Aller au contenu

Mehmed Fuad Pacha

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 janvier 2022 à 17:15 et modifiée en dernier par ArtyElAnanas (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Keçecizade Mehmet Fuat Pacha
Gravure de Fuad Pacha (1858) d'après une photographie de Gustave Le Gray
Fonctions
Grand vizir de l'Empire ottoman
-
Yusuf Kamil Pasha (en)
Grand vizir de l'Empire ottoman
-
Yusuf Kamil Pasha (en)
Beylerbey de Sidon (d)
Ambassadeur
Beylerbey de Damas
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Keçecizade İzzet Molla (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Izzet-Fuad-Pacha (d) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Mehmed Fuad Pacha, né en 1814 à Constantinople (Empire ottoman) et mort en 1868 ou le à Nice (France), est un littérateur et homme d’État ottoman.

D’une famille de poètes, il commença lui-même par faire des vers, puis étudia la médecine, enfin entra au bureau des Interprètes de la Porte, et étudia les langues étrangères, la diplomatie, l’économie politique. Il fut attaché comme premier secrétaire à l’ambassade de Chekih-Effendi à Londres (1840). Il rapporta d’Espagne, où il occupa un second poste diplomatique (1844), des travaux politiques et des œuvres littéraires. Il fut nommé grand interprète de la Porte (1845), puis grand référendaire du divan (1848).

Fuad Pacha fut chargé de missions importantes dans les Principautés danubiennes (1848), à Saint-Pétersbourg (1850) et en Égypte (1852). Il devint ministre des affaires étrangères (1853), membre du conseil du tanzimat et pacha (1854) à la suite d’une insurrection des Grecs d’Épire étouffée par lui. Il rentra au ministère des affaires étrangères (1855-60) et se signala dans son administration par la création de phares et de télégraphes et par la répression de violences exercées contre les chrétiens en Syrie. Il prit part en 1856 au Congrès de Paris, puis à la conférence de Paris de 1858, et fut porté au ministère de la guerre qu’il occupa jusqu’à sa mort (1869).

Il a publié une Grammaire ottomane (1852), et fit partie de l’Académie des sciences et belles-lettres de Constantinople dès sa fondation (1851).

Source

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Liens externes