Abarbarée (Tyr)
Dans la mythologie grecque, Abarbarée (en grec ancien : Ἀβαρβαρέη / Abarbaréē) est une naïade de Tyr.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le nom Ἀβαρβαρέη / Abarbaréē est rapproché par Wilhelm Heinrich Roscher au terme βόρϐορος / bórboros[1] (« fange », « bourbier »[2]).
Mythe
[modifier | modifier le code]D'après Nonnos de Panopolis, dans les Dionysiaques, Abarbarée est une naïade de Tyr, en Phénicie[1],[3]. Elle est l'ancêtre des habitants de la ville[1], avec sa fille Callirrhoé (Tyr) (de) et une autre naïade Droséra (en), représentant trois sources[4].
Analyse
[modifier | modifier le code]D'après Wolf Wilhelm von Baudissin (de), les trois naïades sont certainement des personnages inventés par Nonnos, comme il le fait souvent lorsqu'il emploie la personnification[4]. Cependant, le nom d'Abarbarée peut être d'origine locale, et correspondre à la source Aïn Habrian au nord de la ville[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Roscher 1890, p. 1.
- Gérard Gréco et al., « βόρϐορος », sur Bailly 2020 Hugo Chávez (consulté le ).
- Toepffer 1893, p. 1.
- (de) Wolf Wilhelm von Baudissin (de), Studien zur semitischen Religionsgeschichte, vol. II, Leipzig, F. W. Grunow, (lire en ligne), « Heilige Quellen, Flüsse und Seen bei Phöniciern und Syrern », p. 157-158.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Wilhelm Heinrich Roscher, « Abarbaree 2 », dans Ausführliches Lexikon der griechischen und römischen Mythologie, Leipzig, Teubner-Verlag, (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 1.
- (de) Johannes Toepffer (de), « Abarbaree 1 », dans Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, vol. I-1, Stuttgart, Metzler (de), (lire sur Wikisource), p. 16.
Sources antiques
[modifier | modifier le code]- Nonnos de Panopolis, Dionysiaques [détail des éditions] [lire en ligne], XL, 363, 542 et 572.