Aller au contenu

Julie Rodde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 17 janvier 2022 à 19:10 et modifiée en dernier par Joel20a (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Julie Rodde
portrait de Julie Rodde, extrait du Dictionnaire biographique international des écrivains, vol. 1, d'Henry Carnoy, publié vers 1900.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Autres informations
Membre de

Marie-Julie Rodde, née le à Aubenas (Ardèche)[1] et morte le 30 octobre 1900 à Paris (9e)[2], est une écrivaine, poétesse et journaliste française.

Biographie

Fille de l'économiste, écrivain et journaliste Jean-François Victor Rodde (1792-1835), fondateur du journal républicain Le Bon Sens (1832-1839), Julie Rodde épouse en 1841 le poète François Fertiault (1814-1915), avec qui elle aura un enfant, Victor, prénommé ainsi "en souvenir d'un père, mort trop tôt, qu'elle avait aimé jusqu'à l'adoration"[3]. Elle dirigea des revues, dont Modes de l'Enfance et le Journal des jeunes mères, et collabora à de nombreux journaux féminins, tels Le Conseiller des Dames, la Joie du Foyer, le Journal des Jeunes Filles, la Revue de la Mode, le Moniteur de la Mode, le Bulletin de la Société des Gens de Lettres[4].

Par ailleurs, Julie Rodde écrivit des paroles de chansons ainsi que plusieurs recueils de poésies, seule et avec son époux[5].

Installés à Paris et proches des parnassiens, le couple travaille comme éditeurs du périodique Feuilleton de Paris entre 1847 et 1851, puis du Bulletin de l'Union des poètes de 1857 à 1867[6].

Julie Rodde sera affectée de la mort de son unique enfant Victor, en 1856, qui donnera lieu cette même année à l'écriture avec son époux d'un recueil à quatre mains Le Poème des larmes (1858)[7]. Six années plus tard, elle publie un second recueil de poésies avec son époux, les Voix amies (1864).

Avec son mari, Julie Rodde est membre de la Société des Gens de lettres[8].

Postérité

En 1915, le Musée Crozatier du Puy-en-Velay (Haute-Loire) voit rentrer dans ses collections trois tableaux, par une donation de François Fertiault (1814-1915), un portrait anonyme de Victor Rodde (1792-1835) et un pendant représentant l'un sa fille Julie Rodde (1820-1900) et l'autre son époux, tous deux peints par Félix Auguste Clément (1826-1888).

Bibliographie

  • Arsène Thévenot, Notice sur Mr et Mme Fertiault : leur vie et leurs œuvres, Imprimeries réunies, 1913
  • Henry Vaschalde, "Mme Julie Fertiault", in Histoire des poètes du Vivarais, Paris, Aubry, 1876, p. 252-253

Notes et références

  1. Son acte de naissance (n°88) dans le registre des naissances d'Aubenas pur l'année 1818.
  2. Son acte de décès (n°1585) dans les registres de décès du 9e arrondissement de Paris pour l'année 1900.
  3. Henry Vaschalde, Histoire des poètes du Vivarais, Paris, Aubry, , p. 253
  4. « Notice biographique sur Médias19 »
  5. Henry Carnoy, « Dictionnaire biographique international des écrivains »
  6. « Fertiault, François », in Dictionnaire de biographie française, t. 13, Paris, Letouzey et Ané, 1975
  7. Julie Rodde et François Fertiault, « Le Poème des larmes »,
  8. Ernest Glaeser, « Fertiault (Marie-Julie Rodde) », Biographie nationale des contemporains,‎

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :