Stephanie Shirley
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Vera Buchthal |
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Post Office Research Station (en) |
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Stephanie « Steve » Shirley (née Vera Stephanie Buchthal le à Dortmund, en Allemagne) est une philanthrope et ancienne femme d'affaires britannique avant-gardiste dans le domaine informatique.
Dans les années 1960, elle fonde une société de logiciels et adopte le nom « Steve » pour l'aider dans le monde des affaires composé essentiellement d'hommes[1].
Famille et formation
À partir de 1939, sa famille vivant à Vienne fuit le régime nazi. Stephanie Shirley est âgée de 5 ans quand elle arrive en Grande-Bretagne dans un convoi d’enfants réfugiés[2].
À 18 ans, elle obtient un emploi à la station postale de Dollis Hill où elle s'intéresse de plus en plus aux ordinateurs [3]. Elle obtient un diplôme de mathématique en faisant des cours de soir[4].
Entrepreneuse
En 1962, elle créé la société Freelance Programmers qui vise la conception de logiciels informatiques dans un contexte où ceux-ci sont généralement intégrés avec le hardware. Elle débute avec un capital minimum de 6 £ à son domicile. Au fur et à mesure de la croissance de sa société, elle fait le choix de recruter une équipe composée essentiellement de collaboratrices.
Elle privilégie une politique de ressources humaines facilitant la vie familiale de ses salariés notamment en mettant en place des horaires flexibles et le télétravail. À partir de 1975, le Sex Discrimination Act rendant illégal l’embauche selon des critères de genre, elle est contrainte d’embaucher des hommes[5].
La société se distinguera notamment en réalisant la programmation des boites noires du Concorde.
Dans les années 1970, elle transfère la direction à Hilary Cropper et opère un vente en 1991 à l'occasion de son départ à la retraite.
En , le groupe est coté à la bourse de Londres[6]. Par la suite, cette société a été valorisée 3 milliards de dollars et emploie plus de 8 500 salariés[7].
Philanthrope
À partir de 1993, après son départ à la retraite, elle siège au conseil d'administration de plusieurs sociétés et devient philanthrope en initiant et finançant des recherches dans le domaine de l'autisme. Elle devint l'un des premiers membres de la National Autistic Society, et membre de la Commission de Westminster de l'autisme[8].
Cet engagement et la compréhension de cette maladie est liée à son fils défunt Giles (1963-1998) qui était autiste et diagnostiqué comme "inéducable" et meurt à l'âge de 35 ans lors d'une crise d'épilepsie[9].
En 2009, elle est nommée ambassadrice pour la philanthropie par le gouvernement britannique[10].
Titres honorifiques
Stephanie Shirley fait partie de la liste des « 100 meilleurs scientifiques en exercice » au Royaume-Uni publiée en En par le Science Council[11].
Références
- « Ces femmes du numérique qui ont changé le cours de l'histoire », sur http://www.lefigaro.fr, (consulté le )
- « dame-stephanie-shirley-reine-du-hightech-des-annees-1960 », sur https://workmag.me (consulté le )
- (en) « Stephanie Shirley: the Post Office Research Station at Dollis Hill », sur https://www.bl.uk, (consulté en )
- (en) « Dame Stephanie Shirley: 'we were part of a crusade to get women into business' », sur https://www.theguardian.com, (consulté le )
- « Stephany SHIRLEY », sur https://catalyzher.com, (consulté en )
- « Dame Stephanie Shirley, reine du hightech des années 1960 », sur https://workmag.me/, (consulté en )
- « Pourquoi les femmes ambitieuses ont la tête plate ? », sur https://www.ted.com, (consulté le )
- « Lecture title: How autism affects mental health », sur http://www.rcpsych.ac.uk/, (consulté en )
- « How public success masked personal tragedy for mother of severely autistic boy », sur https://www.telegraph.co.uk, (consulté en )
- (en) « Stephanie Shirley », sur www.bl.uk, (consulté en )
- (en) « The UK's 100 leading practising scientists », sur https://www.timeshighereducation.com, (consulté le )