Ancre (architecture)

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Le principe de l'ancre de façade.
Ancre de façade à l'abbaye de la Cambre en Belgique.
1570 : date de construction du Vieux Cornet à Uccle.

L'ancre, en architecture (ou ancre de façade), est l’extrémité d’une barre de fer, le tirant, destinée à empêcher l'écartement de deux murs opposés ou en angle.

Historique[modifier | modifier le code]

Selon Viollet-le-Duc[1], certaines maisons du XVe siècle présentaient des « ancres en bois, bloquées par des clés également en bois, reliant les solives des planchers aux sablières hautes et basses des pans de bois de face ».

Description[modifier | modifier le code]

Par nécessité, l’ancre étant destinée à prendre appui sur l’extérieur du mur, elle apparaît en façade où elle est traitée comme un ornement, prenant une forme allant du simple au plus complexe :

  • simple barre
  • cercle
  • lettre X, Y, S…
  • crochet
  • losange
  • fer à cheval
  • cœur
  • moustaches
  • fleur de lys
  • chiffres composant le millésime de la construction ou de la transformation du bâtiment
  • monogramme…

L’ensemble peut aussi s’appeler chaînage.


Lettre X.
Crochet.
Lettre Y.
Fer à cheval.
Losange chantourné.
Moustaches.
Simple barre.
Cœur.
Fleur de lys.
Monogramme
des mines d’Ostricourt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire de l'architecture médiévale, Bibliothèque de l'image, 1997, article « Ancre ».

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]