Charles-Jacques Saillant

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Charles-Jacques Saillant
Gravure d’Octave Tassaert.
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Charles-Jacques Saillant, né le à Paris et mort le 6 août 1814 à Villiers-le-Bel, est un médecin français.

Biographie

Fils d’un libraire parisien, Saillant, spécialisé en sphygmologie, était membre de la Faculté de médecine de Paris et de la Société royale de médecine. Il s’est intéressé à l’ergotisme, alors nommé « feu de Saint-Antoine » et co-publié, avec Henri-Alexandre Tessier et Jean-Jacques Paulet, des « Recherches sur le feu Saint-Antoine » dans les Mémoires de l’Académie de médecine[1].

Pendant la Révolution, il devint prêtre et fut ordonné par les Constitutionnels. Il fut fait curé de Villiers-le-Bel, assista au concile de 1801 comme député du clergé de Versailles. Il a publié un certain nombre d’ouvrages qui se ressentent tous du jansénisme.

Publications

  • Mémoire historique sur la maladie singulière de la veuve Melin, 1776, in-12, 45 p.
  • Le Chrétien instruit de sa religion, de l’Écriture sainte et de l’histoire de l’Église et particulièrement de l’église de France, ou Journée d’un chrétien pour l’année 1797, in-18.
    M. de Boulogne prémunit ses lecteurs contre cette compilation, qui reflète, selon lui, les préjugés de l’auteur, dans les Annales catholiques, t. III ; p. 127.
  • Éloges funèbres de Regnauld, Eschausses et Durand, 1797, in-12, 36 p.
  • Lettre insérée dans les Annales des constitutionnels, t. XV, p. 235.
  • La Religion catholique triomphant de l’erreur par les décisions des Pères, des conciles et des papes, 1805, in-12.
  • Les véritables Promesses faites au peuple juif et à toute l’Église, 1807, in-12.
  • Mémoires secrets sur la vie de M. d***, 1812, in-8°.
  • Éloge d’Augustin-François Bailliet, 1808, in-8°, 71 p.
    Selon Barbier.

Notes

  1. Histoire de l’Académie Royale de Médecine, 1776.

Sources

  • L’Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, t. 60, André Le Clère, , 412 p. (lire en ligne), p. 54.

Liens externes