Aladin (magazine)

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Aladin
Image illustrative de l’article Aladin (magazine)

Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion France entière et abonnés à l'étranger.
Langue Français
Périodicité Mensuel
Genre Arts
Prix au numéro 6,90 
Diffusion 60 000 ex.
Date de fondation 1987
Éditeur Les Editions du Passé Composé

Directeur de publication Paul-Éric Crivello
Rédacteur en chef Daniel Cagnolati
ISSN 0981-1389
Site web https://www.aladin-antiquites.fr/

Créé en 1987, Aladin[1] est un magazine traitant du marché des antiquités, des arts décoratifs et des collections. C’est un outil de travail pour les professionnels du secteur et un repère[2] pour les amateurs d’objets anciens et chineurs. Son principal concurrent est Antiquités Brocante, et plus largement La Gazette Drouot.

Présentation[modifier | modifier le code]

Chaque mois, Aladin présente l’actualité[1] des foires, des salons, des enchères et des expositions en France et en Europe. Des articles de fond didactiques sont consacrés au mobilier (styles et tendances), aux collections, aux papiers anciens, à la photographie, aux luminaires, à la céramique. Ils sont étayés par l’avis d’experts, de marchands et d’interlocuteurs avisés (antiquaires...). Ainsi des enquêtes et des dossiers analysent les cotes et l’évolution du marché. Des articles sur le patrimoine et les métiers d’art, la restauration des objets anciens complètent le sommaire. La période traitée par Aladin s’étend de l’archéologie (objets de fouille, Antiquité romaine, grecque, égyptienne…) aux années 1980, en passant par le XVIIIe siècle, l’âge d’or des arts décoratifs français, l’Art déco et le design.

Depuis sa création, Aladin propose un cahier détachable, L’Agenda des chineurs, qui référence chaque mois les brocantes, les foires, les salons en France et en Europe. Ce «calendrier» participe à la popularité du magazine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Aladin fût créé en par Jean François H, ayant besoin de financer son projet il décide alors de s'associer avec un de ses amis de l'époque. Lorsque le magazine commencera à marché et à gagner de l'argent, cet ami le trahira avant de le virer afin de garder tous l'argent pour lui. Jean François portera plaintes mais aucune n'aboutira. Aladin[3] est distribué sur les salons et les foires d'Île-de-France. Les premiers numéros sont des bulletins d’une douzaine de pages référençant les dates et les lieux des foires et des brocantes. Il est vendu alors 25 francs. Progressivement, la publication s’étend à la Normandie ; son sommaire s’étoffe en proposant des articles sur l’actualité des foires, des salons et des portraits de professionnels.

En 1990, le magazine est édité en couleurs et atteint une centaine de pages. Le contenu éditorial s’enrichit d’articles de fond.

En 1994, Aladin est présenté en dos carré collé, la qualité du papier s’améliore. L’équipe de rédaction met en place une véritable ligne éditoriale. De 1998 à 2003, Aladin affiche des ventes en kiosque allant jusqu’à 70 000 exemplaires. Ce succès est le résultat d’un engouement croissant pour les brocantes et les antiquités. C’est l’âge d’or des brocantes : une période extrêmement faste qui va durer jusqu’aux années 2003. Mais, c’est aussi le début d’une longue guerre menée par les professionnels du secteur contre le paracommercialisme[4]. Ces derniers accusent des particuliers, non déclarés comme marchands, de vendre de façon régulière des objets anciens achetés pour être revendus. La guerre aux vide-greniers est déclarée. Elle s’essoufflera peu à peu lorsqu’un autre danger, plus insidieux celui-ci, apparaîtra : Internet.

Repreneurs du titre[modifier | modifier le code]

La société éditrice cessera son activité le après avoir fait paraître le numéro 257 (Dec-Janv, double numéro). Le titre Aladin est repris dès [5] par Les Éditions G.B.D[6]. Le numéro 258, de , sera dans les kiosques garantissant une parution sans interruption.

En , Les Editions G.B.D cessent leurs activités, le titre ne paraitra pas en mars et . La société Les Editions du Passé Composé [7] reprend le titre en et l'édite depuis le mois de .

Progressivement, Aladin évolue au gré du marché des arts décoratifs et des antiquités : une montée en gamme, l’intégration et l’utilisation de nouveaux outils de communication comme Facebook [8] Instagram [9] site Internet [10], des partenariats étroits avec les acteurs du marché (Hôtel Drouot, Interencheres…), une offre publicitaire attractive.

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Le magazine a utilisé une dizaine de logos différents en trente ans, sans jamais oublier la petite flamme du "i".

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Aladin-Antiquités Magazine Aladin Antiquité-Brocantes », sur aladin-antiquites.fr (consulté le ).
  2. « Aladin et le génie de Monsieur Tout-le-monde », sur hautetfort.com (consulté le ).
  3. http://www.editionsalternatives.com/site.php?type=N&id=424
  4. « Paracommercialisme dans le secteur de la brocante et de l'antiquité », sur senat.fr (consulté le ).
  5. http://www.societe.com/societe/les-editions-gbd-518937644.html
  6. https://www.societe.com/societe/les-editions-gbd-518937644.html
  7. « LES EDITIONS DU PASSE COMPOSE (HOUDAN) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 838328557 », sur www.societe.com (consulté le )
  8. « Magazine Aladin », sur facebook.com (consulté le ).
  9. « Magazine Aladin (@magazinealadin) • Photos et vidéos Instagram », sur www.instagram.com (consulté le )
  10. (en) « Magazine | Aladin », sur Magazine | Aladin (consulté le )