| blason             =Armoiries d'Aymar II Taillefer, comte d'Angoulême (1199).svg
| taille blason      =110
| légende blason     =Armoiries d'{{noble-|Aymar II Taillefer}}

| sceau              =
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| légende tombe      =
}}

'''{{noble-|Aymar II Taillefer}}''' ou '''Adhémar'''<ref>''Ademarus'' en latin.</ref> né vers 1160 et décédé à [[Limoges]] le {{date|16 juin 1202}}, fut [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comte d'Angoulême]] vers 1186 jusqu'à sa mort en 1202.

== Biographie ==
=== Famille ===
Troisième fils de {{noble|Guillaume VI Taillefer}}, [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comte d'Angoulême]], et de Marguerite de Turenne, il est le frère cadet de {{noble|Vulgrin III d'Angoulême}} (♰ av. {{date-|29 juin 1181}}) et de {{noble|Guillaume VII d'Angoulême|Taillefer}} (♰ 1186), tous deux [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comtes d'Angoulême]] avant lui, et l'aîné de Foulques (♰ v. 1171/1180), Griset (♰ ~1179/1192) et d'Almodis (v. 1151/1152-?)<ref>{{Article|auteur1=Prosper Boissonnade|lien auteur1=Prosper Boissonnade|titre=L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest|sous-titre=les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême|périodique=Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente|pages=39-40|date=1935}}.</ref>.

=== Succession ===
{{noble|Vulgrin III d'Angoulême|-}}, fils aîné de {{noble|Guillaume VI Taillefer}}, décède en 1181 laissant comme seule héritière une fille unique, [[Mathilde d'Angoulême]] (av. 1181-ap. {{Date|29|août|1233}}). [[Guillaume VII d'Angoulême|Guillaume]] et Aymar, oncles de la jeune [[Mathilde d'Angoulême|Mathilde]] l'excluent de la succession du comté d'Angoulême surement au titre du droit de ''viage<ref>{{Ouvrage|auteur1=Luc Guéraud|titre=Contribution à l'étude du processus coutumier au Moyen Age|sous-titre=le viage en Poitou|lieu=Paris|éditeur=Institut Universitaire Varenne|collection=Thèses|date=2008|pages totales=462|lire en ligne=}}</ref>''. Ce droit faisait de [[Guillaume VII d'Angoulême|Guillaume Taillefer]] le [[comte]] en titre. [[Guillaume VII d'Angoulême|Guillaume Taillefer]] et Aymar ont refusé que leur nièce soit investie du comté d'Angoulême qu'ils considéraient comme leur propre héritage<ref>{{Ouvrage|auteur1=Geoffroy de Vigeois|lien auteur1=Geoffroy de Vigeois|champ libre=éd. [[Léopold Delisle]]|titre=Ex Chronico Gaufredi Coenobitae|tome={{XII}}|titre volume=[[Recueil des historiens des Gaules et de la France]], Scriptores|lieu=Paris|éditeur=|date=1877|passage=448|isbn=|lire en ligne=https://archive.org/details/RecueilDesHistoriensDesGaulesEtDe12/page/n513/mode/1up}}.</ref>. [[Guillaume VII d'Angoulême|Guillaume Taillefer]] devient donc le nouveau [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comte d'Angoulême]] sous le nom de {{noble|Guillaume VII d'Angoulême|-}}.

=== La lutte contre Richard Cœur de Lion ===
Cependant les deux frères entrent en conflit avec [[Richard Cœur de Lion]], [[Duché d'Aquitaine|duc d'Aquitaine]], leur seigneur et suzerain. Ce dernier revendique la tutelle de la jeune [[Mathilde d'Angoulême]] et donc de pouvoir disposer du comté d'Angoulême et de la marier à l'un de ses proches. Aymar et son frère font valoir leurs propres droits héréditaires mais durent fuir chez leur demi-frère, {{noble|Adémar V de Limoges|-}}, [[Liste des vicomtes de Limoges|vicomte de Limoges]]. Après la mort de {{noble|Guillaume VII d'Angoulême|-}}, survenue en 1186, Aymar se révolte en 1188 avec {{noble|Geoffroy Ier de Lusignan (seigneur de Vouvant)}}, [[Seigneuries de Vouvant et de Mervent|seigneur de Vouvant]] et {{noble-|Geoffroy IV de Rancon}}, [[Liste des seigneurs de Taillebourg|seigneur de Taillebourg]], contre [[Richard Cœur de Lion]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Roger de Hoveden|lien auteur1=Roger de Hoveden|champ libre=éd. [[William Stubbs]]|titre=Chronica magistri Rogeri de Houedene|volume={{II}}|lieu=Londres|éditeur=Longmans, Green, Reader, Dyer|année=1869|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50282q/f447|extrait=Eodem anno Ricardus comes Pictaviae, et Raimundus comes de Sancto AEgidio, et Aimarus comes de Engolismo, et Gaufridus de Rancune, et Gaufridus de Lezinant, et fere omnes ditiores Pictaviae, gwerram fecerunt, omnes contra praedictum Ricardum, et ipse contra omnes : sed ipse omnes expugnavit.}}</ref>. Ce dernier prend rapidement le dessus avec la conquête de [[Château de Taillebourg|Taillebourg]]. La soumission des rebelles est largement facilitée par la proposition de participer à la [[troisième croisade]] en échange de l'abandon des poursuites pénales.

La capture de [[Richard Cœur de Lion]] en Allemagne en 1192 favorise la situation des nobles aquitains et Aymar reprend le pouvoir à Angoulême. Avec l'approbation du roi {{noble|Philippe II Auguste}}, il commence à ravager le [[Comté de Poitou|Poitou]] en 1193. En 1194, [[Richard Cœur de Lion|Richard]] est libéré et bat le roi de France à la [[bataille de Fréteval]]. Lors de l'armistice négocié en {{Date|2=juillet|3=1194}}, près de [[Tillières]] entre les [[Roi de France|rois de France]] et d'Angleterre, Aymar et ses compagnons sont contraints de se soumettre à [[Richard Cœur de Lion|Richard]], qui peut entrer sans entrave à [[Angoulême]]. La paix est éphémère et Aymar et son demi-frère, le [[Liste des vicomtes de Limoges|vicomte de Limoges]], {{noble|Adémar V de Limoges|-}} s'associent à nouveau avec [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]]. Après la défaite de ce dernier lors de la [[Bataille de Courcelle-lès-Gisors|bataille de Gisors]] en 1198, les deux frères se retrouvent seuls face à [[Richard Cœur de Lion|Richard]]. Après sa victoire, le [[duc]] retourne en [[Duché d'Aquitaine|Aquitaine]] avec l'intention de soumettre {{noble|Adémar V de Limoges}} et assiège le [[Château de Châlus-Chabrol|château de Châlus]], possession du [[vicomte]]. [[Richard Cœur de Lion|Richard]] est grièvement blessé en {{Date|2=avril|3=1199}} et décède de façon totalement inattendue<ref>{{Ouvrage|auteur1=Mathieu Cosson|titre=Richard Coeur de Lion - Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199)|éditeur=CVRH|année=2017|passage=124|numéro chapitre={{VI}}|titre chapitre=Les dernières années du comte-roi (1194-1199)}}.</ref>. Aymar et {{noble|Adémar V de Limoges}} saisissent immédiatement l'occasion pour déclarer leur loyauté au roi {{noble|Philippe II Auguste}} au cours du même mois en échange de la promesse du roi de France de faire attribuer le [[Marche (province)|comté de la Marche]] à Aymar<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Hippolyte Michon|lien auteur1=Jean-Hippolyte Michon|titre=Statistique monumentale de la Charente|lieu=Paris-Angoulême|année=1844|passage=70|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65648269/f84}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Alexandre Teulet]]|titre=Layettes du [[trésor des chartes]]|tome={{I}}|titre volume=de l'année 755 à l'année 1223|lieu=Paris|éditeur=Plon|lien éditeur=Plon|année=1863|passage=201-202|lire en ligne=https://archive.org/details/layettesdutrso00teuluoft/page/201/mode/1up|partie={{n°|494}}}}.</ref>. [[Adémar V de Limoges|Adémar de Limoges]] meurt quelques mois plus tard, peut-être assassiné par [[Philippe de Cognac|Philippe de Faulconbridge]], [[Château de Cognac|seigneur de Cognac]], fils naturel du défunt [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]].

=== Conflits avec la Maison de Lusignan ===
==== Le comté de la Marche ====
Aymar entre en conflit avec la [[Maison de Lusignan]] au sujet du [[Marche (province)|comté de la Marche]] qui est une possession immédiate des [[Liste des comtes de Poitiers|comtes de Poitou]], souverains d'Angleterre depuis 1154. {{noble-|Aymar II Taillefer}} et {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}}, [[Liste des seigneurs de Lusignan|seigneur de Lusignan]], en revendiquent tous deux la propriété. [[Richard Cœur de Lion]], [[Liste des ducs d'Aquitaine|duc d'Aquitaine]], ne souhaite pas céder le [[Marche (province)|comté de la Marche]] ni aux Taillefer, ni aux [[Maison de Lusignan|Lusignan]].

En 1199 il est décidé d'une grande union entre [[Maison de Lusignan|les Lusignan]] et les Taillefer. {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Clément de Vasselot de Régné|titre=Le "Parentat" Lusignan ({{sp-|X|-|XIV}}s)|sous-titre=structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent|volume=1|titre volume=Texte|passage=95|éditeur=[[Université de Nantes]]|nature ouvrage=Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de [[John Tolan]] et de [[Martin Aurell]]|date=2018|isbn=|lire en ligne=https://nantilus.univ-nantes.fr/vufind/Record/PPN240438752|extrait=Si {{noble-|Hugues IX}} était marié au début des années 1190, ce n'est plus le cas vers 1199 : Richard Cœur de Lion lui accorde alors la main de l'héritière d'un comté : {{noble-|Aymar II d'Angoulême}} n'a qu'une seule fille, Isabelle.}}</ref> doit épouser l'unique héritière d'Aymar, [[Isabelle d'Angoulême|Isabelle Taillefer]]<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=Roger de Hoveden|lien auteur1=Roger de Hoveden|champ libre=éd. [[William Stubbs (historien)|William Stubbs]]|titre=Chronique|tome={{IV}}|lieu=Londres|éditeur=|date=1871|passage=119-120|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50284d/f234|extrait=Isabel filiam Ailmari comitis de Engolismo, quam predictus comes, consilio et voluntate Richardi regis Anglie, prius dederat Hugoni le Brun comiti de la Marche ; quam idem comes in suam per verba de presenti receperat, et ipsa illum in suum receperat per verba de presenti. Sed, quia ipsa nondum annos nubiles attigerat, noluit eam predictus Hugo sibi in facie ecclesie copulare.}}</ref>. En mariant l'héritière d'Angoulême au [[Liste des seigneurs de Lusignan|seigneur de Lusignan]], [[Richard Cœur de Lion]] règle le litige successoral du [[Marche (province)|comté de la Marche]] par l'attribution compensatoire du comté d'Angoulême aux Lusignan. De plus, cette future union permet au souverain anglais de stabiliser le nord de l'Aquitaine en faisant basculer l'[[Angoumois]], toujours hostile aux [[Maison Plantagenêt|Plantagenêt]], dans les mains d'une maison devenue fidèle en 1191<ref>{{Ouvrage|champ libre=éd. Pierre Lafleur de Kermaingant|titre=Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport (Ordre de Saint Benoit)|lieu=Paris|éditeur=|date=1880|passage=88-90|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2042639/f250|partie={{LIII}}|commentaire=1191 : {{noble-|Raoul [Ier d'Exoudun]}}, comte d'Eu, confirme toutes les donations faites à l'abbaye Saint-Michel-du- Tréport par ses prédécesseurs, Robert, {{noble-|Guillaume [II]}}, {{noble-|Henri [Ier]}}, Jean et {{noble-|Henri [II]}} le Jeune ainsi que par tous leurs hommes : les droits sur l'avoine et le froment de Villy-sur-Yères, sur l'avoine de Montroty, la dîme de Feukereuscamp, la redevance due pour la coupe de bois à Eu, les droits banaux du moulin du Mesnil-Allard, libres de toute dîme, le pasnage dans la forêt d'Eu et tous les essarts de cette forêt, toute la dîme vicomtale d'Eu, du Tréport, de Criel-sur-Mer, de Sept-Meules, et de Grandcourt, tous les droits banaux des moulins et la taille du Mont-Huon. Si les hommes de l'abbaye sont amenés à répondre devant les tribunaux, ils pourront se disculper et ne seront jugés que par l'abbé. Il lui donne également la justice des coups ayant été jusqu'au sang dans toute la terre de l'abbaye et spécialement à La Fontaine, à Villy-sur-Yères et au Mesnil-Allard. Il promet sous peine d'excommunication que ni lui ni ses héritiers ne chercheront à collecter des tailles sur les terres de l'abbaye et leur concède de pouvoir pêcher dans les eaux d'Eu pour trois fêtes, les cultures entre le Tréport et Flamengeville, et confirme la donation d'un pré à Flamengeville, d'une hospice au Tréport, une dîme au Tost, une dîme à Eu, des coutumes sur le pain et la dîme du pain au Tréport, la dîme de l'achat des poissons pour la cuisine du comte, une foire le jour de la Saint-Michel [29 septembre] et une autre le jour de la Saint-Jean-Baptiste [24 juin].}}</ref>.

Cependant, la mort de [[Richard Cœur de Lion]], à [[Château de Châlus-Chabrol|Chalus]] en {{Date|2=avril|3=1199}}, ouvre une période de grande confusion et de succession entre les partisans d'[[Arthur Ier de Bretagne|Arthur, duc de Bretagne]], neveu de [[Richard Cœur de Lion|Richard]], et [[Jean sans Terre|Jean d'Angleterre]], [[comte de Mortain]], frère cadet de [[Richard Cœur de Lion|Richard]]. Les Taillefer portent leur soutien au jeune [[Liste des rois puis ducs de Bretagne|duc de Bretagne]]. [[Maison de Lusignan|Les Lusignan]] choisissent de soutenir le dernier fils d'[[Aliénor d'Aquitaine]]. Au centre de ce jeu d'alliances, le contrôle pour le [[Marche (province)|comté de la Marche]] et la domination du nord-aquitain est l'enjeu.

Aymar n'abandonne pas ses droits sur le [[Marche (province)|comté de la Marche]] et attend que sa demande soit examinée par la cour du roi [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]] qui donne une suite favorable. De son côté, {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}} adopte une stratégie différente : tout en restant fidèle à [[Jean sans Terre|Jean Sans Terre]], il fait prisonnière sa mère, [[Aliénor d'Aquitaine]], et réussit par ce coup de force à se faire remettre le [[Marche (province)|comté de la Marche]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Aubry de Trois-Fontaines|lien auteur1=Aubry de Trois-Fontaines|champ libre=éd. Paulus Scheffer-Boichorst|titre=Chronica a monacho Novi Monasterii Hoiensis interpolata|tome={{XXIII}}|titre volume=[[Monumenta Germaniae Historica]], Scriptores|lieu=Leipzig|année=1874|passage=876|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k93452w/f885|extrait=Hugo vero Brunus tendens insidias eam cepit et ad hoc eam compulit, quod ipsa quittavit ei comitatum de Marchia Pictavie.}}</ref>. En {{Date|2=janvier|3=1200}}, à [[Caen]], le nouveau [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]] prend acte du fait accompli et {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}} lui fait ''[[hommage lige]]'' pour le [[Marche (province)|comté de la Marche]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=|champ libre=éd. [[Thomas Rymer]]|titre=Foedera, Conventiones, Litterae et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata|tome={{I}}|titre volume={{nobr romains|pars I}} (1066-1272)|lieu=Londres|éditeur=Record Commission on Historical Manuscripts|date=1816|passage=79|lire en ligne=https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=umn.31951002098035k&view=page&seq=201|commentaire=1200, 28 janvier, Caen : {{noble-|Hugues [IX de Lusignan] le Brun}}, comte de la Marche et de {{noble-|Raoul [Ier d'Exoudun]}}, comte d'Eu, font hommage lige à Jean, roi d'Angleterre, contre tout homme ou femme. Ils agiront fidèlement pour son honneur et son intérêt de tout leur pouvoir et pour rechercher, récupérer et maintenir ses droits et l'aider contre tous et contre ceux qui sont ou qui seront de leur famille. Ils feront en sorte que le roi d'Angleterre ne soit pas diminué pendant leur vie ou par leurs cousins ou par d'autres. En garantie de cela, ils font jurer plusieurs de leurs vassaux dont Joscelin de Lezay.}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|champ libre=éd. Thomas Duffus Hardy|titre=Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati|volume={{I}}|titre volume=pars 1, 1199-1216|lieu=Londres|année=1837|passage=58-57|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5558666w/f107|partie={{italique|Memb. 28. In dorso}}}}.</ref>.

==== Le traité du Goulet (1200) ====
Dans le [[traité du Goulet]] du {{Date|22|mai|1200}}, le roi {{noble|Philippe II Auguste}} s'accorde avec [[Jean sans Terre|Jean Sans Terre]] pour que le comté d'Angoulême et la [[vicomté de Limoges]] relèvent à nouveau de la souveraineté féodale de [[Jean sans Terre|Jean]] en tant que [[Liste des ducs d'Aquitaine|duc d'Aquitaine]] et que ce dernier reconnaisse en retour leurs prétentions, y compris celles d'Aymar sur [[Marche (province)|la Marche]]. Peu après la conclusion du contrat, [[Jean sans Terre|Jean]] se rend personnellement en Aquitaine pour se réconcilier avec Aymar d'Angoulême et {{noble-|Guy V}}, [[Liste des vicomtes de Limoges|vicomte de Limoges]].

==== La mariage d'Isabelle d'Angoulême ====
Les dispositions du [[traité du Goulet]] remettent cependant en question les accords pris quelques mois plus tôt. Le {{Date|24|août|1200}}, [[Jean sans Terre|Jean]] épouse [[Isabelle d'Angoulême]] à [[Bordeaux]] avec le consentement d'Aymar, nonobstant les fiançailles antérieures avec {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}}. De toute évidence, ce mariage fut décidé lors de la rencontre personnelle entre Aymar Taillefer et [[Jean sans Terre]] et a pu être motivé par des raisons politiques. En effet, cela permet à Jean de faire une future demande de succession à la fois pour Angoulême et pour le [[Marche (province)|comté de la Marche]] au nom d'[[Isabelle d'Angoulême|Isabelle]] contre les prétentions des [[Maison de Lusignan|Lusignan]], devenus trop influents dans le nord du [[duché d'Aquitaine]].

La réaction d'{{noble|Hugues IX de Lusignan|-}} ne se fait toutefois pas attendre. Floué par son suzerain, il en appelle au roi [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]] et demande justice. De plus, Aymar se voit attribuer par son nouveau gendre la gestion du [[Marche (province)|comté de la Marche]] en 1200 aux dépens des [[Maison de Lusignan|Lusignan]]. Comme [[Jean sans Terre]] refuse de se présenter à son suzerain pour répondre de ses actes, [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]] reconnaît les torts infligés et prononce la [[commise]] des biens du [[Maison Plantagenêt|Plantagenêt]] en France en 1204<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Michel Kaplan]]|directeur1=oui|auteur2=Patrick Boucheron|auteur3=Jean Kerhervé|auteur4=Elisabeth Mornet|auteur5=Christophe Picard|titre=Histoire médiévale|tome=2|titre volume=Le Moyen âge : {{sp-|XI|-|XV}}|passage=99|lieu=Rosny|éditeur=Bréal|lien éditeur=Éditions Bréal|collection=Grand Amphi|date=1994|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=RP-bn29KCB8C&pg=PA99&dq=LUSIGNAN+Isabelle+%22commise%22&lr=#v=onepage&q=LUSIGNAN%20Isabelle%20%22commise%22&f=false}}.</ref>. Pour concurrencer les prétentions de [[Jean sans Terre]] et d'[[Isabelle d'Angoulême|Isabelle]] sur l'[[Angoumois]], {{noble|Hugues IX de Lusignan|-}} épouse en secondes noces [[Mathilde d'Angoulême]], enfant unique de {{noble-|Vulgrin III Taillefer}}, nièce d'Aymar.

En février 1202, lors d'une visite de Jean à Angoulême pour négocier un traité avec {{noble|Sanche VII de Navarre|Sancho VII de Navarre}}, Aymar invite le [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]] à visiter la toute nouvelle [[Abbaye Notre-Dame de La Couronne|église abbatiale de La Couronne]]. Le rôle de la fille d'Aymar dans le refus constant de [[Jean sans Terre]] de s'occuper correctement de la veuve de son frère [[Richard Cœur de Lion]], [[Bérengère de Navarre]], n'est sans doute pas étrangère à la présence du [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comte d'Angoulême]] lors des négociations entre les deux royaumes.

=== Décès ===
Aymar décède à [[Limoges]] le {{Date|16|juin|1202}}. Sa fille [[Isabelle d'Angoulême|Isabelle Taillefer]], son unique héritière lui succède comme [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comtesse d'Angoulême]] mais son titre reste longtemps purement nominal. Son époux l'écarte du pouvoir comtal et ne lui permet pas d'entrer en possession de son héritage de plein droit. Le gouverneur nommé par [[Jean sans Terre]], Bartholomée du Puy (''de Podio''), s'occupe de l'essentiel des affaires administratives du comté jusqu'à la mort de [[Jean sans Terre|Jean]] en 1216.

== Mariage et descendance ==
=== Alix de Courtenay ===
En 1186, Aymar Taillefer épousa [[Alix de Courtenay]] (v. 1160-1218), divorcée de {{noble|Guillaume Ier de Joigny|-}} (v. 1160-{{Date|15|février|1220}}), [[Liste des comtes de Joigny|comte de Joigny]] pour consanguinité<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Alice Saunier-Seïté]]|titre=Les Courtenay|sous-titre=Destin d'une illustre famille bourguignonne|lieu=Paris|éditeur=France Empire|lien éditeur=Éditions France-Empire|année=1998|passage=46|extrait=Alice épousa Guillaume de Joigny, dont elle dut divorcer pour cause de parenté.}}</ref>. Elle est la fille de {{noble|Pierre Ier de Courtenay|de France}}<ref>Pierre de France dit {{noble|Pierre Ier de Courtenay}}, sixième fils du roi de France {{noble|Louis VI le Gros}} (1181-1137) et d'[[Adélaïde de Savoie]] (v. 1100-1154).</ref> (♰ 1183) et d'[[Élisabeth de Courtenay]] (♰ 1205), dame de Courtenay. Par son père, Alix descend des [[Capétiens directs|Capétiens]] ; elle est la petite-fille du [[roi de France]], {{noble|Louis VI le Gros}} (1081-1137).

Ils ont pour unique enfant :
* [[Isabelle d'Angoulême]] (v. 1188/1192-{{date|4 juin 1246}}) est fiancée, vers 1199, à {{noble|Hugues IX de Lusignan|le Brun}} (av. 1151-1219), [[Liste des seigneurs de Lusignan|seigneur de Lusignan]] et de [[Couhé]]<ref name=":0" />. Elle devient par mariage, le {{date-|24 août 1200}}, la seconde épouse de [[Jean sans Terre]] (1166-1216) et [[Liste des conjoints des souverains anglais|reine d'Angleterre]] (1200-1216). Veuve, elle épouse en secondes noces, au printemps 1200<ref name=":2">{{Ouvrage|auteur1=|champ libre=publ. [[Jacques-Joseph Champollion | Jacques-Joseph
 Champollion-Figeac]]|titre=Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis {{noble-|Louis VII}} jusqu'à {{noble-|Henri IV}} tirées des archives de Londres par Bréquigny|tome={{I}}|titre volume=de l'année 1162 à l'année 1300|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie royale|année=1839|date=|passage=27-28|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62205444/f191|partie={{XXI}}|commentaire=1220, mai : Isabelle, reine d'Angleterre, dame d'Irlande, duchesse de Normandie et d'Aquitaine, comtesse d'Anjou et d'Angoulême fait savoir à son fils le roi d'Angleterre, {{noble-|Henri [III]}} qu'elle a décidé de se marier avec {{noble-|Hugues [X] de Lusignan}} parce que ce dernier, demeurant sans descendance, est pressé par ses amis de se marier et que, la sœur du roi étant trop jeune, ils le poussent à aller chercher une épouse en France, auquel cas, toute la terre du roi d'Angleterre dans cette région aurait été perdue. Elle lui demande de faire mettre au pouvoir de son époux la ville de Niort et les châteaux d'Exeter et de Rockingham ainsi que les 3500 marcs que son époux, le roi Jean lui avait concédé en douaire et de faire venir chercher sa sœur Jeanne quand il lui plaira.}}</ref>, le fils de son ancien fiancé, le [[Liste des comtes de la Marche|comte de la Marche]], {{noble|Hugues X de Lusignan}} (v. 1182-1249). Cette union fait naître un vaste ensemble territorial dans le nord-aquitain comprenant les [[fief]]s Lusignan du [[Poitou]], la [[Saintonge]], l'[[Aunis]], la [[Marche (province)|Marche]] et l’[[Angoumois]].
Une fois veuve d'Aymar, [[Alix de Courtenay]], gouverne la ville d'Angoulême jusqu'en {{Date|2=mars|3=1203}}, date à laquelle [[Jean sans Terre]] la convoque à la cour et lui accorde une pension mensuelle de 50 [[Livre (monnaie)|livres]] en échange de ses droits de comtesse [[douairière]]. En 1204, le [[Poitou]] se range du côté des [[Capétiens directs|capétiens]] et Alix prête serment de fidélité à [[Philippe II Auguste|Philippe Auguste]] pour le comté d'Angoulême<ref>{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Alexandre Teulet]]|titre=Layettes du [[trésor des chartes]]|tome={{I}}|titre volume=de l'année 755 à l'année 1223|lieu=Paris|éditeur=Plon|lien éditeur=Plon|année=1863|passage=272|lire en ligne=https://archive.org/details/layettesdutrso00teuluoft/page/272/mode/1up|partie={{n°|741}}|commentaire=Alix promit de ne jamais traiter avec le roi d'Angleterre, sauf avec la permission du roi de France. Elle donna pour caution ses frères Pierre, comte d'Auxerre et Robert de Courtenay, ainsi que Robert, comte de Dreux, Robert, comte de Boulogne, Gautier de Châtillon et Guillaume des Barres.}}</ref>. Elle se retire ensuite de toute vie publique, s'installant sur ses terres de [[La Ferté-Gaucher]]<ref>{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Auguste Longnon]]|titre=Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie, 1172-1361|tome={{I}}|titre volume=Les fiefs|lieu=Paris|éditeur=[[Imprimerie Nationale]]|année=1901|passage=89|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114596f/f146|partie={{n°|2410}}|extrait=Comitissa de Angolesmes, ligia de Feritate.}}</ref>, où elle vivait encore en {{Date|2=juillet|3=1215}}, date à laquelle elle signe un document à [[Provins]] de son titre de [[Liste des comtesses et duchesses d'Angoulême|comtesse d'Angoulême]]'''<ref name=":02">{{Lien web |auteur institutionnel=Bibliothèque Virtuelle des Manuscrits Médiévaux |titre=Provins, Bibliothèque municipale, 086 |sous-titre=7. Pièce {{n°|2}} vue 1 |url=https://arca.irht.cnrs.fr/ark:/63955/md14nk32378w |site=bvmm.irht.cnrs.fr |éditeur=Institut de recherche et d’histoire des textes |date=2013}}.</ref>'''.

== Sceau et armoiries ==

=== Sceau [1199] ===
[[Avers (numismatique)|'''Avers''']] : Rond, 70&nbsp;mm<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Hippolyte Michon|lien auteur1=Jean-Hippolyte Michon|titre=Statistique monumentale de la Charente|lieu=Paris-Angoulême|année=1844|passage={{nobr rom|pl. I}}|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65648269/f85|partie={{n°|1}}}}.</ref>{{,}}<ref name=":74">{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Louis Douët d'Arcq]]|titre=Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur|sous-titre=Collection de sceaux|tome={{I}}|lieu=Paris|éditeur=[[Plon|Henri Plon]]|année=1863|passage=397|lire en ligne=https://archive.org/details/collectiondescea01douuoft/page/397/mode/1up|partie={{n°|833}} : Aimar, Comte d'Angoulême, fils de Guillaume Taillefer (1199)}}.</ref>{{,}}<ref name=":32">{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Philippe de Bosredon du Pont|Philippe de Bosredon]] et Joseph Mallat|titre=Sigillographie de l'Angoumois|lieu=Périgueux|éditeur=La Dordogne|année=1892|passage=3|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k317077t/f19|partie={{n°|1}} : Aimar, comte d'Angoulême, 1199}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France |titre=Aimar - sceau |url=http://www.sigilla.org/sceau-type/aimar-sceau-45663 |site=sigilla.org |éditeur=[[Université de Poitiers]]}}.</ref>.

Description : Sceau équestre. Un homme à cheval qui tue un lion (ce qu'on n'y distingue plus).

Légende :..... COMITIS ENGVOLIM.....

'''Contre-sceau''' : Rond, mm<ref name=":4">{{Ouvrage|auteur1=Jean-Hippolyte Michon|lien auteur1=Jean-Hippolyte Michon|titre=Statistique monumentale de la Charente|lieu=Paris-Angoulême|année=1844|passage={{nobr rom|pl. I}}|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65648269/f85|partie={{n°|2}}}}.</ref>{{,}}<ref name=":743">{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Louis Douët d'Arcq]]|titre=Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur|sous-titre=Collection de sceaux|tome={{I}}|lieu=Paris|éditeur=[[Plon|Henri Plon]]|année=1863|passage=397|lire en ligne=https://archive.org/details/collectiondescea01douuoft/page/397/mode/1up|partie={{n°|833}} bis : Aimar, Comte d'Angoulême, fils de Guillaume Taillefer (1199) / {{italique|contre-sceau}}}}.</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Ouvrage|champ libre=éd. [[Philippe de Bosredon du Pont|Philippe de Bosredon]] et Joseph Mallat|titre=Sigillographie de l'Angoumois|lieu=Périgueux|éditeur=La Dordogne|année=1892|passage=3|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k317077t/f19|partie={{n°|1}} bis : Aimar, comte d'Angoulême, 1199 / Contre-Sceau}}.</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |auteur institutionnel=SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France |titre=Aimar - sceau secret |url=http://www.sigilla.org/sceau-type/aimar-sceau-secret-45664 |site=sigilla.org |éditeur=[[Université de Poitiers]]}}.</ref>.

Description : Écu losangé

Légende : SECRETVM COMIT.....

Légende transcrite : Secretum comitis [Engolismensis].

=== Armoiries [1199] ===
{{Blasonnement|image=Armoiries d'Aymar II Taillefer, comte d'Angoulême (1199).svg|description=Écu d'or taillé et tranché de gueules|texte=Blason d'Aymar, [[Liste des comtes et ducs d'Angoulême|comte d'Angoulême]], d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1199.}}
'''Références'''<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":743" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":1" />

== Notes et références ==
{{références nombreuses|taille=24}}

== Sources et bibliographie ==
=== Sources sigillographiques ===

* [[Jean-Hippolyte Michon]], ''Statistique monumentale de la Charente'', 1844, {{Pl.|{{I}}}}, {{Fig.|1 & 2}}. {{Lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65648269/f85}}.
* SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimar », ''http://www.sigilla.org/'', [[Université de Poitiers]]. {{Lire en ligne|lien=http://www.sigilla.org/sigillant/aimar-42446}}.

=== Bibliographie ===
* [[Prosper Boissonnade]], « Les comtes d'Angoulême : Les ligues féodales contre Richard Cœur de Lion et les poésies de Bertran de Born (1176-1194) », ''[[Annales du Midi]] : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale'', {{Tome|7}}, {{N°|27}}, 1895, {{Pages|275-299}}. {{Lire en ligne|lien=https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1895_num_7_27_6652}}
* [[Prosper Boissonnade]], « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême », ''Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente'', 1935, {{p.|3-258}}.
* [[Prosper Boissonnade]], « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême », ''Bulletins et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente'', 1943, {{p.|1-194}}.
* Sophie Bressan-Verdier, ''Une Famille, les Taillefer, comtes d’Angoulême, au Moyen Âge'', Mémoire de [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] de l'[[université de Poitiers]] sous la direction de [[Martin Aurell]], 2003.
* Fred A. Cazel, Jr. et [[Sidney Painter]], « The marriage of Isabelle of Angoulême », ''[[The English Historical Review]]'', {{Vol.|63}}, {{n°|246}}, [[Oxford University Press]], 1948, {{p.|83-89}}. {{Lire en ligne|lien=https://www.jstor.org/stable/555189?seq=1}}.
* [[Robert Favreau (historien)|Robert Favreau]] (dir.), ''Isabelle d'Angoulême, comtesse-reine et son temps (1186-1246) : actes du colloque tenu à Lusignan du 8 au {{date-|10 novembre 1996}}'', Civilisation médiévale, {{V}}, [[Centre d'études supérieures de civilisation médiévale|CESCM]] ([[Centre d'études supérieures de civilisation médiévale]]), 1999, 228 pages. {{lire en ligne|lien=https://www.persee.fr/issue/civme_1281-704x_1999_act_5_1}}.
* Clément de Vasselot de Régné, ''Le "Parentat" Lusignan ({{sp-|X|-|XIV}}) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent'', Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de [[John Tolan]] et de [[Martin Aurell]], [[université de Nantes]], 4 vol., {{p.|2797}}, {{Date|2=décembre|3=2018|compact=oui}}. {{Lire en ligne|lien=https://nantilus.univ-nantes.fr/vufind/Record/PPN240438752}}.
*Nicholas Vincent, « Isabella, suo jure countess of Angoulême (c.{{Période-|1188|1246}}) », ''[[Dictionary of National Biography|Oxford Dictionary of National Biography]]'', [[Oxford University Press]], {{date-|2=janvier|3=2006|compact=oui}}. {{Lire en ligne|lien=https://www.oxforddnb.com/view/10.1093/ref:odnb/9780198614128.001.0001/odnb-9780198614128-e-14483}}.

=== Articles connexes ===
{{début de colonnes|nombre=3}}
* [[Liste des comtes d'Angoulême]]
* [[Angoumois]]
* {{noble|Guillaume VI Taillefer}}
* {{noble|Vulgrin III d'Angoulême}}
* {{noble|Guillaume VII d'Angoulême|Taillefer}}
* [[Mathilde d'Angoulême]]
* {{noble|Adémar V de Limoges}}
* [[Alix de Courtenay]]
* [[Isabelle d'Angoulême]]
{{fin de colonnes}}

{{Succession/Début|titre={{noble-|Aymar II Taillefer}}}}
{{Succession/Ligne|couleur1=white|couleur3=white|icone=Armoiries d'Aymar II Taillefer, comte d'Angoulême (1199).svg
|nom=[[Liste des comtes d'Angoulême|comte d'Angoulême]]
|avant={{noble|Guillaume VII d'Angoulême|Taillefer}}
|après=[[Isabelle d'Angoulême]]
|période=v. {{Période-|1186|1202}} }}
{{Succession/Fin}}

{{Portail|Moyen Âge central|Charente|monarchie}}

{{DEFAULTSORT:Aymar Taillefer}}
[[Catégorie:Comte d'Angoulême]]
[[Catégorie:Date de naissance non renseignée (XIIe siècle)]]
[[Catégorie:Date de décès non renseignée (XIIIe siècle)]]
[[Catégorie:Naissance en 1160]]
[[Catégorie:Décès à Limoges]]
[[Catégorie:Décès en 1202]]