Virgation

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La chaîne varisque marquée par des torsions (virgations) dont la plus marquée est l'arc ibéro-armoricain.

Une virgation (du latin virga, « faisceau », terme forgé par Eduard Suess en 1892), appelée aussi orocline, est une torsion d'une structure géologique affectant des ensembles de grande taille (plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres) qui prend la forme d'une virgule, d'un arc[1].

Eduard Suess en 1909 puis Émile Argand en 1924 distinguent les virgations libres et les virgations forcées selon que des obstacles n'expliquent pas ou expliquent la courbure de leurs extrémités. Suivant leur symétrie, elles peuvent être simples ou doubles[1].

Les virgations se manifestent notamment lors du poinçonnement, phénomène physique par lequel une structure géologique en pénètre une autre en la déformant, tel un socle cristallin rigide dans une couverture sédimentaire comme c'est le cas de la plaque indienne enfonçant la plaque eurasiatique en donnant naissance à l'Himalaya[2].

Notes et références

  1. a et b Alain Foucault et Jean-François Raoult, Dictionnaire de Géologie, Dunod, (lire en ligne), p. 373.
  2. Jacques Debelmas, Georges Mascle et Christophe Basile, Les grandes structures géologiques, Dunod, , p. 127.