Gare de Burie
Burie | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Burie |
Adresse | 2 Le Grand Beauregard, 17770 |
Coordonnées géographiques | 45° 46′ 19″ nord, 0° 24′ 50″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Exploitant | Fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Saint-Jean-d'Angély à Cognac |
Voies | 2 |
Quais | 2 |
Altitude | 48 m |
Historique | |
Mise en service | 1896 |
Fermeture | 1950 |
modifier |
La gare de Burie est une gare ferroviaire ouverte en 1896 et fermée en 1950 située sur la ligne de Saint-Jean-d'Angély à Cognac. Elle devient en 1915, terminus de la ligne reliant Saintes à Burie.
C'est la gare la plus fréquentée des quatre qu'ait connu la commune de Burie (Burie possédait en outre deux arrêts sur la ligne Burie - Saintes : Le Treuil et Chez Bluteau et un autre arrêt sur la ligne de Cognac à Matha : Le Défend).
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]La gare de Burie est en 1896 une simple gare intermédiaire sur la ligne de Cognac à Saint-Jean-d'Angély située au point kilométrique (PK) 30,6[1].
En 1915, la ligne de Saintes à Burie ouvre, Burie devient alors terminus de cette ligne, située au PK 21,2 de la ligne[2]. La gare de Burie devient donc une gare de bifurcation, même si théoriquement, les trains de voyageurs ne changeaient pas de ligne au contraire des trains marchandises.
La gare est située entre les arrêts du Défend (s'intercalait peut-être la gare de Malbeteau, mais aucun document ne permet de l'affirmer si ce n'est la mention « Ancienne gare de Malbeteau » au niveau du passage à niveau de Malbeteau) et de Peuyon[3].
Sur la ligne allant vers Saintes, l'arrêt suivant est la halte du Treuil.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1896, la ligne de Cognac à Saint-Jean-d'Angély ouvre, une gare dessert donc Burie, c'est à cette époque la seule gare sur la commune, qui comptera jusqu'à 4 arrêts sur la commune entre 1938 et 1950. A son ouverture, la gare de Burie dessert, selon les estimations un bassin de population de 4049 habitants[4].
En 1915, la ligne de Saintes à Burie ouvre, Burie devient alors un terminus, De ce fait, une remise de locomotive est construite permettant le stationnement d'une locomotive. Un réservoir d'eau est également présent pour permettre le ravitaillement des locomotives[5].
Finalement, la gare ferme définitivement le 31 décembre 1950 date de fermeture des deux lignes desservant la gare[6].
Service des voyageurs
[modifier | modifier le code]Accueil
[modifier | modifier le code]La gare disposait d'un guichet permettant la vente de billets. Les bagages étaient pris en charge par le personnel de la gare.
Desserte
[modifier | modifier le code]La gare était desservie par les trains effectuant des liaisons entre Cognac et Saint-Jean-d'Angély et des trains à destination de Saintes.
La gare était également ouverte au trafic marchandise.
Etat actuel
[modifier | modifier le code]Le bâtiment voyageur est aujourd'hui devenue une résidence privée. Le réservoir d'eau est toujours présent tout comme la remise de locomotive, cette dernière est cependant dans un état de délabrement[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Profil de la ligne - Burie »
- Ludovic Claudel, « Atlas historique des chemins de fer français. Tome 1 : Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur », dl 2020 (ISBN 978-2-37062-088-0, consulté le )
- « Tracé de la ligne sur la section Burie - Le Défend »
- « Station de Burie »
- « Plan des voies Gare de Burie »
- « Archéologie Ferroviaire », sur archeoferroviaire.free.fr (consulté le )
- « Les Forums de Passions Métrique et Etroite !! • Afficher le sujet - Le Réseau CFD des Charentes et des Deux-Sèvres », sur www.passion-metrique.net (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Blin, Burie et la Vallée du Coran par le train, Burie, Supplément au bulletin municipal de la commune de Burie, janvier 2014, 80p. (pas d'ISBN car supplément gratuit ne pouvant être vendu)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ligne de Saint-Jean-d'Angély à Cognac
- Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD)
- CFD Réseau des Charentes et Deux-Sèvres